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Ciné-o-Max

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Critiques de films et de séries depuis 2015 - BOOK Photos : https://rando-normandie.artfolio.com/


Les films vus en Février 2024

Publié par Cinéo Max sur 29 Février 2024, 21:09pm

Catégories : #Les Films, #Bob Marley : One Love, #James Bond, #Dune, #L’Affaire de la mutinerie du Caine, #Pearl, #La Fille du roi des marais, #Sony's Marvel Universe, #Vendredi 13, #Le Remplaçant, #Simone, le voyage du siècle, #La Cité des enfants perdus, #Soixante minutes, #X, #Un homme marche dans la ville, #Argylle

Les films vus en Février 2024

Vu le 29 février 2024, au cinéma : 

Bob Marley : One Love (2024)
Les films vus en Février 2024

Biopic américain, sorti en 2024, réalisé par Reinaldo Marcus Green, avec Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, James Norton, Tosin Cole…

 

  • Synopsis : 

Bob Marley: One Love célèbre la vie et la musique d'une icône qui a inspiré des générations à travers son message d'amour et d'unité.

Pour la première fois sur grand écran, découvrez l'histoire puissante de Bob Marley, sa résilience face à l’adversité, le chemin qui l’a amené à sa musique révolutionnaire.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un nouveau biopic musical, Bob Marley : One Love.

 

Vous comprendrez donc qu’il s’agit du biopic sur la star du reggae. Si vous me suivez habituellement, vous savez que je suis toujours curieux de voir des biopics musicaux. Et clairement, celui-ci ne faisait pas exception.

Je n’ai pas eu le temps d’aller le voir dès sa sortie. Mais j’ai pu profiter d’avoir quelques jours de vacances pour aller voir Bob Marley : One Love au cinéma. Et je dois dire que je l’ai globalement apprécié.

 

J’ai été assez surpris par l’approche du récit. Je m’attendais à voir un biopic assez classique, retraçant les grandes étapes de la vie de Bob Marley. Un peu comme les “biopics Wikipédia” les plus classiques. Et au final, le long-métrage choisit de se concentrer sur une période très courte de la vie de Bob Marley, entre 1976 et 1978. En gros, à partir de l’annonce du concert censé pacifier la Jamaïque et la tentative d’assassinat contre Bob Marley (qui arrive beaucoup plus tôt que je ne le pensais), jusqu’à la concrétisation de ce concert.

C’est une période très courte, mais finalement très pertinente puisqu’elle va regrouper ce qu’il y a de plus intéressant dans la vie de Bob Marley : ses failles, ses engagements, sa créativité musicale, sa vie privée… Le tout est complété par quelques flashbacks, parfois montrés sous forme de visions, qui vont venir contextualiser certaines réactions et certaines chansons de Bob Marley.

Alors, je ne connais pas suffisamment le chanteur pour savoir ce qui est vrai ou non dans le film. C’est la même question à chaque biopic en fait… Mais dans le fond, je peux faire l’impasse sur la véracité historique si le récit permet au réalisateur de tenir un propos qui lui tient à cœur. Et c’est précisément le cas ici. La période de la vie de Bob Marley choisie ici permet au film d’avoir un angle de vue bien précis, que ça soit sur la personnalité du chanteur, comme sur l’histoire de la Jamaïque qui était en pleine évolution à cette époque.

On a donc un récit plutôt intéressant et bien raconté. Et pour moi, c’est clairement l’intérêt principal du film.

 

Autrement, la mise en scène est globalement très scolaire. Il n’y a rien de particulier à noter. Pour la musique, c’est très simple : si vous aimez Bob Marley, vous allez forcément aimer la bande originale du film.

Concernant le casting, je suis un peu mitigé face au jeu de Kingsley Ben-Adir. Je n’arrive pas à déterminer s’il est à fond dans le rôle, où s’il en fait juste trop. Par contre, j’ai bien aimé la prestation de Lashana Lynch.

 

Donc, globalement j’ai passé un bon moment devant Bob Marley : One Love. Ce n’est pas du grand cinéma. Je ne pense pas qu’il restera longtemps dans les mémoires des spectateurs. Mais ça se regarde. La période choisie pour placer le récit est plutôt intéressante. C’est un biopic que je peux recommander. 

Vu le 28 février 2024, en DVD : 

Dangereusement vôtre (1985)
Les films vus en Février 2024

Film d’espionnage américano-britannique, sorti en 1985, réalisé par John Glen, avec Roger Moore, Christopher Walken, Tanya Roberts, Grace Jones…

 

  • Synopsis : 

Une puce électronique dérobée dans un centre de recherches soviétique qui saute de Londres à Paris avant de faire sauter Silicon Valley. Mais l'agent 007 veille…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer la saga James Bond avec Dangereusement Vôtre.

 

On arrive (enfin) à la conclusion de l’ère Roger Moore. Elle aura tout de même duré 12 ans et 7 films… Un record toujours inégalé dans la saga. Il s’agit aussi du troisième long-métrage James Bond réalisé par John Glen, qui réalisera ensuite les deux épisodes avec Timothy Dalton.

Je l’ai donc regardé en DVD. Et sans dire qu’il est mauvais, je pense qu’il était grand temps qu’on arrête avec l’interprétation de Roger Moore et qu’on puisse tourner la page…

 

Je trouve que 7 films c’était trop. Alors, je ne suis pas très objectif, j’ai toujours dit que j’avais beaucoup de mal avec l'interprétation de James Bond par Roger Moore. Donc forcément, au bout de 7 films, c’est franchement compliqué pour moi…

Et là, en dehors de ça, je trouve qu’on a fait le tour. Encore une fois, le film n’est pas mauvais, c’est un divertissement très efficace. Mais qui n’apporte rien de particulier à la saga. Entre l’introduction qui nous propose une énième course poursuite en ski et le récit qui est vu et revu dans cette saga, j’ai vraiment eu l’impression de voir une redite de ce que la franchise nous a déjà proposé.

