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Ciné-o-Max

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Critiques de films et de séries depuis 2015 - BOOK Photos : https://rando-normandie.artfolio.com/


Les films vus en Avril 2024

Publié par Cinéo Max sur 29 Avril 2024, 14:25pm

Catégories : #Mad Max, #Action, #George Miller, #Mel Gibson, #Joanne Samuel, #Hugh Keays-Byrne, #Steve Bisley, #Les Films

Les films vus en Avril 2024

Vu le 28 avril 2024, en DVD : 

Mad Max (1979)
Les films vus en Avril 2024

Film d’action australien, sorti en 1979, réalisé par George Miller, avec Mel Gibson, Joanne Samuel, Hugh Keays-Byrne, Steve Bisley…

 

  • Synopsis : 

Interdit - 12 ans

Sur les autoroutes désertées d'une Australie méconnaissable, une guerre sans merci oppose motards hors-la-loi et policiers Interceptor, qui tentent de triompher de la vermine au volant de voitures aux moteurs surgonflés. Dans ce monde en pleine décadence, les bons, les méchants, le manichéisme disparaissent…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour découvrir (enfin) une saga culte : Mad Max.

Je me dois d’être honnête, je n’avais jamais vu un seul film de cette franchise auparavant. Avec la sortie prochaine du spin-off Furiosa, j’avais tout de même envie de rattraper ce retard dans ma cinéphilie.

J’ai donc emprunté le DVD du premier Mad Max à la médiathèque. J’ai enfin découvert ce film. Et désolé par avance, mais… je suis totalement passé à côté.

 

Alors, je pense que c’est essentiellement dû au fait que le long-métrage a assez mal vieilli au final. Il m’a paru particulièrement ridicule par instants. Je trouve qu’il hésitait un peu trop entre une atmosphère de futur proche assez réaliste et une certaine radicalité dans la caractérisation des personnages qu’il nous présente. Et au bout du compte, j’ai eu du mal à trouver de la crédibilité dans ce que je découvrais à l’écran.

Alors, le récit se suit tout de même facilement. Les enjeux sont clairement établis et l’évolution du personnage principal est plutôt bien amenée. Mel Gibson est d’ailleurs excellent dans le rôle principal.

Mais en dehors de ces deux points positifs, je suis resté sur ma faim. Je n’ai pas réussi à rentrer dans le film. Je crois bien que c’est vraiment la construction de cet univers de fiction qui m’a un peu laissé sur le côté. Même si le récit n’est pas mauvais, je ne peux pas dire qu’il m’a intéressé et qu’il a réussi à m’embarquer avec lui.

 

Je suis donc un peu déçu de cette découverte de la saga Mad Max. Je trouve que c’est un film un peu trop hésitant sur ce qu’il souhaite réellement nous proposer. J’essaierai quand même de découvrir la suite, peut-être qu’elle réussira davantage à me plaire. 

Vu le 24 avril 2024, en DVD : 

GoldenEye (1995)
Les films vus en Avril 2024

Film d’espionnage américano-britannique, sortie en 1995, réalisé par Martin Campbell, avec Pierce Brosnan, Sean Bean, Izabella Scorupco, Famke Janssen…

 

  • Synopsis : 

James Bond est chargé par le MI6 de retrouver le Goldeneye, un satellite russe volé par des mercenaires, dont la puissance de frappe pourrait rayer de la carte n'importe quelle capitale. Sur les traces des responsables, l'agent 007 se rend aux quatre coins du monde avant de retrouver sur son chemin une vieille connaissance. Entre sa mission et ses sentiments personnels, l'agent secret se voit dans l'obligation de faire un choix.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer de (re)découvrir la saga James Bond avec GoldenEye.

 

Un épisode qui marque un tournant pour la franchise à plus d’un titre. Il s’agit du premier épisode avec Pierce Brosnan dans le rôle principal. Judi Dench arrive également dans la franchise pour reprendre le rôle de M. Même si le nom d’Albert R. Broccoli (producteur historique de la saga) est noté dans le générique, GoldenEye est le premier épisode de la saga produit par Barbara Broccoli. Enfin, elle avait co-produit avec son père les derniers épisodes en date, mais ici, c’est la première fois qu’elle est à la barre du projet. Et enfin, et on va en reparler, c’est le premier film de la saga à sortir après la fin de la Guerre Froide et la chute de l’URSS.

