Vu le 31 août 2023, au cinéma :
Thriller américain, sorti en 2023, réalisé par Robert Rodriguez, avec Ben Affleck, Alice Braga, William Fichtner, J. D. Pardo…
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Synopsis :
Déterminé à retrouver sa fille, le détective Danny Rourke enquête sur une série de braquages qui pourraient être liés à sa disparition. Mais les criminels qu’il poursuit sont bien plus machiavéliques qu’il ne l’imaginait : ils hypnotisent des innocents pour qu’ils commettent des crimes contre leur volonté. Personne ne semble à l’abri. Pour les déjouer, Rourke va devoir se méfier de tout le monde…
Dernier film vu pour ce mois d’août : Hypnotic.
J’ai découvert l’existence de cette nouvelle réalisation de Robert Rodriguez très récemment.
La bande-annonce était assez intrigante, même si elle donnait l’impression que le long-métrage allait comporter une certaine inspiration "Nolanienne" (qui n’a pas pensé à Inception devant la bande-annonce ?). J’étais malgré tout assez curieux de voir ce que ça allait donner. Il faut dire que les acteurs principaux m’ont donné encore plus envie de le découvrir.
J’ai donc été voir Hypnotic au cinéma. Et je dois dire que je l’ai trouvé plutôt sympa, même si clairement les moyens ne sont pas à la hauteur des ambitions.
En fait, Hypnotic n’est clairement pas un film destiné à rester dans les mémoires. Le scénario n’a rien de particulièrement original. Pour autant, il est efficace. Il réussit malgré tout à nous surprendre, et même à prendre nos attentes à contre pied. Pour le coup, je suis très content de ne pas avoir été spoilé par la promo. J’ai l’impression que le synopsis et la bande-annonce nous ont vendu que la première moitié du film… Dans la seconde partie, on part dans un long-métrage totalement différent.
Donc, clairement ce n’est pas particulièrement original. On remarquera facilement les différentes influences du cinéaste. Mais c’est efficace, il y a quelques bonnes idées dans la construction de cet univers, ça fonctionne bien, ça surprend quand ça doit surprendre.
La tension est suffisamment présente pour nous accrocher. Même lors du gros rebondissement en moitié de film, qui risquait pourtant de casser l’ambiance. J’ai donc suivi ce récit sans déplaisir.
Il y a une petite scène en milieu de générique qui peut teaser une éventuelle suite. Je n’en vois pas trop l’intérêt, mais on verra ce que ça donne.
Visuellement, il y a des séquences qui essaient clairement d’imiter Inception de Christopher Nolan. Très sincèrement, ce sont les moins bonnes séquences du film. Les effets sont très mal réalisés.
Pour autant, il n’y a rien de particulièrement choquant dans le reste de la mise en scène.
Le casting est globalement très correct. Par instants, Alice Braga est à deux doigts de voler la vedette à Ben Affleck. Ce dernier va proposer un jeu assez sobre, voire presque se mettre en retrait par moments. William Fichtner est fidèle à lui-même. Il est juste parfait pour ce type de rôle d'antagoniste.
Hypnotic n’est donc pas un film particulièrement novateur. Mais il est efficace. J’ai passé un bon moment devant ce long-métrage. Je vous le recommande.
Vu le 27 août 2023, au cinéma :
Film de super-héros américain, sorti en 2023, réalisé par Angel Manuel Soto, avec Xolo Maridueña, Bruna Marquezine, Raoul Trujillo, Susan Sarandon…
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Synopsis :
Fraîchement diplômé de l’université, Jaime Reyes rentre chez lui, plein d’ambitions, mais il découvre que la situation a bien changé depuis son départ. Tandis qu’il cherche sa place dans le monde, le destin s’en mêle : Jaime se retrouve par hasard en possession du Scarabée, une ancienne relique d’une biotechnologie extraterrestre. Dès lors que le Scarabée choisit de faire de Jaime son hôte, le jeune homme se voit revêtu d’une armure hors du commun qui lui octroie des pouvoirs extraordinaires – et imprévisibles. Tout bascule alors pour Jaime qui devient le super-héros Blue Beetle …
Mieux vaut tard que jamais ! J’ai enfin pris le temps d’aller voir Blue Beetle.