Il n’y a rien de particulièrement intéressant, hormis Christopher Walken qui est excellent dans le rôle de l’antagoniste. Mais en même temps, Christopher Walken excellent dans un rôle de méchant, ça surprend qui ?

 

Donc, on est sur un divertissement efficace. Les scènes d’action fonctionnent plutôt bien. Le casting est globalement bon. Hormis Roger Moore, qui me tape toujours autant sur les nerfs, mais ça c’est un avis purement personnel. Mais voilà, le récit reste trop peu original et trop peu intéressant pour m’emmener avec lui.

 

Donc, je ne dirais pas que Dangereusement vôtre est mauvais. Je dirais surtout qu’il manque un peu trop d’originalité pour être réellement intéressant. C’est un simple épisode de plus qui n'apporte rien à la saga. C’est presque dommage de se dire que l’ère Roger Moore se termine sur un épisode aussi lambda. Peut-être qu’au bout de trois films, John Glen n’a plus rien de neuf à apporter à la saga… Ce qui m’inquiète pour les deux prochains épisodes du coup…

Vu le 28 février 2024, au cinéma : 

Dune, deuxième partie (2024)
Les films vus en Février 2024

Film de science-fiction américano-canadien, sorti en 2024, réalisé par Denis Villeneuve, avec Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson, Javier Bardem…

 

  • Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Dans DUNE : DEUXIÈME PARTIE, Paul Atreides s’unit à Chani et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’une de mes plus grosses attentes de cette année : Dune, deuxième partie.

J’avais énormément apprécié le premier épisode. C’était un blockbuster à la fois grandiose, artistique, extrêmement bien réalisé et intelligent. Hormis quelques longueurs, je n’avais pas grand-chose à lui reprocher.

J’attendais donc avec une énorme impatience cette suite. J’ai donc été voir Dune, deuxième partie au cinéma. Et (sans surprise, j’ai envie de dire) je l’ai énormément aimé.

 

C’est simple, j’y ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans le premier film.

Visuellement, il est absolument magnifique et grandiose. Surtout que là, on a le droit à beaucoup plus de scènes de combats que dans le premier épisode. Et déjà que certains plans sont sublimes, mais alors les scènes de batailles sont également très impressionnantes. Rien que pour ça, le film doit être vu sur grand écran, dans les meilleures conditions possibles.

Entendre l’excellente bande originale, composée par Hans Zimmer, dans d’aussi bonnes conditions est également un plus.

On a de nouveau un casting cinq étoiles, qui est toujours aussi excellent. Clairement, à ce niveau là, il n’y aucune fausse note.

Le récit est toujours aussi prenant et intelligent. Ce que j’ai surtout apprécié ici, c’est que le film va venir concrétiser tout ce qui a été mis en place dans l’épisode précédent. Certaines longueurs qu’on pouvait remarquer dans le premier long-métrage prennent tout leur sens ici et trouvent une forme d’aboutissement. Même si clairement, je veux un troisième film.

Personnellement, j’ai également trouvé que cette deuxième partie avançait plus rapidement que le premier film. Alors déjà, il y a beaucoup plus d’action comme je le disais précédemment. Mais de manière générale, je remarque qu’il y a nettement moins de longueur. Au contraire, je trouve même que certains événements arrivent trop rapidement, et peuvent parfois manquer d’explications.

 

Ce sera le seul défaut que je noterais concernant ce Dune, deuxième partie. Vous comprendrez qu’il est largement à la hauteur de mes attentes (très élevées). J’ai passé un super moment devant ce deuxième épisode. Je vous recommande très vivement de le découvrir au cinéma. 

Vu le 24 février 2024, en streaming, sur Paramount+ : 

L’Affaire de la mutinerie du Caine (2024)
Les films vus en Février 2024

Drame américain, sorti en 2024, réalisé par William Friedkin, avec Kiefer Sutherland, Jason Clarke, Jake Lacy, Monica Raymund…

 

  • Synopsis : 

Un officier de la marine américaine est accusé d'avoir orchestré une mutinerie. Barney Greenwald accepte à contrecœur de défendre le lieutenant Steve Maryk. Au fur et à mesure que le procès avance, Greenwald devient de plus en plus inquiet et se demande si les événements à bord du Caine étaient une véritable mutinerie ou simplement les actes courageux d'un groupe de marins qui n'avaient pas confiance en leur chef instable.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler du film L'Affaire de la mutinerie du Caine.

Un film assez particulier puisqu’il s’agit du dernier film réalisé par William Friedkin. Il est d’ailleurs sorti après son décès. L’acteur Lance Reddick y fait également une apparition posthume. Donc, je ne vous cache pas que j’abordais ce film de manière assez particulière, avec une certaine émotion, à l’idée de voir le tout dernier long-métrage de William Friedkin et en me disant que je voyais Lance Reddick dans l’une de ses toutes dernières apparitions.

 

Le synopsis m’intéressait également. Et j’étais curieux de découvrir Kiefer Sutherland dans un rôle visiblement bien différent de son personnage emblématique de Jack Bauer (dans 24 heures chrono).

J’ai donc regardé L’Affaire de la mutinerie du Caine sur Paramount+. Et je dois dire que je suis un peu resté sur ma faim.

 

Ce n’est pas la première fois que je regarde un film de procès, mais alors là, on est sur un véritable film de procès… Dans le sens où le film ne propose strictement rien d’autre que le procès.

On reste pendant près d’1h50 dans la salle où se déroule le procès. On assiste aux témoignages et aux débats. Et concrètement, le long-métrage ne propose rien d’autre. Aucun effort n’est fait sur la mise en scène. Il y a évidemment peu de travail à réaliser sur les décors vu qu’on ne sort presque jamais de la pièce où a lieu le procès…

Les témoignages tournent énormément autour de la psychologie des protagonistes et des manœuvres maritimes. Alors j’ai quelques connaissances en psychologie, mais je n’y connais rien en manœuvres maritimes (je connais encore moins le jargon de la marine américaine). Donc je ne vous cache pas que j’avais un peu du mal à suivre les discours de certains personnages.