 

Et concrètement, toutes ces évolutions m’ont grandement permis d’apprécier ce GoldenEye.

Alors, je ne vous cache pas que j’étais un peu exaspéré en découvrant dans la scène d’introduction une nouvelle confrontation entre James Bond et un général Russe. On était enfin sorti de cet éternel cliché dans Permis de tuer. Je trouvais ça un peu dommage d’y revenir aussitôt… Mais ça, c’était avant de me rendre compte qu’il y avait une ellipse temporelle de 9 ans entre cette introduction et le reste du film. Une ellipse temporelle qui peut faire office de rappel de la pause qu’a connue la saga après Permis de tuer (même si elle n’a duré que 6 ans, pas 9 ans…).

 

Et donc le reste du film va vraiment venir mettre en avant les différentes évolutions géopolitiques et idéologiques que le monde a connues depuis 9 ans… La fin de la guerre froide et la chute de l’URSS sont abordées. Avec ce sujet, le film questionne également les méthodes des espions durant la guerre froide et leur intérêt depuis sa fin.

Le récit questionne également le personnage de James Bond qui n’est peut-être plus en adéquation avec son époque. Cela passe notamment par l’arrivée de Judi Dench dans le rôle de M. D’ailleurs, je suis persuadé que ce n’était pas anodin de mettre une femme à la tête du MI6 précisément au moment où une femme prend la tête de la saga. On pourrait presque se demander si Barbara Broccoli ne parle pas à travers les mots de M lorsque cette dernière explique ce qu’elle pense de James Bond.

 

Donc, entre le traitement de la chute de l’URSS et la fin de la guerre froide, et le travail de questionnement autour du personnage de James Bond, eh bien j’ai trouvé qu’on était face à un épisode très intéressant de la saga. C’est un film qui a réellement conscience de ce qu’il est et de son positionnement dans la franchise.

De plus, il sait être divertissant. Il y a quelques scènes d’action au montage un peu douteux. Mais dans l’ensemble, ça fonctionne bien. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce film.

Pierce Brosnan s’impose très rapidement dans le rôle-titre. De même que Judi Dench dans le rôle de M. Le reste du casting est très bon également.

 

Vous comprendrez donc que j’ai vraiment bien aimé GoldenEye. C’est un renouveau très efficace pour la franchise. Je vous le recommande vivement. 

Vu le 21 avril 2024, en streaming, sur Netflix : 

Violent Night (2022)
Les films vus en Avril 2024

Film d’action américain, sorti en 2022, réalisé par Tommy Wirkola, avec David Harbour, John Leguizamo, Alex Hassell, Alexis Louder…

 

  • Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Le soir de Noël, quand un groupe de mercenaires entre par effraction sur la propriété d’une famille aisée qu’ils prennent en otage, ils vont devoir affronter un adversaire auquel ils ne s’attendaient pas : Le Père Noël est dans la place et il va leur montrer que ce bon vieux Saint Nicolas a plus d’un tour dans sa hotte.

Allociné

Aujourd’hui, on rattrape un film de Noël au mois d’avril (désolé) avec Violent Night.

Il s’agit d’un film d’action, bien bourrin, à la croisée entre Maman j’ai raté l’avion et John Wick, avec un Père Noël sanguinaire comme personnage principal. Forcément, avec un pitch aussi dingue, j’avais très envie de voir ce film. En plus, le Père Noël y est interprété par David Harbour. C’est un acteur que j’aime bien.

Je n’ai pas pu le voir au cinéma, j’ai donc rattrapé Violent Night en streaming. Et dans l’ensemble, je l’ai bien aimé. Ce n’est pas le film de l’année, mais la promesse d’un film d’action complètement dingue, violent et divertissant est largement tenue.

 

On est sur une intrigue assez simple et prévisible, mais plutôt efficace. Elle va directement à l’essentiel pour nous offrir le spectacle violent qui nous était promis.

J’aime bien le développement autour du passé du Père Noël. C’est plutôt bien trouvé, c’est cohérent avec les origines traditionnelles du personnage, et ça donne un peu de poids dramatique et du background à l’univers du film. C’est plutôt intelligent, ce qui permet d’équilibrer le ton global du long-métrage.

Parce que concrètement, le ton du récit est très décalé et très violent. C’est parfois assez vulgaire aussi. Le discours du Père Noël va totalement à contre-courant de ce qu’on a l’habitude de voir sur ce personnage. Et pour autant, ce n’est pas totalement gratuit. Toutes les vannes du Père Noël sont en lien avec le folklore traditionnel autour de Noël.

