Vu le 30 juin, au cinéma :
Comédie française, sortie en 2023, réalisée par Pierre-François Martin-Laval, avec Christian Clavier, Isabelle Nanty, Jennie-Anne Walker, Roby Schinasi…
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Synopsis :
Instituteur à la retraite, Robert Poutifard n'a plus qu'une idée en tête : se venger de ses anciens élèves qui ont gâché sa vie ! Pour l’aider à mettre en place son plan diabolique, il a la meilleure des complices à ses côtés... sa maman. Ensemble, ils vont leur en faire voir de toutes les couleurs ! La vengeance est un plat qui se mange froid, et Robert Poutifard leur prépare une vraie surprise du chef.
Eh bien pour conclure ce mois de juin, quoi de mieux qu’une petite comédie populaire comme la France en a le secret ?
Les Vengeances de Maître Poutifard c’est donc la nouvelle réalisation de Pierre-François Martin-Laval, alias Pef.
J’ai vu plusieurs de ses films. La plupart du temps, on est sur quelque chose d’assez sympathique, sans plus. Ça se regarde sans déplaisir, tout simplement.
J’étais donc assez curieux de voir ce nouveau film. J’ai été voir Les Vengeances de Maître Poutifard au cinéma. Et pour résumer, c’est dans la lignée de ce que le cinéaste nous a proposé jusqu’ici. C’est sans grande ambition. Ce sera vite oublié. Mais surtout, il tient les promesses établies par la campagne marketing, ça se regarde pour passer un petit moment sympathique.
Globalement, on est sur une œuvre assez familiale et fantaisiste, où l’humour passe surtout par l’absurde.
Pourquoi pas. C’est un parti pris comme un autre. Dans le domaine de l’humour, il n’y a pas une formule meilleure qu’une autre. Ça dépendra surtout de notre sensibilité en matière d’humour.
Par instants, ça devient même très enfantin. Et en même temps, le matériel promotionnel ne nous a pas menti à ce sujet.
Personnellement, il y a certaines scènes qui m’ont fait sourire. La séquence dans la banque a même réussi à me faire vraiment rire. Là pour le coup, on est totalement sur un type d’humour qui me plaît bien. D’autres passages ont moins marché sur moi. Après, encore une fois, ça dépendra vraiment de nos types d’humour respectifs.
Au bout du compte, j’ai bien aimé la petite morale à la fin du long-métrage. Elle vient donner un peu de sens à un film qui jusqu’alors était davantage tourné vers de l’absurde.
Le casting est dans l’ensemble très correct. Christian Clavier nous fait du Christian Clavier. J’ai beaucoup aimé la prestation d’Isabelle Nanty dans le rôle de la mère du personnage joué par Christian Clavier (alors que l’actrice a 10 ans de moins que Clavier…).
En dehors de ça, il n’y a rien de particulier à noter. On reste sur une réalisation assez scolaire.
On passe un moment assez sympathique devant Les Vengeances de Maître Poutifard, même s’il ne sera sûrement pas inoubliable.
Vu le 28 juin, au cinéma :
Film d’aventures américain, sorti en 2023, réalisé par James Mangold, avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, Boyd Holbrook…
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Synopsis :
1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l'estimé docteur Jones, professeur d'archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.
Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée…
Alors aujourd’hui, on parle d’un film vendu comme un événement assez important cette année : Indiana Jones et le Cadran de la destinée, la conclusion des aventures du plus célèbre des aventuriers.
Pour ce nouveau volet de la saga, Steven Spielberg laisse les manettes à James Mangold. Ce changement ne m’a pas particulièrement dérangé dans la mesure où jusqu’ici j’ai bien aimé tous les films que j’ai vus de ce cinéaste.
Je ne suis pas un énorme connaisseur de la saga consacrée à Indiana Jones. J’ai vu tous les épisodes au moins une fois, mais ils ne m’ont pas forcément laissé un souvenir impérissable (hormis quelques séquences particulièrement marquantes).
Mais j’avoue que la promesse d’assister à la fin de cette saga me donnait vraiment envie de voir ce dernier volet.
J’ai donc été voir Indiana Jones et le Cadran de la destinée au cinéma. Je dois donc dire que je l’ai trouvé très sympathique et très efficace, même si je ne retrouve pas l’aspect événementiel promis par la fin de la saga.