 

Heureusement qu’au milieu de tout ça, on avait au casting Kiefer Sutherland, Jason Clarke et Lance Reddick qui nous livrent d’excellentes prestations.

Je pense notamment à un monologue Kiefer Sutherland absolument dingue avec les personnages de Jason Clarke et Lance Reddick qui semblent halluciner devant ce qu’il raconte. Pour moi, c’est clairement la meilleure séquence du film. C’est aussi la séquence qui me fait regretter de ne pas voir plus souvent Kiefer Sutherland au cinéma.

Je regrette également que le long-métrage ne se soit pas plus concentré sur le personnage interprété par Jason Clarke, Barney Greenwald. C’est le seul protagoniste qui semble vivre un dilemme qui aurait été intéressant à développer davantage.

Peut-être que le long-métrage aurait été également plus intéressant s’il avait proposé des flashbacks pour illustrer les différents témoignages…

 

Là, je vous avoue que j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce film… Je suis donc un peu déçu de L’Affaire de la mutinerie du Caine. C’est un film qui reste trop plat à mes yeux. Je n’ai pas particulièrement envie de vous le recommander, hormis pour le plaisir de voir les très bonnes prestations de Kiefer Sutherland, Jason Clarke et Lance Reddick

Vu le 19 février 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Pearl (2023)
Les films vus en Février 2024

Film d’horreur américain, sorti en 2023, réalisé par Ti West, avec Mia Goth, David Corenswet, Tandi Wright, Matthew Sunderland…

 

  • Synopsis : 

Piégée dans la ferme isolée de sa famille, Pearl doit s'occuper de son père malade sous le regard autoritaire de sa mère dévote. Désireuse de mener une vie glamour comme elle l'a vu dans les films, Pearl voit ses ambitions limitées... ce qu'elle n'apprécie pas du tout !

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour rattraper le film Pearl.

 

Il s’agit du prequel de X, dont je vous avais déjà parlé il y a quelques jours. J’avais bien aimé le premier long-métrage, j’étais donc très curieux de découvrir celui-ci. Le projet de cette trilogie m’intéresse énormément. Et l’idée de voir Mia Goth dans les rôles principaux des trois films peut apporter un vrai plus au concept.

J’ai donc regardé Pearl en VOD. Et je dois dire que même si je garde une préférence pour X, j’ai globalement bien aimé celui-ci aussi.

 

Tout comme X, qui rendait hommage aux films des années 70, ce prequel va adopter une imagerie et un montage propre aux films de l’époque. Dans cet esprit, le générique de fin est un petit bijou.

Le long-métrage va s’amuser à mélanger les genres, entre le drame familial en temps de guerre et le film d’horreur. Ce mélange fonctionne globalement bien, autant sur la mise en scène que sur le ton du récit.

 

Mais ce que j’ai surtout apprécié, c’est découvrir la psychologie de Pearl, surtout après avoir vu le personnage âgé dans X. Le récit nous explique son comportement par son vécu, mais aussi par des troubles psychologiques, voire psychiatriques, importants. J’aime bien l’idée de jouer sur les deux approches. C’est déjà ce que faisait le film Joker récemment. Les deux approches étant finalement complémentaires (le vécu augmente les troubles psychiatriques, les troubles psychiatriques impactent les réactions du personnage face à son propre vécu).

Ici, même si les deux approches sont traitées, je trouve néanmoins que le vécu est largement mis en avant. Je regrette un peu que l’approche psychiatrique ne soit pas plus exploitée.

 

Mia Goth est vraiment excellente dans le rôle principal. Après avoir incarné un personnage bien différent dans X, sa prestation ne peut que nous impressionner. Sa présence à l’écran est clairement le point fort du film.

 

Plusieurs éléments du long-métrage vont venir faire écho à des scènes qu’on a pu voir dans X. En ça, je trouve que c’est un prequel plutôt bien pensé. Je ne sais pas si la trilogie a réellement été pensée comme une seule œuvre en trois parties, mais ça ne me surprendrait pas pour être honnête.

 

En tout cas, j’ai bien aimé Pearl. C’est un bon prequel à X. Pour le moment, j’aime bien le concept de cette franchise. Je suis très curieux de découvrir le troisième volet. Je vous recommande ce deuxième film. 

Vu le 18 février 2024, en streaming, sur Prime Video : 

La Fille du roi des marais (2024)
Les films vus en Février 2024

Thriller psychologique américain, sorti en 2024, réalisé par Neil Burger, avec Daisy Ridley, Ben Mendelsohn, Gil Birmingham, Garrett Hedlund…

 

  • Synopsis : 

La vie idyllique d’Helena Petterier est mise à mal lorsqu’elle apprend que l’homme qui l’a élevée et gardée en otage pendant 12 ans dans un marécage s’est évadé de prison. Pour protéger son mari et sa fille, Helena va devoir affronter son sombre passé qu’elle a toujours gardé secret et traquer son père, le tristement célèbre Roi des Marais.

Allociné

Aujourd’hui, on parle d’un film sorti sur Prime Video : La Fille du roi des marais.

 

J’étais très curieux de voir ce long-métrage. D’une part parce que le synopsis me rappelait énormément un autre film que j’ai beaucoup aimé en 2022 : Là où chantent les écrevisses. Et d’autre part parce que j’étais assez content de retrouver au casting Garrett Hedlund, Ben Mendelsohn, et surtout Daisy Ridley, que je ne crois pas avoir revu dans un film depuis la fin de la dernière trilogie Star Wars.

J’ai donc regardé La Fille du roi des marais sur Prime Video. Et je l’ai trouvé plutôt sympa.

 

On est sur un film beaucoup plus basique que Là où chantent les écrevisses, autant sur le plan scénaristique que sur la construction du long-métrage. Mais il se suit assez facilement quand même.