Nouvelle adaptation de l’univers DC Comics au cinéma. Et cette fois, on se tourne vers un personnage quasiment inconnu du grand public.
Comme vous le savez, j’aime énormément l’univers DC Comics. Je connaissais déjà le personnage de Blue Beetle, pour l’avoir vu dans des comics et des séries animées. Mais en fait, je connaissais surtout la version Blue Beetle de Ted Kord.
Ici, le film fait le choix de se concentrer sur son successeur Jaime Reyes. En fait, DC a opté pour un parti pris similaire à celui du MCU avec Ant-Man… Pourquoi pas.
Même si dernièrement DC Comics a été davantage une source de déception que de bonnes surprises (c’est d’ailleurs le cas pour le genre super-héroïque dans sa globalité en fait), et même si le statut de ce film est un peu étrange (premier super-héros du reboot du DCU, mais le film ne fait pas partie de ce reboot, on ne sait pas dans quelle continuité il s’inscrit), j’étais assez curieux de découvrir ce Blue Beetle.
Et je dois dire l’avoir trouvé plutôt sympathique. Sans plus. Mais il revient tellement de loin que c’est déjà pas mal.
Pour être tout à fait honnête, on est sur un long-métrage super-héroïque extrêmement banal… Une origin story comme on en a déjà vu des dizaines ces 15 dernières années… Avec les mêmes facilités scénaristiques, les mêmes rebondissements téléphonés.
Mais aussi les mêmes séquences émotions. Et éventuellement, c’est l’une des qualités que je relève concernant ce film : l’émotion réelle qui se dégage du récit. On ressent une certaine sincérité dans ce que nous raconte ce long-métrage. On est loin du cynisme des films de super-héros les plus récents (où les seules émotions transmises ont pour but de nous faire verser le plus de billets possibles…).
En fait, rien que pour l’émotion que le film arrive à propager, et pour le vent de fraîcheur qu’apporte ce nouveau personnage (sur grand écran je veux dire), Blue Beetle se classe dans le haut du panier des productions super-héroïques de l’année 2023 pour moi… Juste derrière Les Gardiens de la Galaxie vol. 3.
Et pourtant, il n’a rien de particulièrement original ou novateur. L’humour avait même tendance à m’agacer par instants.
Mais les personnages sont bien développés et deviennent rapidement très attachants. Surtout la famille de Jaime Reyes.
Visuellement, les effets spéciaux sont plutôt réussis. C’est même assez surprenant, je dois dire. Le film avait été conçu à l’origine pour être diffusé sur une plateforme, pas au cinéma. Et au bout du compte, visuellement, il tient plus la route que d’autres longs-métrages qui étaient quasiment vendus comme des leçons de cinéma (coucou The Flash).
Il y a même quelques scènes d’action plutôt sympa à suivre.
Alors même si on ne sait toujours pas quel est l’avenir de Blue Beetle au cinéma. Même si on ne sait pas dans quelle continuité placer ce film. Je dois admettre qu’à défaut de voir un un film novateur ou révolutionnaire, j’ai tout de même pu découvrir un petit divertissement tout à fait respectable.
Et sincèrement, au vu de l’actualité des films DC, je n’attendais rien de Blue Beetle. Donc en ressortir avec le sourire en me disant que j’ai passé 2h plutôt agréables devant ce long-métrage, c’est déjà au-delà de mes espérances. Rien que pour ça, j’ai envie de vous conseiller de laisser une chance à Blue Beetle.
Vu le 21 août 2023, en streaming sur Netflix :
Comédie policière américaine, sortie en 2023, réalisée par Jeremy Garelick, avec Adam Sandler, Jennifer Aniston, Mark Strong, Mélanie Laurent…
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Synopsis :
Désormais soucieux de faire décoller leur propre agence, les détectives Nick et Audrey Spitz se retrouvent au cœur d'un enlèvement de niveau international, qui les touche de près.
Aujourd’hui, on va parler de la suite (pas forcément nécessaire…) de Murder Mystery.