Donc, de manière générale, on a un récit très simple mais qui est efficace, et une ambiance particulièrement maîtrisée.

 

David Harbour est excellent dans le rôle principal. Sincèrement, ce sera le seul acteur que je retiendrais ici. Le reste du casting semble tout droit sorti de téléfilms de Noël.

Et dans l’ensemble, la mise en scène n’a rien de particulièrement impressionnante. Le cinéaste fait le travail qu’on peut attendre de lui sur ce type de production.

 

Violent Night est donc un film très simple, mais c’est également un divertissement très efficace qui tient toutes ses promesses. Ce n’est pas le film de l’année, mais je ne suis pas déçu. Je peux vous recommander de le découvrir.

Vu le 19 avril 2024, en streaming, sur Netflix : 

She Said (2022)
Les films vus en Avril 2024

Biopic américain, sorti en 2022, réalisé par Maria Schrader, avec Carey Mulligan, Zoe Kazan, Patricia Clarkson, Andre Braugher…

 

  • Synopsis : 

Deux journalistes du New York Times, Megan Twohey et Jodi Kantor, ont de concert mis en lumière un des scandales les plus importants de leur génération. À l’origine du mouvement #Metoo leur investigation a brisé des décennies de silence autour du problème des agressions sexuelles dans le milieu du cinéma hollywoodien, changeant à jamais la société américaine et le monde de la culture.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer les rattrapages des films de 2022, avec She Said.

 

Il s’agit du film biographique sur l’enquête des journalistes Megan Twohey et Jodi Kantor concernant les accusations contre Harvey Weinstein. C’est une affaire qui a fait énormément parler, il a lancé le mouvement #Metoo, et a changé énormément les pratiques au sein du Cinéma. C’est donc un sujet intéressant, qui m’a rendu assez curieux de voir ce film.

N’ayant pas pu le voir au cinéma à sa sortie, j’ai rattrapé She Said sur Netflix. Et je dois dire que j’en sors assez mitigé.

 

Sur le principe, le sujet du long-métrage est très intéressant. C’est très instructif de découvrir comment l’enquête a été menée, d’entendre les différents témoignages et comment les différentes victimes ont vécu cette enquête. Mais malheureusement, ça ne va pas beaucoup plus loin que ça.

Le film est un peu trop simpliste à mon goût. Il se contente de nous dérouler l’enquête de manière assez basique, en enchaînant les discussions entre journalistes et les témoignages. En dehors de ça, le film manque un peu d’ambition. Et surtout, il manque d’impact émotionnel. On comprend la détresse des victimes d’Harvey Weinstein. Mais le film n’arrive pas à nous faire ressentir leurs émotions.

Et en ayant une manière de raconter son récit trop scolaire, il n’arrive pas vraiment à nous accrocher. D’autant plus que la mise en scène est tout aussi scolaire (ça ressemble plus à un téléfilm par instants). 2h09, c’est long pour un film finalement assez plat, qui ne semble jamais vraiment décoller.

 

Éventuellement, le seul arc narratif qui m’a un peu touché, c’est celui autour de la journaliste Megan Twohey, interprétée par Carey Mulligan, qui vient tout juste d’accoucher au début de l’intrigue. On a donc un petit développement autour de sa crainte pour sa famille et de sa dépression post-partum. Ce qui est dommage, c’est que ça n’a pas de lien direct avec l’intrigue principale.

 

Il faut tout de même reconnaître que le casting est globalement bon. Carey Mulligan et Zoe Kazan sont excellentes dans les deux rôles principaux. J’ai également beaucoup apprécié la prestation d’Andre Braugher.

 

Donc, sur le principe, She Said n’est pas un mauvais film. Il est juste un peu trop scolaire et plat pour vraiment nous accrocher durant 2h… Ce qui est dommage, parce qu’à côté de ça, le récit est très intéressant. Pour le coup, vu la construction très basique de l’intrigue, peut-être qu’il aurait été plus pertinent de nous proposer un documentaire qu’un long-métrage qui reste une fiction inspirée de faits réels…

Vu le 17 avril 2024, au cinéma : 

Civil War (2024)
Les films vus en Avril 2024

Film de guerre britannico-américain, sorti en 2024, réalisé par Alex Garland, avec Kirsten Dunst, Wagner Moura, Cailee Spaeny, Stephen McKinley Henderson…

 

  • Synopsis : 

Interdit - 12 ans avec avertissement

Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un film coup de poing : Civil War.