Même si le scénario est assez classique, il est assez efficace. Il y a de la tension et du suspense. Il y a un peu d’émotion aussi. On est facilement pris dans l’intrigue, et on a envie de savoir comment elle va se terminer.

Le film nous propose également de très beaux plans. De toute façon, je l’avais déjà dit lorsque je parlais de Là où chantent les écrevisses, mais ce type de décors fonctionne toujours sur moi.

Dans l’ensemble, le casting est très correct. Daisy Ridley et Ben Mendelsohn nous livrent de très bonnes performances.

 

On est donc sur un film assez simple, mais qui est efficace. La Fille du roi des marais se suit sans déplaisir. Je peux vous le recommander. 

 Vu le 18 février 2024, au cinéma : 

Madame Web (2024)
Les films vus en Février 2024

Film de super-héros américain, sorti en 2024, réalisé par S. J. Clarkson, avec Dakota Johnson, Sydney Sweeney, Isabela Merced, Celeste O'Connor…

 

  • Synopsis : 

Cassandra Web est une ambulancière de Manhattan qui serait capable de voir dans le futur. Forcée de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir hors du commun... si toutefois elles parviennent à survivre à un présent mortel.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler du nouveau film Marvel/Sony : Madame Web.

 

Le film que personne n’attendait… D’une part parce que le personnage n’est pas très connu. D’autre part parce que les films précédents du Sony’s Spider-Man Universe étaient globalement mauvais et ne donnaient pas envie d’en voir plus. Et enfin parce que la promo de Madame Web était totalement ridicule…

Je vous avoue que si j’ai été voir ce long-métrage au cinéma, c’était par pure curiosité morbide pour me faire une idée de l’étendue des dégâts. Il faut dire aussi qu’avoir une carte d’abonnement me permet aussi d’aller voir ce genre de film sans avoir l’impression de jeter mon argent par les fenêtres…

En tout cas, j’ai été voir Madame Web au cinéma. On n’est pas sur un film totalement catastrophique. Mais il faut dire que ce n’est pas fameux pour autant…

 

En fait, quand on découvre le film, on s’aperçoit qu’il avait un réel potentiel. Il y a quelques petites idées scénaristiques et visuelles qui ont réussi à attirer mon attention. Il y a même certaines musiques de la bande-originale que j’ai particulièrement appréciées. Malheureusement, tout ça est noyé sous un déluge de maladresse.

Le montage des scènes d’action est absolument pitoyable. C’est illisible. La plupart des rebondissements sont ridicules. Le point de départ de l’intrigue est complètement idiot. J’ai aussi un gros problème avec les pouvoirs des personnages qui semblent avoir un fonctionnement à géométrie variable.

Les personnages principaux ont un développement extrêmement superficiel. Je n’ai même pas envie de parler du casting. Ils livrent une interprétation tout juste correcte. Et en même temps, vu le peu de choses qu’on leur donne à jouer, on ne pouvait pas s’attendre à de grandes prestations.

Mais, je crois que le moment où le film se surpasse dans la médiocrité, c’est lorsqu’il s’agit de teaser la suite (après un acte final bâclé). En principe, ce genre de film cherche toujours à vendre une suite qui sera encore meilleure. C’est même le problème que j’ai avec les films de l’univers Marvel/Sony. En général, ils cherchent plus à nous donner envie de voir la suite que de nous donner envie de revoir le film présent. Eh bien ici, le final est extrêmement maladroit, et le teasing est juste ridicule. C’est bien la première fois que du teasing ne me donne pas du tout envie de voir une suite…

 

Voilà ce que j’avais à dire aujourd’hui sur Madame Web. C’est un film très médiocre. Avec beaucoup de maladresse. C’est dommage, car il y avait pourtant du potentiel. En tout cas, ce n’est pas un film que je vous recommanderai. 

Vu le 14 février 2024, en DVD : 

Vendredi 13 (1980)
Les films vus en Février 2024

Film d’horreur américain, sorti en 1980, réalisé par Sean S. Cunningham, avec Betsy Palmer, Adrienne King, Jeannine Taylor, Kevin Bacon…

 

  • Synopsis : 

Interdit aux moins de 16 ans

En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour tester une nouvelle saga emblématique du genre slasher movie : Vendredi 13.

 

Le slasher movie, c’est un genre que j’aime bien. Et j’ai voulu profiter d’avoir l’opportunité de trouver Vendredi 13 en DVD d’occasion pour (enfin) découvrir cette saga. Et sincèrement, je ne le regrette pas. J’ai passé un bon moment devant ce premier épisode de Vendredi 13.

 

L’intrigue est d’une simplicité assez extrême. Mais l’ensemble fonctionne très bien. Le film s’avère assez surprenant, surtout quand on connaît les bases et ce qui a fait le succès de la saga. On s’aperçoit que le premier film était assez éloigné de l’imagerie habituelle de la saga (surtout concernant le tueur).

Le film a également une certaine capacité de te positionner certains personnages comme des protagonistes assez importants avant de les éliminer assez rapidement. Donc c’est vrai qu’on est assez régulièrement surpris. Et rien que sur ce point, je me suis rapidement pris au jeu devant le film.

 

Après pour le reste, concernant le casting et la mise en scène, ça reste globalement très scolaire. J’aime bien le parti pris de nous montrer les premiers meurtres à travers les yeux du tueur. On évite ainsi de montrer frontalement le tueur (histoire de garder le suspense) tout en instaurant un parti pris de mise en scène indiquant la présence du tueur. J’aime bien cette idée.

 

J’ai donc passé un bon moment devant Vendredi 13. C’est un bon début pour cette saga de slasher. Je vous le recommande. 