Ce premier volet, sorti en 2019, je l’avais trouvé assez sympathique sans plus. Ce que j’avais surtout apprécié, en plus de l’ambiance un peu parodique des récits policiers à la Agatha Christie, c’était son casting assez fou.
Et ça tombe bien, puisque pour ce second épisode, nous avons le droit à un casting toujours aussi dingue avec l’arrivée de Mark Strong, Mélanie Laurent et Jodie Turner-Smith, qui rejoignent donc Adam Sandler, Jennifer Aniston, ou encore Dany Boon (oui oui…).
J’étais donc assez curieux de voir ce que ce second opus pouvait donner, même si j’avoue que je n’en attendais pas grand-chose.
J’ai regardé Murder Mystery 2 sur Netflix. Et je me suis retrouvé avec un film dans la lignée du premier épisode… Assez sympathique, mais rien de dingue pour autant.
Ce qui est assez louable, il faut le signaler, c’est que le film nous propose réellement un scénario différent du premier épisode.
C’est assez cousu de fil blanc tout de même. On peut facilement deviner vers où l’intrigue va nous emmener. Mais bon, le récit a au moins le mérite de faire en sorte de ne pas être une pure redite.
Après, concernant l’humour, je ne suis toujours pas particulièrement fan des vannes présentes dans cette saga. J’ai un peu plus rigolé que devant le premier film. J’ai rigolé au moins une fois en fait…
Le casting fait le travail comme il faut. J’ai surtout apprécié les prestations de Mélanie Laurent et Mark Strong.
La réalisation reste assez scolaire. Il n’y a rien de particulier à dire. Même les scènes d’action sont assez plates.
Donc, Murder Mystery 2 fait son travail de divertissement plutôt correctement. Mais c’est vrai qu’au bout du compte, il n’y a rien d’impressionnant non plus. Rien de novateur. Ça fonctionne pas trop mal, c’est déjà ça…
Vu le 16 août, en streaming sur Netflix :
Film d’animation fantastique américano-franco-mexicain, sorti en 2022, réalisé par Guillermo del Toro, avec Gregory Mann, Ewan McGregor, David Bradley, Tilda Swinton…
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Synopsis :
Le réalisateur Guillermo del Toro, primé aux Oscars, revisite le conte de Carlo Collodi sur une marionnette qui, comme par magie, prend vie pour apaiser le cœur d'un sculpteur sur bois du nom de Geppetto. Cette épopée musicale et fantastique en stop-motion réalisée par Guillermo del Toro et Mark Gustafson suit les aventures de l'espiègle et désobéissant Pinocchio qui cherche sa place dans le monde.
Séance rattrapage aujourd’hui, puisque j’ai enfin pris le temps de découvrir sur Netflix la version de Pinocchio proposée en animation par Guillermo del Toro.
Une version qui semblait nettement moins enfantine et féérique que celle de Disney.
J’ai d’ailleurs parlé il y a quelques mois du remake live action du Pinocchio de Disney. Un remake que je n’ai franchement pas aimé. Entre une intrigue sans grand intérêt (hormis le nouveau personnage, une marionnette animée par une fille avec qui Pinocchio va se lier d’amitié) et des effets visuels extrêmement moches, il n’y avait pas grand-chose à sauver.
Sincèrement, j’étais nettement plus curieux de voir cette version de Netflix. En même temps, un film réalisé par Guillermo del Toro, ça attire toujours ma curiosité.
Je l’ai donc enfin découvert, et je l’ai trouvé franchement bon.
C’est clairement plus sombre que les adaptations qu’on a pu voir auparavant du roman de Carlo Collodi (le long-métrage fait d'ailleurs un très bel hommage à l'auteur).
Le film va s’autoriser de nombreux écarts par rapport à l'œuvre originale. L’écart le plus important c’est le récit qui va être déplacé en 1936 (le roman a été publié en 1881), durant la montée du fachisme en Italie. C’est d’ailleurs ce point là qui va rendre le récit général nettement plus sombre.