Sincèrement, si on ne m’avait pas annoncé à la fin que ça serait le dernier volet de la franchise, ce n’est pas en découvrant le long-métrage que je l’aurais deviné. On est sur une simple aventure de plus au final.
Une aventure très efficace. Qui va nous proposer une bonne dose d’aventures comme j’aime voir au cinéma. On passe par de nombreux décors et environnements différents. On explore la mythologie antique en abordant des thèmes assez intéressants (qui auraient cependant pu être davantage développés). On a des scènes d’action franchement efficaces.
Maintenant, on reste sur une intrigue qui ne va pas chercher à prendre beaucoup de risques. Elle va se contenter de cocher toutes les cases pour plaire aux fans des films d’aventures, surtout aux fans d’Indiana Jones évidemment. Et sur ce point-là, ça fonctionne, il faut être honnête. Mais, ça ne va pas aller chercher beaucoup plus loin.
Et honnêtement, si en cas de succès on m’annonce un sixième opus ou des spin-offs, je ne serais même pas surpris.
Le casting est dans l’ensemble très bon. Mais là encore, il y a peu de risques.
L’exemple de Mads Mikkelsen est très parlant. Il est excellent dans son rôle, mais en fait on sait depuis longtemps qu’il est excellent dans ce type de personnages. On pourra citer Boyd Holbrook qui tient ici un rôle très similaire à celui qu’il avait dans le film Logan (déjà réalisé par James Mangold). Même Thomas Kretschmann occupe ici un tout petit rôle, mais un rôle en tout point semblable à celui qu’il avait dans Avengers 2.
En fait, le casting est assez révélateur sur l’ensemble du film. C’est très efficace, mais ça ne prend pas de risque. Finalement, le long-métrage coche toutes les cases pour fonctionner à la perfection, sans s’éloigner du cahier des charges.
Ça n'amoindrit pas les qualités de l'œuvre, mais il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’un long-métrage très calibré.
Maintenant, on retrouve avec grand plaisir Harrison Ford qui est toujours aussi parfait dans ce rôle emblématique d’Indiana Jones (le contraste entre sa version jeune et sa version actuelle est assez frappant).
Mais il faut avouer que Phoebe Waller-Bridge n’est pas loin de lui voler la vedette à plusieurs reprises.
Dans l’ensemble, la réalisation est plutôt bonne. Le rajeunissement numérique dans la scène d’introduction n’est pas toujours bien fait. Mais en dehors de ça, rien ne m’a choqué en matière d’effets spéciaux.
John Williams sort (pour la énième fois) de sa retraite pour composer la musique de ce nouvel Indiana Jones. Et très sincèrement, autant les musiques issues des films précédents nous emmènent instantanément avec elles, autant les nouvelles musiques ne m’ont pas particulièrement impacté.
Je pense avoir dit tout ce que j’avais à dire sur Indiana Jones et le Cadran de la destinée. Le long-métrage est très calibré, mais il n’en est pas moins très efficace. J’ai donc malgré tout passé un très bon moment devant ce nouvel épisode. Je vous le recommande avec plaisir.
Vu le 20 juin, en streaming sur Prime Video :
Film policier français, sorti en 2022, réalisé par Olivier Marchal, avec Sofia Essaïdi, Alberto Ammann, Assaâd Bouab, Simon Abkarian…
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Synopsis :
Sara, cheffe de la brigade des stupéfiants de la police de Toulouse, enquête sur un go-fast entre l'Espagne et la France, au sein duquel son ancien amant, Raynal, est infiltré. Elle découvre rapidement que son affaire est liée au meurtre de deux adolescents dans un hôpital Parisien, dont s’occupe Richard, le chef de la police criminelle locale. Obligés de collaborer pour retrouver le meurtrier et arrêter le go-fast, Sara et Richard se retrouvent plongés dans une course contre la montre haletante sur les routes espagnoles et françaises alors que leur attirance l’un pour l’autre grandit.
Alors, je vous préviens tout de suite : ça va aller très vite.
Overdose, c’est donc un film policier et d’action français, sorti en novembre 2022 sur Prime Video.