Vu le 13 février 2024, en streaming, sur Prime Video : 

Le Remplaçant (2024)
Les films vus en Février 2024

Film de science-fiction américain, sorti en 2024, réalisé par Garth Davis, avec Saoirse Ronan, Paul Mescal, Aaron Pierre, Michael M. Foster…

 

  • Synopsis : 

Junior et Hen, jeune couple marié depuis sept ans, vivent reclus dans leur ferme isolée. Une nuit, un étranger, Terrance, frappe à leur porte, apportant une nouvelle qui bouleverse leur vie : Junior a été choisi au hasard pour se rendre dans une grande station spatiale expérimentale en orbite autour de la Terre. Confronté à un choix impossible, le couple va devoir lutter pour préserver leurs liens.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler du film Le Remplaçant.

Il s’agit d’un film de science-fiction sorti en janvier 2024 sur Prime Video. Pour tout vous dire, c’est surtout le synopsis qui a réussi à suffisamment m’intriguer pour me donner envie de découvrir ce long-métrage.

J’ai donc regardé Le Remplaçant sur Prime Video. Et je dois dire que je n’ai pas vraiment accroché à ce film.

 

Alors, il faut le dire, l’intrigue est potentiellement très intéressante sur le papier. L’idée de départ me plaisait bien en tout cas. Tous les dilemmes et les développements de personnages qu’elle pouvait nous apporter avaient beaucoup de potentiel.

Sauf que, malheureusement, le film est très long, il traîne beaucoup trop en longueur, alors qu’au final, il ne s’y passe pas grand-chose… Sincèrement, j’ai eu beaucoup de mal à m’intéresser à ce qui se passait sous mes yeux. Je n’ai pas réussi à rentrer dans le récit. Et je suis donc totalement passé à côté. J’ai vraiment l’impression d’avoir regardé un film qui ne décollait jamais vraiment. Même le twist final m’a laissé parfaitement indifférent (et pourtant il était plutôt intéressant).

 

Vous comprendrez donc que je suis assez déçu de ce film. Je me suis globalement bien ennuyé devant Le Remplacement. C’est un long-métrage trop plat, qui ne décolle jamais. Je ne vous le recommande pas. 

Vu le 12 février 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Simone, le voyage du siècle (2022)
Les films vus en Février 2024

Biopic français, sorti en 2022, réalisé par Olivier Dahan, avec Elsa Zylberstein, Rebecca Marder, Élodie Bouchez, Olivier Gourmet…

 

  • Synopsis : 

Le destin de Simone Veil, son enfance, ses combats politiques, ses tragédies. Le portrait épique et intime d’une femme au parcours hors du commun qui a bousculé son époque en défendant un message humaniste toujours d’une brûlante actualité.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour rattraper un film de 2022 : Simone, le voyage du siècle.

Il s’agit donc du biopic sur Simone Veil. C’est un film qui a beaucoup fait parler de lui. Autant en bien qu’en mal. J’étais curieux de découvrir la vie de cette figure politique, mais j’étais aussi surtout curieux de me faire mon propre avis sur ce long-métrage qui a visiblement divisé le public.

J’ai donc regardé Simone, le voyage du siècle en VOD. Et je dois dire l’avoir globalement bien aimé.

 

Le récit n’est pas du tout raconté de manière linéaire. Nous allons naviguer entre plusieurs périodes de la vie de Simone Veil. L’idée étant qu’une scène de la jeunesse de Simone Veil puisse répondre à une séquence de sa vie d’adulte, qui elle-même va nous renvoyer à une autre période de son histoire. Et ainsi de suite.

Il faut donc se concentrer pour bien suivre les différentes étapes de la vie de Simone Veil. Mais ça donne un récit avec un certain rythme plutôt fluide qui fonctionne globalement bien. Le récit n’est pas chapitré en fonction des périodes de la vie de Simone Veil, mais plutôt autour des différentes causes qu’elle a défendues. On est plutôt sur un chapitrage thématique en gros. Et j’aime bien l’idée. Le film n’en est que plus intéressant.

Il est aussi très émouvant. Il faut dire que Simone Veil a connu des événements extrêmement dramatiques. Les séquences autour de la Shoah sont particulièrement fortes.

 

Dans l’ensemble, le casting est très bon. Elsa Zylberstein fait un très bon travail dans le rôle de Simone Veil. Mais l’actrice qui m’a le plus impressionné, c’est clairement Rebecca Marder, qui interprète Simone Veil dans sa jeunesse (donc dans les périodes les plus dures de sa vie).

 

Il y a quelques passages où j’ai trouvé que le discours politique de Simone Veil ne faisait pas assez naturel. On avait presque l’impression d’assister davantage à un spot publicitaire qu’à un film.

Mais en dehors de ce petit défaut, j’ai beaucoup apprécié Simone, le voyage du siècle. C’est un film très intéressant, très bien interprété par son casting, et fort en émotion. Il y a un parti pris assez pertinent autour de la mise en scène. Je suis assez surpris des nombreuses mauvaises critiques que j’ai pu voir, pour être honnête. Personnellement, j’ai bien aimé Simone, le voyage du siècle. Je vous le recommande. 

Vu le 08 février 2024, en DVD : 

Octopussy (1983)
Les films vus en Février 2024

Film d’espionnage anglo-américain, sorti en 1983, réalisé par John Glen, avec Roger Moore, Maud Adams, Louis Jourdan, Kristina Wayborn…

 

  • Synopsis : 

Chargé d'enquêter sur la mort très suspecte de l'agent 009 (pourquoi avait-il donc cet inestimable œuf Fabergé dans la main ?...), James Bond assiste à la mise aux enchères de l’œuf. Le richissime Kamal Khan en fait l'acquisition. Ce prince Indien exilé semble nourrir de secrètes accointances avec le général renégat Orlov. Mais quel lien y a-t-il entre l’œuf, les complots du tandem russo-indien et la désirable, bien que mystérieuse, Octopussy ? Et si c'était le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale ?!...

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer la saga James Bond avec Octopussy.

