Comédie fantastique franco-belge, sortie en 2022, réalisée par Quentin Dupieux, avec Alain Chabat, Léa Drucker, Anaïs Demoustier, Benoît Magimel…
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Synopsis :
Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence.
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler du nouveau film de Quentin Dupieux : Incroyable mais vrai.
Il s’agit donc d’une comédie, réalisée par Quentin Dupieux, donc on peut facilement se douter que ça va être particulièrement décalé.
Pour être honnête, je crois bien n’avoir jamais vu de films de ce cinéaste auparavant. Je connais leur existence évidemment, j’ai vu pas mal de retours sur eux. J’ai donc compris qu’on était face à un réalisateur qui a vraiment son propre univers et qui propose des projets très décalés. Faudra vraiment que j’essaie de voir ses longs-métrages précédents, parce qu’au fond, il a toutes les caractéristiques pour m’intéresser…
Ce qui m’a rendu curieux pour le film dont il est question aujourd’hui, c’est surtout son casting (j’adore Alain Chabat, mais le reste du casting donnait envie aussi). Je dois dire que le synopsis m’intriguait énormément aussi.
Je me suis donc dit que c’était une bonne occasion pour moi d’essayer le cinéma de Quentin Dupieux.
C’est avec beaucoup de curiosité, comme vous pouvez l’imaginer, que j’ai donc été voir au cinéma, en avant-première, Incroyable mais vrai. Et je dois dire avoir passé un bon moment, c’était vraiment une bonne surprise.
Je ne sais pas si ce film est parfaitement représentatif du cinéma de Quentin Dupieux, à vous de me le dire dans les commentaires. Mais en tout cas, ce qui est certain, c’est qu’en effet c’est vraiment décalé.
Si le synopsis insiste vraiment sur l’histoire de la trappe, il y a en réalité une seconde intrigue qui vient se greffer au récit (je viens juste de réagir que le terme « greffer » est très approprié dans le cas présent). Les deux intrigues sont toutes aussi dingues l’une que l’autre… Mais ce que j’ai vraiment apprécié, ce que le film ne se contente pas que d’être fou…
Il ne nous propose pas une histoire totalement à côté de la plaque juste pour le plaisir de l’être… En réalité, il y a un vrai fond. On comprend facilement où le film veut nous emmener, quel message il veut nous apporter. Et les deux intrigues portent le même message, mais ne l’aborde pas de la même façon, ni même du point de vue, ce qui est d’autant plus intéressant.
Sans rentrer trop dans le détail, en fait, le film va nous parler de l’acceptation de soi-même, de l’influence que peut avoir le regard des autres sur soi-même, et finalement de notre rapport face au vieillissement de notre corps…
Le long-métrage va traiter ça de plusieurs manières différentes, en restant constamment dans un esprit complètement décalé, dans une sorte de surréalisme complètement fou.
Ça amène une forme d’humour que j’apprécie beaucoup (même s’il y a tout de même quelques blagues en dessous de la ceinture que je n’aime pas trop, ça passe pas trop mal malgré tout), dans un long-métrage qui sait avoir du sens malgré tout.
Le casting est vraiment très bon. Le film est principalement porté par un quatuor absolument parfait (Alain Chabat, Léa Drucker, Anaïs Demoustier et Benoît Magimel).
J’ai bien aimé aussi la prestation de Stéphane Pezerat, qui joue l’agent immobilier.
Les personnages de Marie (interprétée par Léa Drucker) et Gérard (interprété par Benoît Magimel) sont surement les plus intéressants du film. En fait, c’est tout simplement parce qu’ils sont directement concernés par les thématiques dont je parlais précédemment.
Autant Gérard a un traitement extrêmement comique, en montrant un personnage vraiment beauf, autant Marie a un traitement un peu plus dramatique.
Jeanne, interprétée par Anaïs Demoustier, va peut-être manquer un peu de développer.
Mais, en tant que spectateur, c’est vraiment le personnage joué par Alain Chabat (qui se nomme tout simplement Alain) qui va être celui auquel on va le plus s’attacher…
Tout simplement parce que lui-même est placé dans une posture de spectateur dans ces récits. Il assiste à l’obsession de ses proches pour l’image qu’ils renvoient d’eux, tout en étant complètement largué par leurs comportements.
Éventuellement, si je devais émettre une réserve, ça concernerait la partie finale du long-métrage, où je ne suis pas certain d’avoir compris ce qu’il a voulu faire à ce moment-là.
En fait, le film se met soudainement à nous montrer une succession de petites scénettes avec une petite musique très sympa.
Alors sur le coup, je me suis dit que c’était une simple manœuvre pour aller faire un saut dans le temps rapide tout en nous montrant rapidement ce qui s’est passé entre deux parties du film… En plus, on s’apercevait qu’on n’avait même pas besoin de plus pour comprendre très clairement ce qui se déroulait sous nos yeux.
Puis au bout d’un moment, je me suis fait la réflexion que ces scénettes commençaient à trainer en longueur… Avant de me rendre compte que cette séquence était en réalité l’acte final du film…
Comme si à partir d’un moment précis, il avait eu la flemme d’aller plus loin et il avait donc décidé d’expédier la conclusion de son récit… Ou alors le studio a été voir Quentin Dupieux pour lui dire « écoute ton film est cool, mais là faut le finir, plus d’1h15 c’est trop long… ».
Je ne sais donc pas les raisons d’une telle fin, mais c’est vrai que j’ai trouvé ça assez particulier.
En tout cas, voilà ce que j’avais à dire sur Incroyable mais vrai. Ça reste malgré tout une bonne surprise. Sincèrement, ça me donne envie de voir d’autres films de Quentin Dupieux.
J’ai bien aimé l’esprit général du long-métrage, j’aime bien son style d’humour. Le message porté est intéressant et intelligemment amené. Le casting est absolument parfait. Les personnages sont plutôt bien développés.
Donc, de manière générale, j’ai passé un bon moment devant Incroyable mais vrai. Je vous recommande vivement de le découvrir au cinéma.
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