C’est la nouvelle réalisation d’Olivier Marchal. Ce cinéaste nous a habitués jusqu’ici à des polars, saupoudrés d’action, plutôt efficaces.
Personnellement, c’est un genre qui, lorsqu’il est maîtrisé, peut donner des divertissements assez sympas à découvrir. Mais je m’en méfie toujours un peu quand même. En effet, ça reste un genre très calibré, et si les auteurs qui s’en emparent n’arrivent pas à nous apporter leurs propres touches personnelles, ça peut vite devenir redondant et sans saveur.
Ici, ce qui m’a interpellé en plus du nom d’Olivier Marchal, c’est le casting plutôt bien rempli. J’ai donc regardé Overdose sur Prime Video. Et j’ai trouvé ce long-métrage plutôt sympa, sans plus.
En fait, on tombe dans l’un des problèmes que je citais précédemment. Oui, c’est sympa, mais au final, il n’y a rien qui permet à ce film-ci de se démarquer.
C’est un polar d’action comme un autre que j’aurais sûrement vite oublié. En fait, l’intrigue principale est assez simpliste. Des mafieux vont organiser un go fast. Des policiers vont tenter de les intercepter en réalisant un grand coup de filet… Avec des indics, des flics infiltrés, des règlements de comptes… Enfin tout ce qui fait un film de ce genre quoi…
Sauf qu’à côté de tout ça, il y a une petite sous intrigue, assez sombre d’ailleurs, qui aurait presque pu être plus intéressante que l’intrigue principale. Presque seulement. Parce qu’elle part d’un quiproquo absolument délirant.
Et le problème de l’ensemble, c’est qu’on se retrouve avec trois unités de police différentes. Ils vont finir par bosser ensemble au bout du compte, mais ça fait quand même beaucoup de personnages. Beaucoup trop…
Au bout d’un moment, j’avais un peu du mal à situer certains protagonistes. Quel est son nom ? De quelle unité fait-il partie ? Dans quelle ville travaille-t-il déjà ? C’est un peu le bazar par moments… Et je ne parle même pas du développement de personnage qui est totalement absent.
Autrement, les scènes d’action sont vraiment efficaces, ça se suit agréablement. Les rebondissements sont globalement prévisibles, mais certains sont assez osés.
Le film arrive à divertir pendant près de 2h… ça aurait pu être beaucoup mieux, mais ça reste globalement plutôt correct…
Overdose est un film à voir au moins une fois pour se divertir pendant 2h. Mais il ne marquera surement pas les mémoires.
Vu le 19 juin, en streaming sur Netflix :
Thriller américain, sorti en 2023, réalisé par Scott Cooper, avec Christian Bale, Harry Melling, Gillian Anderson, Lucy Boynton…
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Synopsis :
Un commissaire à la retraite recrute un brillant cadet de West Point appelé Edgar Allan Poe pour qu'il l'aide à résoudre un meurtre atroce à l'Académie militaire américaine.
The Pale Blue Eye est un film sorti sur Netflix en janvier dernier.
Je dois avouer qu’il m’intriguait un peu.
D’une part, j’aimais bien l’ambiance qui semblait se dégager de ce long-métrage. Et d’autre part, le casting me plaisait bien.
Christian Bale, Gillian Anderson, Charlotte Gainsbourg, Toby Jones, Timothy Spall… De beaux noms, rejoints par Harry Melling que je connais surtout parce qu’il a joué dans la saga Harry Potter (tout comme Toby Jones et Timothy Spall d’ailleurs). Il y interprétait Dudley Dursley, le cousin du jeune sorcier.
Autant dire que, même s’il avait un rôle assez important dans l’univers d’Harry Potter, ce n’est pas avec celui-ci qu’il a eu l’opportunité de nous montrer l’étendue de son talent. Mais depuis quelques années, après une métamorphose physique assez incroyable, il revient doucement mais sûrement sur le devant de la scène. Et les retours sur son jeu sont globalement positifs.
J’ai donc regardé The Pale Blue Eye sur Netflix avec une certaine curiosité. Et je dois dire être dans l’ensemble très satisfait de ce que j’ai vu.
Alors, on n’est pas non plus sur une intrigue absolument incroyable. Surtout qu’il y a plusieurs rebondissements que j’avais vus venir à l’avance… Mais le récit se suit tout de même sans ennuie.