 

J’avoue qu’en me référant à la logique établie depuis le début de la franchise, selon laquelle je n’apprécie qu’un film James Bond sur deux, je m’attendais à ne pas aimer cet épisode-là. Et finalement, je dois avouer avoir été agréablement surpris. On n’est pas sur l’épisode le plus subtil, ni le plus intelligent de la saga, mais il faut malgré tout reconnaître sa capacité à divertir efficacement.

 

Donc, en effet, l’intrigue n’est pas très subtile, et cumule les clichés de ce type de longs-métrages, sortis durant la guerre froide (avec le conflit du bloc occidental contre le bloc soviétique). J’ai aussi beaucoup de mal avec la quantité d’humour en dessous de la ceinture présent dans cet épisode (sérieusement, James Bond est un vrai gamin dans ce film).

Mais concernant ce dernier point, j’ai cependant remarqué que l’agent 007 se fait régulièrement remettre à sa place par les personnes avec qui il travaille. Il y a même une séquence assez lunaire où James Bond se moque du sexisme et de la discrimination (quand on voit l’attitude du personnage depuis le début de la saga, ça questionne un peu quand même…). Donc je me dis qu’au final, même si je n’apprécie pas l’attitude du personnage principal, le film se permet quand même de questionner cette façon d’être, ce qui n’est pas inintéressant.

 

Au-delà de ça, le rythme est très bien maîtrisé. Je n’ai pas vu les deux heures de film passer.

Les scènes d’action sont très bien réalisées et plutôt inventives. On sent que le cinéaste a cherché à utiliser toutes les possibilités offertes par les différents lieux de tournage pour s’amuser avec les scènes d’action. S’il s’est amusé à réaliser le film, en tout cas, en tant que spectateur, j’ai pris beaucoup de plaisir à le regarder.

Je ne sais pas si c’était fait exprès (je pense que oui), mais Louis Jourdan, qui joue le méchant de cet épisode, a quelques traits de ressemblance avec James Bond. C’est sans compter qu’il est régulièrement habillé de la même manière que l’espion britannique. On a donc vraiment l’impression de voir une version maléfique de l’agent 007. C’est un vrai rival pour le coup. Personnellement, j’ai bien aimé cette idée.

 

Donc, malgré un manque de subtilité par instants, j’ai passé un bon moment devant Octopussy. C’est un épisode de James Bond agréable à découvrir et très divertissant. Je vous le recommande avec plaisir.

Vu le 07 février 2024, en DVD : 

La Cité des enfants perdus (1995)
Les films vus en Février 2024

Film fantastique français, allemand, espagnol, belge et américain, sorti en 1995, réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, avec Ron Perlman, Daniel Emilfork, Judith Vittet, Dominique Pinon…

 

  • Synopsis : 

Krank, un étrange personnage, vit entouré de clones et d'autres personnages encore plus étranges sur une plate-forme en mer perdue dans le brouillard. Krank, doit, pour ne pas vieillir trop vite, voler les rêves des enfants. C'est pour cela qu'il les enléve de la cité portuaire.

Allociné

Aujourd’hui, on parle d’un des classiques de Jean-Pierre Jeunet : La Cité des enfants perdus.

 

J’entends parler de ce film assez régulièrement et je dois avouer que j’étais curieux de voir ce qu’il valait. Je l’ai trouvé en DVD à la médiathèque. J’ai donc saisi l’occasion d’enfin le découvrir.

Et honnêtement, je n’ai pas passé un mauvais moment, mais je crois que j’ai tellement entendu parler de ce long-métrage que j’en attendais finalement un peu trop.

 

Sincèrement, l’intrigue est globalement efficace, au moins concernant l’arc narratif principal. C’est prenant et riche en rebondissements. Cependant, je dois dire que, par moment, le récit a une petite tendance à partir dans tous les sens, et à faire traîner certaines sous-intrigues sans réelle utilité. Donc, j’avoue que sur ce point, j’ai été légèrement déçu. Je me suis presque ennuyé par instants.

 

Ceci dit, je dois dire que si j’avais envie de regarder La Cité des enfants perdus, c’était surtout pour découvrir l’univers visuel et artistique, assez marqué, de Jean-Pierre Jeunet.

Et sur ce point, je n’ai absolument pas été déçu. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce monde imaginé par Jean-Pierre Jeunet (et Marc Caro, j’ai l’impression qu’on l’oublie un peu trop, alors même que c’était le directeur artistique du film).

Au-delà même des décors qui sont très bien réalisés, il faut aussi parler du casting. Les actrices et les acteurs sont très bien choisis. Ils ont tous des “gueules de cinéma” très marquées, qui s’inscrivent parfaitement dans cet univers créé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro. J’ai notamment été assez impressionné par les prestations de Ron Perlman, Daniel Emilfork et Dominique Pinon. La jeune Judith Vittet ne démérite pas dans le rôle de Miette.

 

Et dans l’ensemble, la mise en scène de Jean-Pierre Jeunet est vraiment originale et efficace. Malgré une intrigue qui pouvait par moments m’ennuyer, j’ai passé un agréable moment en découvrant l’univers artistique de La Cité des enfants perdus. Rien que pour cela, c’est un film que je peux vous recommander. 

Vu le 05 février 2024, en streaming, sur Netflix : 

Soixante minutes (2024)
Les films vus en Février 2024

Film d’action allemand, sorti en 2024, réalisé par Oliver Kienle, avec Emilio Sakraya, Dennis Mojen, Florian Schmidtke, Marie Mouroum…

 

  • Synopsis : 

Devant assister coûte que coûte à l'anniversaire de sa fille à défaut d'en perdre la garde, un champion d'arts martiaux renonce à un match et se fait de sérieux ennemis.

Allociné

Aujourd’hui, on se retrouve pour parler d’une production Netflix : Soixante minutes.

