Film fantastique américain, sorti en 2022, réalisé par Paul Feig, avec Sofia Wylie, Sophia Anne Caruso, Laurence Fishburne, Kerry Washington…
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Synopsis :
À Gavaldon, deux filles pas comme les autres, Sophie et Agatha, partagent la même passion pour les mondes enchantés. Sophie, couturière aux cheveux blonds, rêve d'échapper à sa morne existence pour devenir princesse, tandis qu'Agatha, avec son esthétique plus austère et sa mère excentrique, a l'étoffe d'une sorcière. Une nuit, sous une lune rouge sang, une force irrésistible emporte les deux amies jusqu'à l'École du Bien et du Mal, l'endroit où tous les contes de fées commencent vraiment. Une fois sur place, rien ne se passe comme elles l'auraient voulu : Sophie est catapultée à l'École du Mal dirigée par la très chic Lady Lesso à la langue acérée, et Agatha débarque à l'École du Bien supervisée par la gentille et solaire professeure Dovey...
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour rattraper le film L’école du bien et du mal.
Il s’agit donc d’un film fantastique, sorti sur Netflix en octobre 2022. C’est surtout l’adaptation du roman du même nom, écrit par Soman Chainani et publié en 2013.
Le long-métrage a un peu fait parler de lui lors de sa sortie sur Netflix, et a donc attiré mon attention. J’étais assez curieux d’en savoir plus, et j’ai donc décidé de le regarder.
Et je dois dire que je n’ai pas vraiment accroché à ce que j’ai vu.
Déjà, il faut le dire, pour un tel film, 2h27 ça peut être assez long, surtout quand la première moitié du long-métrage consiste à poser des bases aussi chancelantes. Parce que c’est bien ça le problème, tout le début du film est vraiment mauvais.
Je vais essayer de résumer tous les défauts de cette première partie en allant vite.
Déjà, on va parler de la réalisation. Je n’ai que rarement vu des scènes d’action aussi mal réalisées et mal montées… C’est simple : c’est totalement impossible de suivre et de comprendre correctement les scènes d’action dans ce film (et là ça commence dès l’introduction, mais ça continue sur l’ensemble du long-métrage). Les effets spéciaux sont aussi extrêmement mal réalisés.
Et donc, concernant la première moitié du film plus précisément, qui doit donc poser les bases de ce que va nous raconter ensuite le récit, on a une intrigue vue et revue, donc forcément, très prévisible. Même les dialogues ne sont pas forcément bien écrits, ils sont même parfois particulièrement idiots.
Ce qui n’aide pas forcément le jeu du casting qui est vraiment très mauvais par moments.
C’est d’autant plus embêtant qu’il y a pourtant de grands noms à l’affiche de ce film : Laurence Fishburne, Kerry Washington, Charlize Theron, Michelle Yeoh… Je ne sais pas pourquoi ils sont venus se perdre ici, mais c’est assez triste à voir…
Il y a juste Cate Blanchett qui arrive à limiter la casse en se contentant de prêter sa voix à la narration (dans une imitation presque parfaite de sa narration dans Le Seigneur des Anneaux).
Donc forcément, vous pouvez imaginer à quel point c’est compliqué de rentrer dans un film avec des bases aussi chancelantes. C’est vraiment dommage, parce que sincèrement, dès lors que l’histoire débute enfin (ce qui met beaucoup trop longtemps à arriver), on se rend compte qu’il y avait un véritable potentiel.
Toute cette réflexion autour de la véritable nature des notions de bien et de mal dans les contes qui nous ont suivis durant notre enfance était véritablement intéressante. Même si on pouvait facilement deviner où cette réflexion allait nous emmener, le film avait au moins le mérite de poser une question pertinente sur les valeurs que nous inculquent les contes pour enfants, et sur leur moralité, réelle ou non.
Même l’idée de prendre comme personnages des enfants des protagonistes très connus de contes populaires de notre enfance n’est pas inintéressante. Bon, il faut tout de même dire que ça a déjà été fait. Je serais même tenté de dire que ça fonctionnait mieux chez Disney…
Je ne suis pas particulièrement fan non plus des différents choix musicaux venus ambiancer le long-métrage.
Je ne vais pas avoir beaucoup plus de choses à dire sur L’école du bien et du mal. Vous comprendrez facilement que je n’ai pas vraiment aimé ce long-métrage.
Et pourtant, je pense sincèrement qu’il y avait du potentiel sur l’idée de base. Une réflexion plus poussée et peut-être mieux maîtrisée autour des concepts du bien et du mal dans les contes aurait pu être très intéressante.
Mais ici, le résultat final est à la fois mal construit, mal réalisé, mal monté, et mal écrit. Les bases sont trop chancelantes pour me permettre de rentrer vraiment dans le récit. Je suis donc passé totalement à côté du film.
Je ne vous recommanderai donc pas L’école du bien et du mal.
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