L’atmosphère est vraiment réussie et a su m’accrocher durant toute la durée du film.
On est sur quelque chose d’assez sombre et dramatique. Les meurtres sur lesquels enquêtent Augustus Landor et Edgar Allan Poe, joués par Christian Bale et Harry Melling, sont des meurtres à la fois d’une grande violence et remplis de mystère…
Jusqu’au bout, on peut se demander où va nous emmener cette enquête. S’agit-il simplement d’un meurtre motivé par des raisons terre à terre (vengeance, querelles amoureuses) ? Ou s’agit-il plutôt d’un meurtre lié à des motivations plus mystiques et religieuses ? Cette question permet à l’intrigue d’être vraiment prenante.
La réalisation de Scott Cooper est vraiment maîtrisée.
Le casting est absolument parfait. Le duo principal, Christian Bale/Harry Melling, est tout simplement impressionnant.
Autrement, je ne vois pas de gros défauts à noter. Hormis quelques événements un peu prévisibles comme je le disais précédemment.
Je suis donc très satisfait de The Pale Blue Eye. C’est un film que je vous recommande vivement.
Vu le 13 juin, au cinéma, en avant-première :
Film de super-héros américain, sorti en 2023, réalisé par Andy Muschietti, avec Ezra Miller, Michael Keaton, Sasha Calle, Michael Shannon…
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Synopsis :
Les réalités s’affrontent dans THE FLASH lorsque Barry se sert de ses super-pouvoirs pour remonter le temps et modifier son passé. Mais ses efforts pour sauver sa famille ne sont pas sans conséquences sur l’avenir, et Barry se retrouve pris au piège d’une réalité où le général Zod est de retour, menaçant d’anéantir la planète, et où les super-héros ont disparu. À moins que Barry ne réussisse à tirer de sa retraite un Batman bien changé et à venir en aide à un Kryptonien incarcéré, qui n’est pas forcément celui qu’il recherche. Barry s’engage alors dans une terrible course contre la montre pour protéger le monde dans lequel il est et retrouver le futur qu’il connaît. Mais son sacrifice ultime suffira-t-il à sauver l’univers ?
Voilà le film que j’attendais le plus en ce mois de juin 2023 : The Flash.
Le film qui devait réunir le multiverse de DC afin de mettre un terme au DCEU initié par Zack Snyder avec Man of Steel avant de lancer le nouvel univers partagé DC mené par James Gunn et Peter Safran.
Autant pour dire que pour le passionné de l’univers de DC Comics et de ses adaptations que je suis, j’avais de grosses attentes envers ce film.
Entre la responsabilité qu’il portait vis-à-vis de l’avenir des adaptations de cet univers et le retour de figures emblématiques de DC (avec en tête Michael Keaton qui reprend son rôle de Batman plus de 30 ans après Batman, Le Défi…), The Flash faisait vraiment figure d'événement…
Un événement assombri par les différentes polémiques autour de l’acteur principal, Ezra Miller, ainsi que par les différents changements à la tête de DC Studios. Ce dernier point ayant entrainé par mal de changement sur la direction que prenait le projet…
Je dois aussi avouer que je m’inquiétais énormément devant les différentes bandes-annonces et devant la communication autour de ce film.
Entre les bandes-annonces qui dévoilaient des images bâclées et la communication qui en faisait beaucoup trop, j’avais de grandes craintes avant de découvrir The Flash au cinéma.
Je suis malgré tout allé le voir en avant-première. Et donc, c’était sympa, sans plus…
Pour être honnête, le fan de DC Comics que je suis va vous dire que le film est une dinguerie. C’est plus qu’un simple film The Flash, c’est un film DC Comics. Il y a pas mal de petites surprises (qui ne prennent pas tant de place que ça au final…).
Maintenant, il faut être sincère, si je le regarde avec un œil de fan de cinéma, tout simplement, eh bien le film sait être sympa. Mais dans l’ensemble, si on enlève le fan service, il reste un film de super-héros relativement banal, dans l’air du temps, avec ses qualités et ses défauts.