C’est un film allemand sorti courant janvier 2024. Il s’agit d’un long-métrage d’action pure et dure. On va y suivre un combattant de MMA qui n’a qu’une heure pour traverser Berlin afin d’aller à l’anniversaire de sa fille, alors que plusieurs ennemis vont se mettre en travers de son chemin.

 

C’est bête et méchant, mais c’est terriblement efficace. On se retrouve avec un film qu’on croirait adapté de jeux de combat d’arcade, avec un personnage principal qui va enchaîner les combats, face à plusieurs ennemis différents, dans plusieurs lieux différents (on change de boss à chaque niveau).

L’ultimatum d’une heure pour atteindre un objectif est symbolisé à l’écran par le cadran de la montre qui s’affiche parfois, et par le GPS qui indique la position du personnage principal par rapport à sa destination. Cela renforce l’impression de voir un jeu vidéo prendre vie à l’écran.

Et en fait, sans le vouloir, Oliver Kienle vient peut-être de réaliser l’une des meilleures adaptations de jeux vidéo (sans même vouloir adapter un jeu vidéo sûrement).

 

En tout cas, le concept du film, plus la durée relativement courte (1h29 seulement), fait que l’on ne s’ennuie jamais. Le long-métrage est très bien rythmé. Il n’y aucun temps mort. On est sur une course poursuite quasiment non stop, ponctuée de combat.

Et des combats plutôt bien réalisés. Le changement de décor à chaque affrontement (on passe d’une ruelle à une boîte de nuit, en passant par une pâtisserie et un métro par exemple) oblige la mise en scène à adapter les chorégraphies de chaque combat au nouveau lieu. Ce qui permet également une certaine inventivité dans les scènes d’action.

Ce qui est une très bonne chose, parce que l’attraction principale du long-métrage, c’est clairement les combats. On ne suit pas un combattant de MMA par hasard.

 

Concernant le casting, ce n’est pas toujours bien interprété. On sent bien que certains acteurs ont plus été embauchés pour leurs talents de combattants que pour leurs talents d’acting.

Mais ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment devant Soixante minutes. Ce n’est pas du grand art, l’intrigue reste très simpliste, les rebondissements sont un peu trop faciles, mais c’est divertissant. C’est très efficace dans ce qu’il entreprend : nous proposer un divertissement rempli d’action pure et dure. Je suis donc plutôt satisfait de ce que j’ai vu. Je vous recommande Soixante minutes avec plaisir. 

Vu le 04 février 2024, en VOD, sur Prime Video : 

X (2022)
Les films vus en Février 2024

Film d’horreur américain, sorti en 2022, réalisé par Ti West, avec Mia Goth, Jenna Ortega, Brittany Snow, Scott Mescudi…

 

  • Synopsis : 

Interdit aux moins de 16 ans

Fin des années 70, une équipe de tournage investit une maison isolée du fin fond du Texas pour y réaliser un film X. À la tombée de la nuit, les propriétaires des lieux surprennent les cinéastes amateurs en plein acte. Le tournage vire brutalement au cauchemar.

Allociné

Séance rattrapage de 2022 aujourd’hui, avec le film d’horreur X.

Ce slasher a pas mal fait parler de lui à sa sortie. Il a depuis eu le droit à un prequel avec le film Pearl (toujours avec Mia Goth dans le rôle principal). Il devrait aussi avoir le droit à une suite, nommée MaXXXine.

C’est un projet qui a l’air assez original. Les retours sur X m'ont largement donné envie de voir ce film.

Je l’ai donc regardé en VOD. Et je dois dire l’avoir bien aimé, même si je ne pourrais évidemment pas le recommander à tous les publics.

 

On est face à une intrigue plutôt simple et classique. Le récit suit le schéma classique de ce genre de film. Il aborde cependant des questionnements assez intéressants sur l’image qu’on a de soi et celle qu’on souhaite renvoyer aux autres (une image forcément impactée par l’âge).

La vraie force du film se situe dans sa mise en scène et son montage. L’ensemble est très bien travaillé, avec des idées assez intéressantes, et donne une atmosphère assez particulière au long-métrage. Le film est très angoissant, mais aussi assez violent et glauque par instants. L’interdiction aux moins de 16 ans n’est clairement pas volée. Il faut avoir le cœur bien accroché par moments.

J’ai particulièrement aimé le montage du long-métrage, notamment lorsque deux scènes totalement opposées en apparence sont montées de manière à se répondre l’une à l’autre. Les transitions entre deux séquences sont assez surprenantes au premier abord, mais donnent un style particulier au long-métrage.

J’ai également beaucoup apprécié la musique composée par Tyler Bates.

En ce qui concerne le casting, Mia Goth est juste impressionnante dans le rôle principal. J’ai aussi été agréablement surpris par la prestation de Jenna Ortega.

 

Voilà ce que j’avais à dire sur X. C’est un film assez dur par moments. Il n’est clairement pas adapté à tous les publics. Mais si vous aimez bien les films d’horreur bien violents et assez glauques, je peux tout à fait vous recommander celui-ci. 

Vu le 02 février 2024, en DVD : 

Un homme marche dans la ville (1950)
Les films vus en Février 2024

Drame français, sorti en 1950, réalisé par Marcello Pagliero, avec Jean-Pierre Kérien, Ginette Leclerc, Grégoire Aslan, Robert Dalban…

 

  • Synopsis : 

Tourné au Havre en 1949 alors que la ville est encore en ruines, le film décrit la vie des dockers dans une atmosphère de film noir où affleurent des réminiscences du réalisme poétique et du néoréalisme. Au sombre mélodrame se mêle une description quasi documentaire du travail des ouvriers du port et de leur penchant pour l'alcool. La presse communiste se déchaîna contre un film considéré comme « une insulte à la classe ouvrière ».

Cinémathèque

Aujourd’hui, je vous parle d’une petite curiosité avec le film Un homme marche dans la ville.

