Comédie romantique française, sortie en 2022, réalisée par Nils Tavernier, avec Dadju, Karidja Touré, Djimo, Nick Mukoko…
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Synopsis :
Dadju se rend à Kinshasa, la ville de son enfance, pour donner un concert dans quelques jours. Laetitia, une de ses plus grandes fans, rêve d’y assister mais le concert affiche complet. Elle supplie alors son père de jouer des connexions de son patron Yavan, un puissant et riche homme d’affaires, pour lui trouver des places. Celui-ci convainc Dadju de se produire pour un concert privé dans sa propriété, espérant ainsi séduire la sœur de Laetitia, l’envoûtante Ima. Mais pendant le concert, le coup de foudre est immédiat pour Dadju qui ne quitte plus Ima des yeux…
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour rattraper le film Ima.
Il s’agit donc d’un long-métrage vendu comme une comédie romantique. Alors, romantique : oui. Comédie, je cherche toujours à quel moment c’est censé l’être…
En tout cas, la particularité de ce film, mis à part qu’on ne sache pas dans quelle catégorie le ranger, c’est qu’il met en scène comme personnage principal le chanteur à succès Dadju, dans son propre rôle.
Nous avons donc un personnage public bien réel, interprété par lui-même, dans un récit purement fictionnel.
Le point qui confirme que cette histoire est de la pure fiction, c’est que Dadju est présenté par le film comme un jeune chanteur célibataire, alors que dans la réalité, il est marié et père de plusieurs enfants.
Mais bon, vu l’histoire que souhaite nous raconter le long-métrage, ça aurait posé un sérieux problème de présenter Dadju comme un père de famille…
En tout cas, ce film était un véritable objet de curiosité à mes yeux.
N’ayant pas pu le voir au cinéma, j’ai décidé de rattraper Ima à sa sortie en VOD. Et qu’est-ce que c’était mauvais… C’est bien simple, il n’y a strictement rien à sauver. Ça faisait longtemps que je n’avais plus vu de film aussi affligeant.
On a un scénario extrêmement cliché et ridicule, rempli de facilités scénaristiques énormes, rendant le tout incohérent.
Je pourrais prendre comme exemple des informations que des personnages ont alors qu’ils ne sont pas censés les avoir. Il y a notamment une scène où l’un des antagonistes traquant Dadju le retrouve sans qu’on sache comment il a fait, et arrive à prendre des photos de face et très nette de lui, sans même que le chanteur ne le remarque…
Et cela nous amène donc à une mise en scène digne d’un web-film amateur. Et encore, ce genre de film réalisé par des amateurs est souvent plus digne d’intérêt et plus méritant que ce truc qu’on a osé diffuser dans des salles de cinéma sur grand écran.
Ici on a un montage extrêmement mal foutu. Rendez-vous compte qu’ils ont réussi l’exploit à caser la conclusion de l’intrigue dans une scène mi-générique… Faut le faire quand même.
Il y a des plans extrêmement mal réalisés et mal construits. Les scènes d’action et de course-poursuite sont ridicules.
Il y a quand même un plan où la caméra est posée sur le sol pour que les voitures en pleine course-poursuite passent au-dessus d’elle. Sauf que lorsque les voitures viennent de passer, l’éclairage venant du ciel aveugle littéralement le spectateur.
L’équipe de professionnels, ayant conçu ce film censé être professionnel, avec des équipements professionnels, a réussi l’exploit à ne même pas faire correctement la mise au point de la lumière dans la séquence en question. Cela démontre parfaitement à quel point ce long-métrage est bâclé.
On a au milieu de tout ça un casting complètement largué, qui peine à rendre cette histoire crédible. On peut même se demander s’ils y croient véritablement eux-mêmes.
Je ne suis pas un énorme fan de la musique de Dadju, mais il faut tout de même lui reconnaître certaines qualités. Je me dis qu’il aurait clairement mieux fait de se contenter de sa carrière de chanteur, plutôt que de s’essayer au cinéma.
Même Karidja Touré, que j’ai pourtant appréciée dans plusieurs films, peine à convaincre ici.
Alors, j’ai entendu certaines personnes défendre ce film en expliquant que la musique de Dadju le rendait plus agréable à suivre, et était même l’argument principal pour vendre le long-métrage.
C’est vrai que plusieurs films musicaux sont justement sauvés en grande partie par leurs musiques, alors même que les récits sont souvent assez basiques. Pour autant, comme je le disais, je ne suis pas un énorme fan de la musique de Dadju. Donc clairement, ce n’est pas cela qui va sauver le film à mes yeux.
Voilà ce que j’avais à dire aujourd’hui sur Ima. C’est très mauvais, tout simplement. Il n’y a vraiment rien à sauver dans cette production franchement affligeante.
La mise en scène n’est pas digne d’un tel projet destiné aux salles de cinéma. Le scénario est ridicule de bout en bout. Le casting est complètement largué.
Je n’ai vraiment pas apprécié Ima. Je ne vous le recommande absolument pas.
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