Moi qui trouvais le Flash du DCEU un peu trop immature, eh bien j’ai pu me réconcilier avec lui lors de la seconde partie du film. En fait, lorsque Barry Allen est confronté à sa version jeune, il est obligé de prendre en maturité et de se positionner en une sorte de mentor. Eh bien là, on a un Flash beaucoup plus mature et plus intéressant à suivre…
Il faut être honnête, Ezra Miller est vraiment bon dans ce rôle. Même si je dois avouer que la scène où il est abordé par de jeunes groupies m’a mis un peu mal à l’aise (je vous laisse aller voir les différents faits donc l’acteur a été accusé…).
Le Batman de Michael Keaton m’a réellement impressionné. Je m’inquiétais de le voir être ridiculisé. Eh bien ce n’est absolument pas le cas.
La Supergirl de Sasha Calle est vraiment excellente. J’aurais bien aimé la voir un peu plus, même si elle ne pouvait pas être autant développée que si elle avait eu son propre film solo.
Maintenant, on a une intrigue extrêmement simpliste, remplie de facilités scénaristiques, avec un concept tiré par les cheveux. Je serais presque tenté de dire que le récit n’aboutit à rien… Si les personnages avaient été moins idiots, en particulier Barry Allen, le film aurait été conclu en 10 minutes… En fait, c’est le même problème que Spider-Man : No Way Home…
Concernant les effets spéciaux, gros point noir des bandes-annonces, certains sont très corrects, d’autres sont particulièrement laids… La scène du sauvetage des bébés de la maternité, en plus de n’être absolument pas crédible (les bébés auraient tous dû mourir à cause du sauvetage de Flash…), elle est vraiment immonde à voir… J’ai rarement vu des images de synthèse aussi moches… Les bébés faisaient presque peur.
L’humour c’est pareil. Par moments ça fonctionne plutôt bien. À d’autres moments, c’est une forme d’humour que je n’apprécie pas vraiment.
Je ne vais pas m’étendre davantage sur The Flash.
Le fan de DC Comics que je suis a vraiment passé un super moment. Maintenant, en tant que passionné de cinéma, je dois reconnaître aussi qu’il y a pas mal de défauts. Finalement, c’est un film de super-héros dans la moyenne…
Qui ne donne même pas d’indication sur l’avenir de l’univers DC au cinéma. Enfin j’espère qu’il n’en donne pas, car autrement l’avenir de DC au cinéma risque de ressembler à une grosse blague…
En tout cas, je recommande ce film pour ce qu’il est un divertissement assez sympa… Même si j’ai peur qu’il soit trop tourné vers les fans de DC Comics pour toucher un large public.
Vu le 12 juin en streaming, sur Netflix :
Film fantastique américain, sorti en 2022, réalisé par Francis Lawrence, avec Jason Momoa, Marlow Barkley, Chris O'Dowd, Kyle Chandler…
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Synopsis :
Accompagnée d'un hors-la-loi extravagant, une jeune orpheline intrépide voyage dans le monde des rêves pour trouver une perle qui exaucera son vœu le plus cher.
La Petite Nemo et le Monde des rêves, c’est un film dont j’ai entendu parler à peine quelques jours avant sa sortie sur Netflix, en novembre dernier.
Entre les retours relativement positifs, la présence de Jason Momoa au casting et celle de Francis Lawrence à la réalisation, j’étais assez curieux de le découvrir. J’ai donc enfin réussi à prendre le temps de le regarder sur Netflix. Et je dois dire que je l’ai trouvé assez sympathique.
C’est un divertissement à la fois fantaisiste et féérique. Et pourtant, le point de départ est assez dramatique. Mais c’est justement cela qui fait que j’ai globalement apprécié le long-métrage. Ce mélange des genres, entre émotions dramatiques et émerveillement, comme on pouvait voir dans des films comme Harry Potter, Le Roi Lion, Le Monde de Narnia, Hook, bref : des films qui ont bercé mon enfance…
Jason Momoa nous livre une prestation assez folle. Je m'étais déjà fait cette réflexion devant le dernier Fast & Furious, mais certaines de ses mimiques me font un peu penser à Johnny Depp, notamment dans Pirates des Caraïbes.
La jeune Marlow Barkley nous livre une prestation très correcte aussi.
Les effets spéciaux sont globalement bien réalisés. Sincèrement, j’ai vu bien pire ces derniers temps.
