Comédie musicale américaine, sortie en 2021, réalisée par Steven Spielberg, avec Rachel Zegler, Ansel Elgort, Ariana DeBose, David Alvarez…
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Synopsis :
WEST SIDE STORY raconte l’histoire légendaire d’un amour naissant sur fond de rixes entre bandes rivales dans le New York de 1957.
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler de la nouvelle version du chef-d’œuvre West Side Story.
Je vais être très sincère tout de suite, j’ai un énorme amour pour le film d’origine, sorti en 1961. Je l’avais vu une première fois lorsque j’étais encore au collège. Je l’ai redécouvert ensuite à l’occasion du Festival International du Film Culte de Trouville-sur-Mer en 2017. Et je l’ai tellement aimé que je me le suis payé depuis en DVD.
Aussi, lorsque ce remake a été annoncé, j’ai tout d’abord été très circonspect. Le premier film est un tel chef-d’œuvre que j’avais du mal à voir ce qu’un remake pourrait lui apporter et comment pourrait-il lui rendre honneur…
Et ensuite, j’ai appris que cette nouvelle version serait réalisée par Steven Spielberg… Et là, ma méfiance a laissé place à de la curiosité.
On m’aurait annoncé n’importe quel jeune cinéaste, je me serais dit qu’on était face à un réalisateur en manque d’inspiration qui veut se faire un nom sur un chef-d’œuvre.
Sauf que là, on parle de Steven Spielberg… C’est une véritable légende du 7ème art, presque au même titre que la version originale de West Side Story en un sens… Il n’a plus rien à prouver, il a déjà tout fait, ou presque…
Au final, j’ai presque l’impression que ce remake ne servait à rien pour Steven Spielberg, hormis lui permettre de se faire un énorme plaisir en réinterprétant ce classique…
Les premières images qui nous sont parvenues ont continué à me donner envie de voir ce nouveau film. Ainsi, j’avais très hâte de redécouvrir West Side Story au cinéma avec ce remake signé Steven Spielberg.
Et je dois dire que je n’ai absolument pas été déçu.
Très sincèrement, j’ai vraiment eu du frisson en revivant certaines scènes qui m’avaient marqué dans le premier film, en réentendant des chansons que j’avais adorées auparavant.
Cela dit, je dois être honnête, le fait que je connaisse presque par cœur le film d’origine est presque un défaut pour ce remake, puisqu’au final je n’étais pas dans la découverte, mais dans l’attente. Je me suis surpris à plusieurs reprises à avoir hâte qu’une scène passe, parce que je savais que la séquence suivante serait un moment qui m’avait marqué dans le film original.
Et donc forcément, on pourrait reprocher à ce remake de manquer un peu de réelle surprise. Au final, le récit de Steven Spielberg suit celui de 1961 quasiment à la lettre. Il inverse juste l’ordre de certaines scènes et en déplace d’autres des lieux différents, mais la base de l’histoire est vraiment identique.
Les changements scénaristiques vont surtout se trouver dans le détail en fait. On peut s’apercevoir que Steven Spielberg va choisir de se concentrer davantage sur des thématiques déjà présentes dans la version de 1961 mais moins mises en avant à l’époque.
Les thématiques qui étaient vraiment mises en avant à l’époque sont toujours présentes malgré tout, même si certaines sont plus discrètes.
Au final, les deux versions se complètent bien sur ce point-là et nous rappellent à quel point le récit de West Side Story est intemporel (surtout que le récit en question est fortement inspiré de Roméo & Juliette, une œuvre encore plus ancienne !).
Donc même si dans l’avancée de l’intrigue il n’y a rien de particulièrement surprenant, on n’a pas forcément l’impression de ne voir qu’une redite pour autant.
Par exemple, la mise en avant des enjeux liés au plan de réhabilitation du quartier (qui passe par la destruction des habitations de Jets et des Sharks) va amener des questionnements supplémentaires très intéressants et de très belles scènes dans ce décor en ruine.
Et surtout, au-delà d’un remake de West Side Story, il ne faut pas oublier qu’on parle d’un film de Steven Spielberg là… Si le réalisateur nous prouve une chose ici, c’est qu’il est encore un excellent metteur en scène.
Je n’ai pas été surpris par le scénario, mais j’ai vraiment eu l’impression de découvrir pour la première fois certaines séquences, surtout musicales, grâce à l’excellente mise en scène, entrainante, inspirée et inventive, du cinéaste.
Il va nous proposer de très belles images, qui arrivent à reproduire le grain des films des années 60, sans pour autant faire trop « vieillot ».
Le casting est absolument excellent. Sincèrement, reprendre des rôles aussi iconiques, dont certains étaient tenus par des légendes hollywoodiennes, c’était un pari énorme pour ces acteurs. Eh bien le pari est plus que réussi. Chaque actrice, chaque acteur, a su se réapproprier son personnage.
Parmi les grosses révélations du film, il y a Ansel Elgort, Ariana DeBose et surtout la jeune Rachel Zegler dont c’est le premier rôle au cinéma… Et quel premier rôle ! On va bientôt la revoir dans un autre rôle iconique : celui de Blanche-Neige dans le remake live du classique Disney de 1937… Si elle est aussi brillante dans ce rôle, je pense qu’on tiendra là une grande actrice pour les prochaines années…
J’ai été très content aussi de retrouver Corey Stoll dans le rôle du lieutenant Schrank. C’est un acteur que j’aime bien dans chacune de ses apparitions, c’est encore le cas ici.
Mais je crois que l’actrice qui m’a le plus touché ici, c’est incontestablement Rita Moreno. Rappelez-vous, c’est elle qui jouait Anita dans le film de 1961. Elle a été invitée par Steven Spielberg à tenir ici le rôle tenu par Ned Glass dans le film précédent, celui du gérant du bar qui accueille régulièrement les Jets.
Ici, les origines portoricaines du personnage incarné Rita Moreno, Valentina, malgré son amitié avec les Jets, vont jouer un grand rôle. Elle va notamment avoir le droit à une scène absolument magnifique que j’ai vu comme un véritable hommage à l’actrice et au film de 1961.
Concernant les musiques, forcément je les connaissais déjà. Mais j’ai presque l’impression d’en avoir redécouvert certaines à travers l’interprétation de ce nouveau casting.
J’étais pressé de réentendre certaines chansons que j’appréciais énormément dans la version précédente, et j’ai vraiment pris plaisir à les redécouvrir ici. Mais certains titres qui ne m’avaient pas spécialement marqué dans la version de 1961 m’ont beaucoup plu cette fois… Comme quoi, certaines réinterprétations peuvent être meilleures que les originales.
Il faudra d’ailleurs saluer la performance des actrices et acteurs qui interprètent eux-mêmes les chansons, là où dans la version de 1961 certaines actrices et certains acteurs avaient été doublés par des « voix chantées ».
Voilà ce que j’avais à dire sur ce nouveau West Side Story.
Vous comprendrez facilement que j’ai passé un excellent moment devant ce film. Franchement, je n’ai quasiment rien à reprocher à cette nouvelle version.
Grâce à Steven Spielberg, j’ai pu revivre les émotions que j’avais déjà vécues devant la version de 1961. Pour vous dire à quel point j’ai réussi à m’impliquer émotionnellement dans ce remake : je me suis même surpris à espérer Steven Spielberg allait modifier le scénario pour « épargner » certains de mes personnages préférés. Je pense que ça résume bien à quel point le film a vraiment fonctionné sur moi.
Je ne peux donc que vous recommander très vivement d’aller découvrir, ou redécouvrir, West Side Story au cinéma.
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