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Film de super-héros américain, sorti en 2021, réalisé par Jon Watts, avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, Alfred Molina…
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Synopsis :
Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler de l’un des films les plus attendus (pas forcément par moi) de l’année : Spider-Man : No Way Home.
Il s’agit donc du nouvel épisode du Marvel Cinematic Universe, du 4ème long-métrage du MCU de l’année, du 5ème si on parle de Marvel en comptant Venom 2. Ça commence à faire beaucoup…
Ce nouveau volet a cependant la particularité de mettre enfin en scène le multiverse Marvel au cinéma et il a donc été vendu sur la présence de plusieurs anciens ennemis des films précédents de Spider-Man (interprétés par les comédiens d’origine).
J’ai déjà eu l’occasion de dire ce que je pensais de cette manière de fonctionner de la part de Marvel et Sony concernant ce Spider-Man, qui se fait voler la vedette à chaque film… Dans son premier épisode solo, il se fait voler la vedette par Iron Man, ensuite par Nick Fury et Mysterio, et maintenant par tous les anciens ennemis des films précédents…
À croire que Sony et Marvel ne savaient pas quoi faire du personnage dans ses propres films. Faut se rendre compte de la situation, dans ses deux premiers épisodes solos, Spider-Man a été confronté à chaque fois à des ennemis qui en avaient après Iron Man et non après lui-même…
Et ici, j’ai toujours vu cette manière de faire revenir d’anciens méchants comme une sorte d’aveu d’échec de la part du MCU…
De plus, j’étais assez content de la fin de Spider-Man : Far From Home. Je trouvais que le cliffhanger pouvait apporter des choses très intéressantes pour la suite. Donc forcément, quand on me dit qu’au final, cette suite portera plus sur le multiverse que sur les réelles conséquences du cliffhanger du film précédent, eh bien forcément ça me déçoit un peu.
Cependant, on a rapidement pu constater que les promesses du multiverse ont entraîné énormément de rumeur et de hype auprès du public sur internet…
La hype créée autour de ce long-métrage était tout simplement folle, même si j’avais du mal à être aussi enthousiaste que la plupart des fans.
Je suis donc allé voir le film avec un mélange de curiosité et d’appréhension sur le résultat final… Et donc, qu’ai-je pensé de Spider-Man : No Way Home ?
Eh bien je suis assez mitigé pour être honnête.
Déjà, ce qu’il faut noter, et ce qui est à mettre au crédit du long-métrage, c’est que la promo n’a absolument pas menti sur le film. La promo nous a vendu un long-métrage rempli de fan service. Et c’est vrai. Du fan service il y en a, énormément, beaucoup trop même. Ça en est presque indigeste…
Alors forcément, je ne vais pas cacher que tout ce fan service a fait son petit effet sur moi. Ce serait mentir. Évidemment, j’ai eu quelques sourires en redécouvrant certains personnages emblématiques des précédentes versions de Spider-Man.
Et très vite, je me suis surpris à espérer qu’ils repartent très vite tellement le scénario a réussi à tous les ridiculiser à tour de rôle. Franchement, certains personnages faisaient peine à voir.
On retrouve là une réserve que j’avais à l’approche du film, malgré le retour de ces personnages. Ramener de nombreux éléments des précédents films c’est une chose, mais sans les excellentes mises en scène et l’écriture pertinente qui les accompagnaient, ça ne garantit vraiment rien de bon.
Je vais éviter de trop rentrer dans les détails pour ne pas vous spoiler. Mais c’est un problème qui était déjà illustré dans la dernière bande-annonce par le personnage du Docteur Octopus. Il arrivait en explosant tout sur son passage. Et ensuite, on le retrouvait enfermé devant 3 adolescents se moquant de lui… Eh bien voilà de quoi vous donner une idée du traitement réservé aux différents personnages emblématiques présents dans cet opus.
Concernant le scénario, comme les films précédents, c’est très faible. Je dirais même qu’il est à deux doigts de nous prendre pour des idiots par moments.
Alors on saluera tout de même le fait que les scénaristes se sont enfin décidé à faire évoluer ce nouveau Peter Parker au bout de sa 6ème apparition dans le MCU… Ce n’est pas trop tôt, mais ça a le mérite d’être là. Du coup, je serais même tenté de dire que Tom Holland nous propose un jeu d’acteur un peu plus intéressant que dans ses précédents films Marvel.
Mais ce qui est un peu énervant, c’est qu’au final, toutes les pistes intéressantes laissées à la fin de Far From Home sont balayées par l’arrivée du multiverse qui va servir aussi à cacher les nombreuses facilités et incohérences du long-métrage.
Pour la mise en scène, c’est pareil, ce n’est pas fantastique du tout…
Et comme je le disais auparavant, quand tu vois des personnages qui ont été rendus emblématiques grâce à d’excellentes mises en scène il y a 10/20 ans débarquer aujourd’hui dans un film qui n’a aucune idée de comment les mettre en scène et les valoriser, eh bien forcément, c’est frustrant…
Il y a quelques plans de voltiges où on a l’impression que le réalisateur a enfin des idées à proposer, mais c’est tellement rapide qu’on a à peine le temps de se faire cette remarque, que le plan est déjà fini et que le film est déjà passé à autres choses.
Alors c’est sûr, il y a tout de même quelques qualités à noter. Je me rappelle que dans Homecoming, au milieu d’un film très banal, j’avais été impressionné par la scène dans la voiture d’Adrian Toomes, lorsque celui-ci découvre l’identité secrète de Peter Parker et inversement.
Je trouvais que cette scène avait énormément de tension et envoyait beaucoup d’émotion au milieu d’un film assez plat…
De même, dans Far From Home, j’ai été très impressionné par la séquence assez stylisée de cauchemar provoqué par Mysterio, alors que le film de manière générale était très sage…
Eh bien ici, des séquences sortant un peu du lot de cette manière, j’en ai noté 4… Du coup, je serais tenté de dire qu’à ce niveau-là, ce 3ème opus est le meilleur de la trilogie avec Tom Holland.
Manque de bol, je ne peux pas en parler de trop, parce que ce sont des scènes clés, ça reviendrait à vous spoiler le film. Mais ce sont des séquences fortes en émotions, proposant de beaux plans, bien travaillés. Il y en a une qui me donnerait même confiance pour la suite de la saga.
Cependant, la fin de Far From Home me donnait déjà confiance pour No Way Home et on voit le résultat…
Je ne vais pas en dire plus sur Spider-Man : No Way Home. C’est compliqué de trop rentrer dans les détails sans spoiler le film. Je suis néanmoins assez mitigé concernant ce long-métrage.
Il y a quelques séquences tentant des choses intéressantes, ce qui pourrait presque s’apparenter à de la prise de risque d’ailleurs. Il y a forcément le plaisir de retrouver certains acteurs emblématiques des films d’avant. Il y a le jeu d’acteur de Tom Holland qui est nettement plus intéressant que dans ses films Marvel précédents.
Mais il y a aussi de grosses faiblesses scénaristiques, une mauvaise gestion des différents personnages, une mise en scène assez plate et un multiverse assez timide ne servant finalement qu’à cacher les défauts cités précédemment…
Sérieusement, le multiverse était nettement plus fun dans le film d’animation Into the Spider-Verse et plus développé dans le Arrowverse (avec pourtant très peu de moyens) que dans ce Spider-Man : No Way Home.
Je vous recommanderai donc ce film seulement si vous êtes fan du MCU et que voulez être à jour dedans. Et évidemment si vous avez vu les précédentes versions de Spider-Man, sinon vous risquez d’être perdu au milieu de tout ce fan service.
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