Film de super-héros américain sorti en 1978, réalisé par Richard Donner, avec Christopher Reeve, Gene Hackman, Marlon Brando, Margot Kidder…
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Synopsis :
Juste avant l'explosion de la planète Krypton, Jor-El décide de sauver son fils en l'envoyant sur Terre. Le nourrisson est recueilli par le couple Kent qui décide de l'élever comme leur propre fils. L'enfant se met à développer des pouvoirs hors du commun. Une fois adulte, Clark Kent, reporter au Daily Planet, souhaite mener une vie normale. Il ne renie pas pour autant ses capacités à sauver le monde et devient alors Superman : Super-héros volant au secours de la veuve et de l'orphelin, attisant la jalousie de Lex Luthor et l'intérêt de sa collègue Loïs Lane.
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour le deuxième épisode de “Ceci n’est pas le DCU”. Et pour ce deuxième épisode, nous parlons de l’emblématique Superman.
Si Batman était le premier long-métrage super-héroïque à sortir au cinéma, ce Superman est le premier film de super-héros à gros budget. En fait, c’est avec ce film que les super-héros ont commencé à être pris au sérieux par Hollywood.
Le long-métrage est réalisé par Richard Donner, qui venait tout juste de réaliser le film d’horreur culte La Malédiction. Il réalisera ensuite d’autres classiques comme Ladyhawke, Les Goonies ou encore la saga l’Arme Fatale.
Pour l’anecdote, il reviendra dans l’univers super-héroïque quelques années plus tard, du côté de Marvel, en produisant le film X-Men en 2000.
Au scénario, on va retrouver Mario Puzo (l’auteur du Parrain), Robert Benton, David Newman et Leslie Newman.
Robert Benton et David Newman avaient déjà scénarisé ensemble le film Bonnie and Clyde.
La bande-originale est composée par l’immense John Williams. On ne va pas refaire toute la carrière de John Williams, mais il faut savoir qu’il sortait tout juste du premier film Star Wars, des films Les dents de la Mer ou encore de Rencontre du troisième type. Autant dire que John Williams ne chômait pas.
Au casting, on va retrouver évidemment Christopher Reeve, l’interprète emblématique de Superman. A ses côtés, on retrouvera Marlon Brando, Gene Hackman, Jackie Cooper, Glenn Ford et Margot Kidder.
Le film se divise en deux grandes parties.
La première concerne l’origin story de Superman, de la destruction de Krypton à l’arrivée de Superman à Metropolis, en passant par l’adolescence de Clark Kent à Smallville et la découverte de ses pouvoirs.
La seconde partie va nous faire découvrir les premières aventures de Superman à Métropolis, sa rencontre avec Loïs Lane et sa première confrontation face à Lex Luthor.
Et alors, sincèrement, toute la première partie du long-métrage est une véritable masterclass en matière d’origin story super-héroïque au cinéma. Le long-métrage pose un schéma narratif qui sera très régulièrement utilisé dans les films de super-héros par la suite.
Par contre, la seconde partie, je ne peux pas m’empêcher de penser que si le film sortait aujourd’hui, il se ferait descendre pour cette seconde partie.
J’ai rarement vu une intrigue aussi simpliste, avec des enjeux expédiés et manquant cruellement de développement.
En fait, la menace que représente Lex Luthor n’est clairement pas assez approfondie. Il n’a absolument pas les épaules pour être la menace principale de ce premier film. Et pourtant, on parle d’un excellent acteur, pour un antagoniste emblématique. Mais le film a tellement à raconter en trop peu de temps, que toute cette seconde partie est forcément expédiée.
On pourrait se demander si le film n’aurait pas dû être coupé en deux parties. D’ailleurs, une version longue existe. J’ai la chance de l’avoir dans mon coffret blu-ray de la saga. À l’occasion, j’essaierai de la regarder pour voir si elle corrige ce problème de développement.
En dehors de ça, il faut quand même mentionner la prestation de Christopher Reeve. Christopher Reeve EST Superman, le seul et l’unique. C’est à mes yeux l’interprétation parfaite de l’homme d’acier.
Margot Kidder est excellente dans le rôle de Lois Lane. Gene Hackman n’est pas mauvais dans le rôle de Lex Luthor, mais le peu de développement du personnage ne lui permet pas vraiment de briller.
En tout cas, ce premier film Superman reste un long-métrage fondateur pour le genre super-héroïque, qui a inspiré le genre pendant des dizaines d’années (même Kevin Feige ne cache pas s’être inspiré de Superman pour son MCU).
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