Comédie française, sortie en 2021, réalisée par Olivier Baroux, avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Michel Blanc, Claire Nadeau…
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Synopsis :
Après avoir démissionné de son poste de président de la république, Jeff et sa famille sont heureux de retrouver leur village de Bouzolles. A l’approche des fêtes de fin d’année, Cathy demande un unique cadeau : renouer les liens avec sa sœur Maguy, et son mari Jean-Yves avec qui Jeff est fâché depuis 10 ans.
La réconciliation aurait pu se dérouler sans problème, sauf que lors d’un déjeuner, Jeff et Jean-Yves, vont une nouvelle fois trouver un sujet de discorde : NOËL. Cette querelle familiale qui n’aurait jamais dû sortir de Bouzolles va se transformer en bras de fer entre Jeff et un géant de la distribution sur Internet.
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour rattraper le film Les Tuche 4.
Est-ce que j’ai besoin de présenter cette saga ? C’est surement l’une des franchises françaises les plus populaires du moment. C’est une série de films qui a su trouver son public, le fidéliser, et s’installer comme l’un des plus gros succès de ces dernières années en France.
Produire un 4ème film après le carton du 3ème était donc une évidence, même si la crise sanitaire a énormément chamboulé sa sortie. Le long-métrage devait initialement sortir le 9 décembre 2020, cependant, après 3 reports, le film est finalement sorti un an après sa date de sortie initiale : le 8 décembre 2021.
Personnellement, j’ai une relation un peu étrange avec cette saga. J’ai vu le 1er film en DVD, je l’ai trouvé plutôt sympa, sans plus, un peu trop caricatural à mon goût (même si c’est précisément le but du long-métrage).
Je n’ai jamais vu le second épisode… Il ne m’a pas intéressé lors de sa sortie, surtout que j’ai vu des retours pas forcément très glorieux. Et depuis, je n’ai jamais eu l’occasion de prendre le temps de rattraper ce film. Faudra quand même que j’essaie de le voir un jour ou l’autre.
Et enfin, le 3ème, j’avais été le voir avec des potes. C’est vraiment parce qu’ils m’avaient proposé d’aller le voir avec eux, sinon je n’y serais surement pas allé. Et contre toute attente, j’avais été plutôt agréablement surpris par ce film. J’avais bien aimé l’humour tournant en dérision la politique française. Il faut dire que c’est un genre d’humour qui fonctionne bien sur moi. J’en étais donc sorti assez satisfait de ce que je venais de voir.
Ainsi, dès que ce 4ème film a été annoncé, j’étais curieux de voir ça. J’étais curieux de voir si la saga allait continuer à progresser et à me plaire, ou si l’épisode 3 n’était qu’un simple coup de chance.
N’ayant pas eu le temps d’aller le voir au cinéma, j’ai donc rattrapé Les Tuche 4 en VOD, et je dois dire que je le trouve plus proche du 1er film que du 3ème : je l’ai trouvé sympa, mais sans plus.
Je dois dire que j’ai surtout apprécié la 1ère partie du long-métrage qui va essentiellement servir à reposer le contexte. Il faut quand même se rendre compte que c’est le premier film de la saga qui se passe intégralement dans le village fictif de Bouzolles.
Après avoir constamment dépaysé la famille Tuche de films en films en les envoyant à Monaco, aux Etats-Unis, à l’Élysée, cette fois, ils restent dans leur élément. Ce 4ème épisode opère même une forme d’effet miroir par rapport aux 3 premiers opus, puisque c’est cette fois une famille issue d’une autre classe sociale, la famille Marteau, la belle-famille en fait puisque Maguy est la sœur de Cathy Tuche (Isabelle Nanty interprète les deux personnages), qui va venir dans l’univers de la famille Tuche.
Donc vraiment, toute la 1ère partie, qui va d’abord nous expliquer où en est chaque membre de la famille Tuche, avant d’amener à la rencontre entre deux mondes que tout oppose (les Tuche d’un côté, les Marteau de l’autre) et aux premiers conflits, c’est cette partie-là qui a réussi à me plaire et à me faire rentrer dans le film. L’humour qu’apporte cette opposition entre deux familles radicalement différentes m’a bien plu je dois avouer. Surtout la scène de repas à table qui finit par dégénérer.