 

Il s’agit du nouveau long-métrage d’Alex Garland. Et pour résumer très rapidement l’idée vendue avec ce film, c’est d’imaginer ce qui se passerait en cas de guerre civile (similaire à celles qu’on a pu observer dans d’autres pays ces dernières années) aux Etats-Unis. C’est un concept qui m’intriguait énormément. J’étais vraiment curieux de voir comment Alex Garland allait traiter un sujet aussi complexe.

J’ai donc été voir Civil War au cinéma. Et je dois dire que j’ai pris une grande claque devant ce film.

 

Pour le coup, on est vraiment face à un film coup de poing, très intelligemment conçu, rempli de bonnes idées. On n’est pas sur un simple film de guerre et d’action, où on suivrait deux camps en train de s’affronter avec les bons d’un côté et les méchants. Ici, on suit surtout 4 reporters de guerre qui vont devoir traverser une Amérique en guerre. On va donc suivre cette guerre civile à travers leurs yeux. Le film va ainsi pouvoir établir un parallèle entre les guerres qu’ils ont pu couvrir par le passé et celle-ci qui se déroule dans leur propre pays. L’idée est vraiment de montrer ce qui se passerait si les guerres qu’on pense toujours éloignées de nous se déroulaient directement dans notre pays.

 

Pour le coup, les discours des différents personnages principaux reflètent bien la philosophie du film. Les reporters expliquent que leur métier n’est pas de prendre position mais de témoigner, à travers les images qu’ils présentent au public, de ce qu’ils ont pu voir sur des terrains de conflit. C’est ensuite au public de prendre position.

Ici, le film fait exactement la même chose. En suivant cette guerre uniquement à travers le regard, et l’objectif, des reporters de guerre, il ne prend pas position. A aucun moment il ne va nous dire qu’un camp est meilleur que l’autre, ni qui est à l’origine du conflit. Les deux camps commettent autant d’atrocités l’un que l’autre.

 

Malgré l’importance de témoigner de la réalité, les reporters mentionnent aussi l’importance de l’image, de la construction des plans qu’ils vont montrer dans leurs photographies. Et de nouveau, c’est quelque chose que le film va mettre en pratique.

Le long-métrage est très terre à terre, extrêmement réaliste. Ce qui va amener des séquences pouvant nous heurter, graphiquement brutales et dures. Pour autant, il n’en oublie pas l’importance d’une belle mise en scène. Et concrètement, le film est beau. Il y a des plans absolument magnifiques, contrastant avec l’horreur que nous montre l’histoire.

Le film utilise à la perfection le fait de suivre des photographes pour jouer sur une imagerie propre aux reportages de guerre. Il y aussi des influences venues très clairement de films de guerre cultes. J’ai par exemple pensé à Apocalypse Now devant une scène où on suit des hélicoptères survolant des zones de guerre.

Ce beau travail autour de la mise en scène apporte beaucoup d’émotion au film. Il y a plusieurs événements que j’avais vus venir à l’avance. Pour autant, ils sont tellement bien amenés et bien mis en scène qu'ils ont tout de même réussi à me procurer les émotions voulues.

 

Le casting est excellent. Kirsten Dunst et Stephen McKinley Henderson sont vraiment parfaits dans leurs rôles. Wagner Moura et Cailee Spaeny sont très bons aussi.

J’aime bien le lien qui est travaillé entre ces quatre personnages tout au long du film. Il y a vraiment un côté famille qui se construit durant le récit. Ce qui accentue encore plus l’émotion du long-métrage.

 

Enfin, j’ai beaucoup apprécié la bande-originale orchestrée par Geoff Barrow et Ben Salisbury.

 

Vous pourrez donc comprendre que j’ai beaucoup apprécié Civil War. C’est vraiment un très bon film, intelligemment conçu et vraiment puissant. Je vous le recommande très vivement. 