Le récit traîne peut-être un peu trop en longueur par instants. Mais il aborde des thèmes intéressants et les illustre avec de très beaux visuels.
J’ai donc passé un agréable moment devant La Petite Nemo et le Monde des rêves. Je vous le recommande avec plaisir.
Vu le 12 juin au cinéma :
Biopic français, sorti en 2023, réalisé par Virginie Verrier, avec Garance Marillier, Émilie Dequenne, Fred Testot, Alban Lenoir…
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Synopsis :
Marinette Pichon a le foot dans la peau dès son plus jeune âge. Élevée par une mère courageuse qui doit faire face à un mari violent, elle surmonte les difficultés et se forge une détermination sans faille. Alors qu’elle mène de front petits boulots et carrière sportive, elle est sélectionnée en équipe de France puis repérée par un grand club américain. Marinette débarque alors avec sa mère aux Etats-Unis, poursuivant le rêve de devenir la meilleure joueuse du monde.
Adaptation de la biographie « Ne jamais rien lacher » parue aux éditions FIRST en 2018.
Voilà un film que j’étais assez curieux de voir !
Ce biopic concernant la footballeuse Marinette Pichon avait un énorme argument pour me donner envie de le voir : la présence de Garance Marillier dans le rôle principal. C’est une actrice que j’apprécie beaucoup depuis plusieurs années (depuis le film Grave en fait).
Le sujet a aussi réussi à m’interpeller. Je ne connaissais pas particulièrement cette joueuse de foot, mais le film la vendait comme une personne très importante pour la reconnaissance du foot féminin en France.
J’ai donc été voir Marinette au cinéma avec beaucoup de curiosité. Et je dois dire l’avoir vraiment bien aimé.
Alors, très sincèrement, on est sur un biopic assez scolaire dans sa forme. On pourrait vulgairement parler d’une sorte de fiche Wikipédia sur grand écran. Ce qui va forcément impacter le développement des personnages secondaires. En revanche, celui de Marinette est vraiment réussi. Essentiellement parce que les étapes de sa vie sont bien choisies. Certaines scènes de sa vie d'adulte vont vraiment se positionner en reflet de certaines séquences de sa vie d'enfance.
Le film s'intéresse beaucoup plus à tout ce qu’elle a traversé dans sa vie qu’à ses exploits sportifs en réalité… Finalement, le long-métrage ne va pas particulièrement aborder l’aspect technique du football.
En revanche, il va savoir nous transmettre énormément d'émotions, comme les bons films de sport savent le faire. D’ailleurs, il y a un hommage à peine caché à Rocky, le film de sport par excellence.
Le récit aborde des thèmes assez pertinents, très intéressants et vraiment forts.
Le casting est, dans l’ensemble, très bon. Mais c’est vraiment la prestation absolument parfaite de Garance Marillier que nous allons retenir.
J’ai vraiment passé un bon moment devant Marinette. Je vous le recommande vivement.
Vu le 07 juin au cinéma :
Film d’action et de science-fiction américain, sorti en 2023, réalisé par Steven Caple Jr., avec Anthony Ramos, Dominique Fishback, Lauren Vélez, Dean Scott Vazquez...
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Synopsis :
Transformers : Rise of the Beasts renoue avec l'action et le grand spectacle qui ont séduit des millions de spectateurs à travers le monde. Ce nouveau volet se déroule au cœur des années 90 et nous emmène aux quatre coins du globe. Une toute nouvelle faction de robots Transformers - les Maximals - se joindront aux Autobots dans l’éternelle bataille qu’ils livrent face aux Decepticons.
Le blockbuster de la semaine se nomme donc Transformers : Rise of the Beasts !
Très sincèrement, j’ai un énorme problème avec cette franchise, c’est que je ne sais plus du tout où on en est…
J’ai vu la première trilogie. J’ai bien aimé le premier et le troisième. Le second j’ai beaucoup de mal avec… Je sais que j’ai vu le quatrième aussi. Même si le seul souvenir que j’ai de celui-ci c’est que je ne l’ai pas trouvé dingue.