On peut reconnaître des passages importants de l'œuvre originale (et des adaptations de Disney), mais toujours ramener à quelque chose de beaucoup plus terre à terre. Par exemple, le Pays des jouets (devenu l'Île Enchantée chez Disney) devient ici un camp d'entraînement du régime fachisme de Mussolini où les enfants sont entraînés à la guerre… Clairement pas la même ambiance.
Même les thèmes abordés sur ce que veut dire être humain sont plus dramatiques, mais aussi plus émouvants. Le sujet de la mort revient par exemple très souvent.
Guillermo del Toro nous propose donc une version très différente de ce qu’on a l’habitude de voir de Pinocchio, mais très forte en émotion et très intéressante pour son approche de l’histoire italienne.
C’était d’ailleurs assez pertinent, je trouve, de parler du régime de Mussolini dans un film sur une marionnette qui prend vie. On peut se demander devant le long-métrage qui sont vraiment les marionnettistes et les pantins. Geppetto et Pinocchio, ou Mussolini et les sympathisants de son régime ?
Peut-être que je sur-interprète, mais il y a une petite séquence en début de film qui est très parlante je trouve. On y voit un Podestat (la personne chargée de faire respecter l’ordre dans la ville sous le régime fachisme) demander à Pinocchio “qui te manipule ?”. Pinocchio lui répond alors “et toi qui te manipule ?”.
On retrouvera dans le film des sujets que Guillermo del Toro aiment aborder dans son cinéma. On pourra même se faire la remarque que son Pinocchio semble parfois être inspiré du monstre de Frankenstein.
Petite parenthèse, ça tombe bien que je me sois fait cette remarque, puisque je suis tombé ensuite sur une interview du réalisateur expliquant qu’il voyait justement des similitudes entre l’histoire de Pinocchio et celle du monstre de Frankenstein.
L’animation est assez particulière, mais très jolie, et en accord avec le sujet du film au bout du compte. En fait, c’est ni plus ni moins que des marionnettes qui sont utilisées pour réaliser la stop-motion…
J’ai donc beaucoup apprécié cette version de Pinocchio de Guillermo del Toro. C’est une réécriture à la fois très intéressante, très forte en émotion et très pertinente. Je vous la recommande vivement.
Vu le 14 août, au cinéma :
Film de sport automobile américain, sorti en 2023, réalisé par Neill Blomkamp, avec Archie Madekwe, David Harbour, Orlando Bloom, Geri Halliwell-Horner…
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Synopsis :
Gran Turismo retrace l'incroyable histoire vraie d'une équipe d'outsiders : un gamer issu de la classe ouvrière, un ex-pilote de course raté et un cadre idéaliste de l’industrie du sport automobile. Ensemble, ils risquent tout et s'attaquent au sport le plus élitiste au monde.
Inspirant, palpitant et bourré d’action, le film GRAN TURISMO prouve que rien n'est impossible quand on est déterminé à prendre tous les risques.
Après quelques jours de repos, je vous retrouve pour parler aujourd’hui du film Gran Turismo.
Il s’agit donc de l’adaptation de la célèbre franchise de jeu de course automobile. Enfin pas vraiment…
En effet, le film s’est vendu sur le fait qu’il s’inspirait en réalité de l’histoire vraie de Jann Mardenborough, un fan des jeux vidéos Gran Turismo devenu depuis pilote de course professionnel. L’idée étant de montrer comment la passion pour le jeu vidéo a permis à Jann de se hisser parmi les meilleurs pilotes de course de sa génération.
Pour le coup, je trouvais l’idée intéressante : on n’est pas à proprement parler sur une adaptation de Gran Turismo, on est sur un film qui parle de Gran Turismo.
J’ai donc été le voir au cinéma. Et je dois dire avoir beaucoup apprécié ce que j’ai vu.
Gran Turismo est un film assez particulier, il faut le dire. En fait, il joue sur plusieurs tableaux.
D’un côté, ça ressemble énormément à une publicité géante pour la marque Gran Turismo, et Playstation de manière générale. Il y a des séquences qui ressemblent énormément aux cinématiques des jeux.
D’un autre côté, le récit s’attache tellement à parler de l’histoire du jeu et de l’impact qu’il a eu, qu’on pourrait presque penser à un véritable hommage à Gran Turismo.