Et la recontextualisation concernant la situation des différents membres de la famille Tuche amène quelques moments assez drôles et assez prometteurs pour la suite. Il y a notamment deux running gag, qui frôlent l’humour noir, qui m’ont bien plu je dois avouer.
Malheureusement, la scène de repas qui dégénère entre les Tuche et les Marteau (surtout entre Jeff Tuche et Jean-Yves Marteau en réalité), c’est surement la dernière scène qui m’a réellement fait rigoler.
La seconde partie du long-métrage (qui va être amené par la scène de repas dont je n’arrête pas de parler) va vraiment rentrer dans le vif du sujet en abordant enfin la question de l’usine de jouet dont parlait la bande-annonce.
Je dois dire que dans cette seconde partie, j’ai moins rigolé, j’étais moins intéressé par ce qui se passait sous mes yeux, et malheureusement, les éléments qui ont été installés par la premières partie et que je trouvais très drôles et prometteurs ne sont même plus réutilisés par la suite.
Mais, ce qui m’a surpris dans cette seconde partie, c’est le virage très fantaisiste que va prendre le film. En soi, la saga a toujours été plus ou moins fantaisiste… Rien que le 3ème opus avec l’accession de Jeff Tuche à la présidence de la république, c’est absolument inimaginable, c’est le genre de chose qui n’arriverait jamais dans la vie réelle.
Mais ici, le long-métrage va encore plus loin dans la fantaisie, quitte à frôler le film fantastique… En fait, on n’est plus dans une simple petite comédie de Noël… On est carrément dans un véritable conte de Noël…
Il y a d’ailleurs une « révélation » que j’avais grillée dès le départ. Je me demande même si l’idée du film était véritablement de nous surprendre tellement les indices sont bien appuyées tout au long du récit.
Mais en tout cas, c’est vrai que cet aspect conte de Noël peut avoir son charme, même si ça ne m’a pas particulièrement emporté durant mon visionnage (peut-être aurais-je du voir ce film en période de Noël en fait ?), pour autant, cette seconde partie délaisse un peu trop l’humour à mon goût, en tout cas l’humour qui m’avait plu dans la 1ère partie du film, pour retrouver un côté un peu trop naïf propre aux contes de Noël.
D’où ma nette préférence pour la première partie du long-métrage. Maintenant, c’est vrai que l’humour c’est très subjectif, chacun a le sien. Donc peut-être que d’autres préféreront largement l’humour de la seconde partie du film.
En ce qui concerne le casting, eh bien les différents membres de la famille Tuche sont toujours aussi bien interprétés par les différentes actrices et différents acteurs.
Maintenant, on m’avait beaucoup vendu la performance d’Isabelle Nanty, qui interprète donc à la fois Cathy Tuche et sa sœur, Maguy. Eh bien je dois avouer que je suis un peu resté sur ma faim. Je ne dis pas qu’Isabelle Nanty joue mal, loin de là. Mais en fait le personnage de Maguy reste énormément en retrait. Les seules fois où elle fait preuve de personnalité, c’est lorsqu’elle se rapproche de sa sœur adoptant donc une façon d’être similaire…
Je n’ai donc pas spécialement eu l’impression de voir Isabelle Nanty jouer deux rôles radicalement opposés alors que c’est précisément ça qui est intéressant lorsqu’on voit un acteur jouer deux personnages différents dans un seul et même film (par exemple, Christian Clavier dans Les Visiteurs).
Très sincèrement, je ne vais pas avoir beaucoup plus de choses à dire sur Les Tuche 4. Il y a des moments très sympa, mais globalement, je dirais que je n’ai pas passé un mauvais moment, sans pour autant dire que j’ai été autant agréablement surpris que devant le 3ème opus.
Il n’y a rien de particulier à noter sur la mise en scène et l’intrigue reste très classique. Le casting continue à faire le travail avec passion. Et en ce qui concerne l’humour, eh bien ça a bien fonctionné sur moi durant la première partie du film, un peu moins durant la seconde partie.
Donc, oui j’ai trouvé Les Tuche 4 plutôt sympa, mais sans plus. Si vous avez bien aimé les 3 premiers films, voyez celui-ci, il vous plaira peut-être autant. Si vous n’êtes pas fan de la franchise, vous pouvez passer votre chemin.
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