Et depuis, je ne sais pas du tout où en est la franchise. Je sais qu’un spin-off centré sur Bumblebee avait pour mission de rebooter la saga. Sauf que j’ai l’impression que les films ont finalement gardé en grande partie l’identité visuelle des épisodes précédents…
Il me semble qu’il y a déjà eu un cinquième Transformers aussi, que je n’ai pas vu. Donc j’avoue que je suis un peu perdu sur la situation de cette saga.
En fait, ça me rappelle un peu le cas X-Men. Cette saga aussi a connu trois films plutôt bons, voire très bons, puis a ensuite proposé des spin-offs et d’autres épisodes dont on ne savait pas s’ils étaient pensés comme des prequels ou des reboots…
Bref, j’ai été voir au cinéma ce nouveau Transformers en me demandant ce que j’allais découvrir… Et très sincèrement, j’ai passé un agréable moment devant ce long-métrage.
Alors, ce n’est pas très original. Même sans avoir vu l’intégralité de la saga, je trouve qu’elle a tendance à se répéter. Le scénario est très simpliste et manque cruellement de prise de risque.
Mais à côté de ça, on a de l’action et c’est souvent bien réalisé. Il y a des scènes vraiment épiques (bon, la bataille finale a des allures d’Avengers : Endgame par moments). D’autres séquences sont vraiment fun. Mais il y a aussi de l’émotion. On arrive à s’attacher aux personnages, humains ou robots, et à nous inquiéter pour eux. Donc, clairement ça manque d’originalité, mais en matière de divertissement, je trouve que le contrat est plutôt rempli.
Petit bémol cependant, concernant les effets spéciaux : je les trouvais vraiment réussis pendant une large partie du film, malheureusement, dans l’acte final, ça devient assez moche par instants. Dommage, ça aurait pu être une véritable plus-value par rapport à la masse de blockbusters actuels.
La scène finale m’a donné une info importante sur le rôle de cet épisode dans la franchise Transformers. Je suis assez curieux de voir vers où on va maintenant.
Ah, et pour finir, quelle joie de réentendre MC Solaar dans une salle de cinéma. Très bon choix pour le générique de fin.
En tout cas, j’ai passé un bon moment devant Transformers : Rise of the Beasts. Je vous le recommande si vous souhaitez voir un bon divertissement au cinéma.
Rattrapé le 06 juin, en VOD sur Première Max :
Film d’horreur français, sorti en 2022, réalisé par Barthélemy Grossmann, avec Mathieu Berger, Thalia Besson, Lola Andreoni, Yann Mendy…
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Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Alex est un fan des films Arthur et les Minimoys depuis qu'il est enfant. Pour son anniversaire, ses meilleurs amis lui font la surprise de l'emmener dans la maison abandonnée où le film a été tourné. Aucun d’eux ne se doute alors qu’ils se dirigent vers un piège machiavélique et mortel. Ce qui était autrefois un rêve d'enfant va bientôt se transformer en véritable cauchemar…
Alors sincèrement, ce film-ci je l’ai surtout regardé pour le plaisir de voir par moi-même l’ampleur du désastre… C’était presque une forme de curiosité morbide à ce niveau-là, je dois l’avouer.
En effet, entre l’accueil catastrophique que le public et les journalistes lui ont réservé, et les révélations sur les conditions de production du long-métrage, j’étais curieux de voir si la réputation de ce long-métrage était méritée ou non.
Pas au point de prendre le temps d’aller le voir au cinéma ceci-dit. C’était très clair pour moi que j’attendrai sa sortie en VOD pour le tester.
Et clairement, l’accueil calamiteux qu’Arthur, Malédiction a reçu est plus que mérité.
Déjà, on parle d’un film d’horreur. Eh bien sincèrement, j’attends toujours les séquences où on est censé avoir peur… En même temps, le long-métrage est tellement mal monté qu’il fait plus kitch qu’autre chose. Au-delà de ça, le récit est d’une stupidité rarement vue auparavant… L’écriture est mauvaise. Ce qui n’aide évidemment pas les acteurs qui nous livrent une prestation frôlant l’amateurisme.
Comme je le disais, le film est aussi mal monté et mal réalisé. Bref, il n’y a rien à sauver dans ce long-métrage. Et pourtant l’idée de base aurait pu être intéressante. Mais en effet, Arthur, Malédiction s’avère au final être un ratage total. Je pense qu’on peut passer à autre chose…
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