Cela dit, la notion “adapté d’une histoire vraie” va tout de même réussir à apporter suffisamment de drame et d’émotion pour permettre au film de réussir à dépasser cet aspect de publicité géante. Le long-métrage va quand même réussir à nous attacher émotionnellement et à nous intéresser lorsqu’il va parler des coulisses des sports automobiles.
La réalisation va nous proposer plusieurs scènes assez impressionnantes. Certaines séquences vont se rapprocher d’un documentaire, apportant une bonne dose de réalisme. D’autres passages vont faire preuve d’un peu plus d’inventivité. Je pense notamment aux séquences de courses réelles et sur le jeu, où les voitures vont venir se matérialiser, ou se dématérialiser, autour du personnage principal pour établir un lien entre les courses réelles et simulées. Il y aussi une superbe séquence de course de nuit, où les phares vont laisser des trainés à l’image.
Donc concrètement, j’aime beaucoup la manière avec laquelle Gran Turismo va réussir à jouer sur plusieurs tableaux, entre hommage au jeu, adaptation du jeu, et récit dramatique inspiré de faits réels.
Dans l’ensemble, le casting est plutôt correct. Ça fait plaisir de revoir Orlando Bloom sur grand écran. Faut quand même dire qu’il a une légère tendance à surjouer par instants. Par contre, David Harbour est vraiment excellent. Il a tendance à voler la vedette au reste du casting.
Donc concrètement, j’ai passé un super moment devant Gran Turismo. C’est un film que je trouve vraiment réussi. Sa grande force est peut-être de justement ne pas être une adaptation d’un jeu vidéo, mais un long-métrage sur le jeu vidéo en question. Je vous le recommande très vivement.
Vu le 3 août, au cinéma :
Comédie fantastique américaine, sortie en 2023, réalisée par Justin Simien, avec Lakeith Stanfield, Rosario Dawson, Owen Wilson, Danny DeVito…
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Synopsis :
Inspiré de l’attraction mythique des parcs Disneyland, LE MANOIR HANTÉ raconte l’histoire d’une mère et son fils qui engagent une équipe de pseudo-experts pour les aider à chasser les différents spectres et fantômes qui hantent leur maison.
Aujourd’hui, je vous parle du nouveau film Disney : Le Manoir Hanté.
Il s’agit donc de la nouvelle adaptation de la célèbre attraction des parcs Disneyland.
Au-delà de ça, j’étais assez curieux de voir le film essentiellement pour son casting qui contenait plusieurs noms qui me plaisaient bien. Maintenant, je dois avouer que je ne m’attendais pas non plus à autre chose qu’un simple divertissement suffisamment sympathique pour passer 2h…
J’ai donc été voir Le Manoir Hanté au cinéma. Et j’ai eu précisément ce que j’attendais : un petit divertissement, plutôt sympathique, sans plus…
Et sincèrement, ça partait pourtant mal.
Toute la partie introductive, qui va jusqu’à la fin du générique de début et enfin l’affichage du titre, je l’ai trouvé mal foutue et poussive…
Il y a une petite séquence d’introduction qui pose le contexte avec une narratrice. Ensuite la scène d’ouverture, qui est en fait une sorte de flashback. Ensuite, il y a un saut dans le temps pour nous ramener au temps présent. Suivi d’une sorte de générique qui va aller reprendre des images de la séquence d’introduction. Donc il n’y a même pas dix minutes de passé, et on a déjà l’impression que le long-métrage se moque ouvertement de nous. Ensuite l’intrigue démarre enfin, et soudainement le titre s’affiche alors que j’avais totalement oublié qu’il n’était pas encore apparu…
Donc très sincèrement, le début du film ne m’a pas aidé à rentrer dedans.
Heureusement, une fois que le récit installe son ambiance, le long-métrage va faire preuve d’une certaine profondeur à laquelle je ne m’attendais sincèrement pas. L’intrigue va utiliser le sujet des fantômes pour aborder le thème du deuil, ce qui est toujours intéressant à voir dans un film aussi familial.