 

La raison principale pour laquelle j’ai souhaité voir ce long-métrage, c’est parce qu’il a été tourné en 1949 au Havre, qui était encore en ruines à la suite de la Seconde Guerre Mondiale. Moi qui habite près du Havre, j’étais donc très curieux de découvrir ce film. Je le voyais plus comme une sorte de témoignage historique en fait.

J’ai trouvé le DVD il y a quelques années. Il était vendu sur le village de la Transat Jacques Vabre au Havre. J’ai mis un peu de temps, mais j’ai enfin regardé Un homme marche dans la ville. Et je dois dire que j’ai trouvé ce film plutôt bon.

 

Moi qui étais curieux de découvrir à l’écran le Havre d’après-guerre, je n’ai pas été déçu. Le film met vraiment la ville du Havre au premier plan, avec des séquences où la ville est filmée en hauteur afin de nous faire découvrir l’ensemble du port et du centre ville (bien différent de ce qu’il est aujourd’hui, il faut le dire). Les déambulations des personnages dans la ville me rappellent un peu les décors de West Side Story. C’est là qu’on se rend compte que le Havre d’après-guerre était un décor de cinéma absolument parfait. Je serais curieux de savoir si d’autres films ont été réalisés dans ce contexte.

En tout cas, je pense qu’il mériterait d’être reconstitué dans des productions actuelles.

 

L’intrigue du long-métrage est relativement simple, mais se suit sans déplaisir. C’est efficace et plutôt prenant.

J’ai vu qu’à sa sortie, le film avait créé la polémique à cause de l’image très réductrice qu’il renvoyait de la classe ouvrière, en particulier des dockers. C’est vrai que le film n’est pas toujours tendre envers ses personnages. Mais personnellement, ça ne m’a pas particulièrement choqué. C’est le genre de caractérisation de personnage qu’on a déjà vu à plusieurs reprises dans d’autres productions. Il ne faut pas oublier qu’on a affaire à une fiction avant tout, mais si le film pousse parfois le réalisme assez loin.

 

Dans l’ensemble, le casting est très correct. On notera la présence d’un acteur havrais en tête d’affiche : Jean-Pierre Kérien.

 

Je suis assez content d’avoir pu découvrir ce film. C’était très intéressant de découvrir la ville du Havre d’après-guerre dans un long-métrage. Ce qui lui permet de dépasser à mes yeux son stade de simple film, pour devenir un véritable témoignage historique. J’ai donc passé un bon moment devant Un homme marche dans la ville. Je vous le recommande avec plaisir.

Vu le 1er février 2024, au cinéma : 

Argylle (2024)
Les films vus en Février 2024

Comédie d’espionnage américano-britannique, sortie en 2024, réalisée par Matthew Vaughn, avec Bryce Dallas Howard, Henry Cavill, Sam Rockwell, Bryan Cranston…

 

  • Synopsis : 

Elly Conway est l'auteure solitaire d’une série de romans d’espionnage à succès, dont l’idée du bonheur se résume à une soirée tranquille à la maison avec son ordinateur et son chat, Alfie. Mais lorsque les intrigues de ses livres, centrés sur l'agent secret Argylle et son combat pour démanteler un réseau d'espions mondial, commencent à ressembler étrangement aux opérations secrètes d'une véritable organisation d'espions, sa tranquillité ne devient plus qu’un souvenir. Aux côtés d’Aidan, un espion pourtant allergique aux chats, Elly n’hésite pas à embarquer Alfie dans son sac à dos pour mieux se lancer dans une course contre la montre aux quatre coins de la planète afin de distancer de dangereux tueurs et empêcher ses fictions de dépasser la réalité.

Allociné

On commence le mois de février avec le nouveau film de Matthew Vaughn : Argylle.

Je dois dire que c’est essentiellement pour le réalisateur que j’ai été voir ce long-métrage. J’ai apprécié tous les films que j’ai vus de lui, en particulier son X-Men (Le Commencement) et The King’s Man (le prequel de la saga Kingsman). J’étais donc assez curieux de voir celui-ci, surtout avec le casting cinq étoiles qu’il nous proposait.

 

J’ai donc été voir Argylle au cinéma. Et même si j’ai passé un bon moment, je reste malgré tout sur ma faim.

 

Le film contient plusieurs bonnes idées, que ça soit visuelles ou scénaristiques. Il y a beaucoup de rebondissements et de twists. Certains sont très prévisibles, mais d’autres sont bien pensés.

Cependant, je dois quand même dire qu’après les deux films Kingsman et le prequel The King’s Man, j’ai tout de même l’impression que Matthew Vaughn nous a pondu quatre fois le même film… En tout cas, il a utilisé à quatre reprises la même recette. Au bout de la quatrième fois, ça commence à se remarquer…

D’autant plus qu’avec Argylle, Matthew Vaughn avait l’occasion de sortir un peu de sa saga Kingsman. C’est quand même dommage de refaire exactement le même type de film. On le remarque d’autant plus que certaines scènes d’Argylle rappellent très fortement les films Kingsman.

Alors pour être honnête, j’ai été voir quelques déclarations du réalisateur après avoir vu le film, et en fait, il a déclaré qu’il avait le projet de faire un univers partagé réunissant Kingsman et Argylle… D’un coup, il faut admettre que ça explique les nombreuses similitudes entre les deux films… Mais pour le coup, ça questionne sur les présences de Samuel L. Jackson et Sofia Boutella, qui jouaient déjà d’autres personnages dans le premier Kingsman.

En tout cas, il y a une scène post-générique qui semble teaser le rassemblement entre Kingsman et Argylle, mais pour le coup, ça pose plus de questions qu’autre chose…

 

En tout cas, Argylle reste un divertissement très efficace, comme sait le faire Matthew Vaughn. Je regrette juste qu’il soit un peu redondant par rapport aux derniers films du cinéaste. J’espère qu’il arrivera à se renouveler un peu plus à l’avenir. Néanmoins, si vous avez aimé Kingsman, et si vous avez envie de voir un bon divertissement, décalé et fun, je vous recommande Argylle

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