Film de science-fiction américain, sorti en 2025, réalisé par les frères Russo, avec Millie Bobby Brown, Chris Pratt, Ke Huy Quan, Giancarlo Esposito…
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Synopsis :
Adaptation du roman graphique Tales from the Loop de Simon Stalenhag.
Une adolescente réalise que son nouvel ami robot, doux mais étrange, lui a en fait été envoyé par son frère disparu. Elle et le robot partent à la recherche du garçon, découvrant ainsi une vaste conspiration…
Bonjour tout le monde !
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler du film The Electric State.
Il s’agit du nouveau film des frères Russo, qui retrouvent au scénario les fidèles Christopher Markus et Stephen McFeely, et Alan Silvestri à la bande-originale. On retrouve donc en grande partie une équipe qui a eu l’habitude de travailler ensemble chez Marvel Studios, ce qui peut également justifier la présence de Chris Pratt dans le film.
Le long-métrage est sorti sur Netflix, ce qui peut ici justifier la présence de Millie Bobby Brown (sincèrement, je n’ai pas souvenir de l’avoir vu dans une production autre que Netflix, mais j’en oublie sûrement).
J’ai regardé ce film avec une petite curiosité. Essentiellement parce que je n’avais pas grand-chose d’autre à voir. Et je dois dire que je l’ai trouvé tout juste passable.
The Electric State n’est pas une catastrophe, mais il se contente de faire le minimum pour être au moins divertissant.
Je dois avouer que le début du long-métrage m’a rendu assez confiant. J’ai bien aimé l’univers qui nous est présenté. Le film ne prend pas pour décor un futur possible mais plutôt une réalité alternative. Et l’introduction va donc utiliser des images d’archives de notre histoire pour y inclure des robots et expliquer comment ils sont devenus une partie intégrante du quotidien de l’humanité, mais aussi une menace et la cause d’une guerre importante.
Le film va même aller plus loin dans cette démarche, puisqu’il ne se déroule pas de nos jours (comme ce serait le cas avec Terminator, qui aborde un sujet assez similaire finalement), mais dans les années 90. Il réécrit donc totalement notre histoire pour proposer une réalité différente.
Ce postulat de base m’a énormément intéressé. Ce qui est dommage, c’est que ça ne sert à rien dans le reste du film.
Au final, on a une intrigue assez banale, qu’on pourrait retrouver dans n’importe quel film d’anticipation ou post-apocalyptique, notamment chez Netflix.
Alors, ce n’est pas mal conçu. Notamment, j’aime bien les designs des différents robots. Le long-métrage va nous divertir correctement, sans nous surprendre, sans faire preuve d’originalité, sans même être réellement intéressant.
On pourrait reprocher au film de manquer de questionnement et de ne pas approfondir son sujet, ni ses personnages dont les motivations sont très vagues, voire pas du tout abordées. Et c’est peut-être, pour moi, ce qui amène au problème principal du long-métrage.
Il se contente d’être efficace, mais en étant extrêmement simple. Mais il dure plus de 2h. Et sincèrement, je trouve ça trop long, surtout pour le peu de choses que le film nous raconte. On sent que certaines scènes traînent en longueur sans que cela soit réellement nécessaire.
Surtout que la réalisation n’a rien de transcendant. Le casting se contente de faire son travail, sans plus. Donc plus de 2h juste pour un film qui se contente d’être le petit divertissement d’une soirée, c’est trop long et ça n’apporte pas grand-chose.
The Electric State n’est donc pas fondamentalement mauvais. Il se regarde sans problème. Mais, il se contente de faire le minimum et n’amène pas grand-chose. Il manque cruellement d’intérêt. Ce que je trouve un peu dommage alors que le postulat de base était aussi intéressant.
Je ne vais donc pas vous dire d’éviter à tout prix The Electric State. Ce n’est pas non plus un film qu’il faut obligatoirement recommander.
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