Au bout du compte, le récit va vraiment être convenu et prévisible. Il ne faut pas s’attendre à des prises de risque particulières. Mais bon, on a tout de même des sujets intéressants et profonds qui vont nous aider à nous attacher aux personnages principaux. C’est déjà ça, on va dire.
Pour le reste, le film est très correct.
Visuellement, il n’y a rien de choquant à voir, il n’y a rien de particulièrement impressionnant non plus. Il y a tout de même quelques petites idées de mise en scène intéressantes (et des plans sur les décors offerts par la Louisiane, et plus précisément la Nouvelle-Orléans, ce qui n'est jamais pour me déplaire au cinéma). Mais rien de transcendant sincèrement.
De même, l’ensemble du casting fait ce qu’on attend de lui.
Donc, de manière générale, Le Manoir Hanté n’est pas mauvais. Il se tient et fonctionne très correctement. Sincèrement, je pense que je l’aurais vite oublié. Mais, il m’a donné ce que je voulais : un petit divertissement sympathique, qui m’a permis de passer agréablement 2 heures. Je vous le recommande, si vous souhaitez faire une sortie cinéma en famille ou entre amis.
Vu le 1er août, en blu-ray :
Biopic américain, sorti en 2018, réalisé par Aaron Sorkin, avec Jessica Chastain, Idris Elba, Kevin Costner, Chris O'Dowd…
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Synopsis :
La prodigieuse histoire vraie d’une jeune femme surdouée devenue la reine d’un gigantesque empire du jeu clandestin à Hollywood ! En 2004, la jeune Molly Bloom débarque à Los Angeles. Simple assistante, elle épaule son patron qui réunit toutes les semaines des joueurs de poker autour de parties clandestines. Virée sans ménagement, elle décide de monter son propre cercle : la mise d’entrée sera de 250 000 $ ! Très vite, les stars hollywoodiennes, les millionnaires et les grands sportifs accourent. Le succès est immédiat et vertigineux. Acculée par les agents du FBI décidés à la faire tomber, menacée par la mafia russe décidée à faire main basse sur son activité, et harcelée par des célébrités inquiètes qu’elle ne les trahisse, Molly Bloom se retrouve prise entre tous les feux…
On débute ce mois d’août avec un film sur lequel j’ai du retard depuis 2018 : Le Grand Jeu.
Il s’agit d’un biopic qui revient sur l’histoire de Molly Bloom. Une jeune femme qui a fait fortune en organisant des parties de poker clandestines durant lesquelles elle a rassemblé de gros noms du showbusiness américain (et même plus encore).
Ce film avait fait parler de lui à sa sortie. Il avait reçu un accueil globalement positif. Je l’ai trouvé il y a quelques mois à Noz. Et concrètement, vu le prix des films dans ces magasins, l’occasion était trop belle pour ne pas en profiter pour découvrir ce long-métrage.
J’ai donc regardé Le Grand Jeu en blu-ray. Et globalement, j’ai passé un bon moment.
C’est un film assez intéressant. Même si l’intrigue n’est pas particulièrement novatrice.
On va suivre une femme qui va connaître une ascension fulgurante dans le monde des affaires en passant par des moyens constamment à la limite de la légalité. Au bout du compte, elle va se brûler les ailes, et nous allons donc suivre, dans un second temps, sa descente aux enfers. Un schéma très classique, mais utilisé ici avec beaucoup d’efficacité.
La grande force du film, ça va être incontestablement son casting. Jessica Chastain et Idris Elba font des étincelles dans les rôles principaux. Kevin Costner est un peu en retrait, mais nous livre une prestation très convaincante.
Au fil du récit, nous allons aussi croiser plusieurs têtes connues pour des seconds rôles au cinéma ou dans des séries. Dans l’ensemble, tous ces acteurs sont très bons.
J’ai aussi bien aimé la mise en scène qui va se révéler assez dynamique. Surtout pour ce type de long-métrage.
Donc, on n’est pas sur un film particulièrement révolutionnaire. Mais dans l’ensemble, Le Grand Jeu est très convaincant dans ce qu’il entreprend. Je vous le recommande avec plaisir.
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