Vu le 16 avril 2024, en DVD : 

Permis de tuer (1989)
Les films vus en Avril 2024

Film d’espionnage américano-britannique, sorti en 1989, réalisé par John Glen, avec Timothy Dalton, Carey Lowell, Robert Davi, Talisa Soto…

 

  • Synopsis : 

Dans cette seizième aventure, 007 va devoir utiliser son "permis de tuer" contre l'avis même de M, son supérieur hiérarchique. En effet un couple de ses amis est sauvagement assassiné par le plus puissant trafiquant de drogue de la planète. 007 est bien décidé, entouré de pulpeuses blondes et brunes, à venger la mort de ses amis.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer la saga James Bond avec Permis de tuer.

 

Il s’agit du second (et dernier) épisode avec Timothy Dalton. C’est aussi le dernier volet de la saga réalisé par John Glen (qui en aura réalisé quand même 5). Et concrètement, cet épisode n’a pas eu le succès financier espéré, ce qui mettra la franchise en pause pendant 6 ans. Ce qui était rare à l’époque, où les épisodes s’enchaînaient assez rapidement (rarement plus de 2 ans entre chaque film). C’est aussi cet échec financier qui a empêché Timothy Dalton de rempiler pour un troisième volet.

Et à titre personnel, ce Permis de tuer est clairement l’un de mes épisodes préférés de James Bond. Si je reprends les épisodes que j’ai (re)vus depuis que j’ai recommencé la saga, c’est même clairement celui que j’aime le plus pour le moment. En fait c’est simple, tout ce que j’avais bien aimé dans l’épisode précédent est encore mieux ici.

 

On découvre ici un James Bond plus violent, qui va se lancer dans une sorte de vendetta personnelle en coupant les ponts avec le MI6. Il se retrouve donc dans une situation assez inédite dans la saga, puisqu’il n’a quasiment aucun soutien et aucune ressource (jusqu’à l’entrée en scène de Q, pour reconnecter avec les traditions de la saga).

On a donc un épisode plus terre à terre, avec un James Bond très bien écrit. On sort totalement des conflits entre l’URSS et l’Occident. Ici, James Bond combat un “simple” trafiquant de drogue. Le plus important de la planète, oui, mais totalement à l’écart des conflits géo-politiques.

On a donc un récit qui sort des sentiers battus pour la saga. Qui propose vraiment du neuf pour la franchise. Et sincèrement, ça fait du bien. Surtout que c’est bien écrit. Le récit fonctionne très bien et prend des risques. Ce qui arrive Felix Leiter était assez inattendu pour un personnage récurrent dans cette saga qui a, jusqu’ici, soigneusement évité de montrer des événements modifiant radicalement le postulat de base de cet univers.

 

Dans le film précédent, je critiquais un peu l’aspect caricatural de la nouvelle Miss Moneypenny. Ici, même si on ne la voit pas beaucoup, elle fait preuve de sentiments et d'émotions comme ça a rarement été le cas dans la saga jusqu’ici.

On a donc un épisode beaucoup plus intéressant. Qui se rapproche énormément des films avec Daniel Craig dans son atmosphère.

 

Alors, on pourra regretter, comme c’était le cas sur l’épisode précédent, qu’au final, James Bond ne subit pas vraiment les conséquences de ses actes. Pour quelqu’un qui vient de se mettre à dos le MI6, je trouve qu’il n’est que rarement confronté à cette agence. Il va même être aidé par Q au bout d’un moment.

C’est dommage, après c’est vrai que le film dure déjà près de 2h15. Je peux comprendre que les scénaristes ne voulaient pas rajouter des obstacles en plus.

 

En dehors de ça, Timothy Dalton est très bon dans le rôle principal. Pour le coup, ses deux épisodes font partie de mes préférés de la saga. Le reste du casting est très correct. On pourra remarquer avec plaisir Benicio del Toro (qui était tout jeune) dans le rôle d’un des méchants.

 

J’ai donc passé un très bon moment devant Permis de tuer. C’est clairement l’un des films James Bond que je préfère. Je vous le recommande très vivement. 

Vu le 10 avril 2024, au cinéma : 

SOS Fantômes : La Menace de glace (2024)
Les films vus en Avril 2024

Comédie fantastique américaine, sortie en 2024, réalisée par Gil Kenan, avec Mckenna Grace, Finn Wolfhard, Carrie Coon, Paul Rudd…

 

  • Synopsis : 

La famille Spengler revient là où tout a commencé, l'emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d'un ancien artefact libère une armée de fantômes qui répand une menace de glace sur la ville, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leur maison et sauver le monde d'une seconde ère glaciaire.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler du nouveau volet de la célèbre saga S.O.S Fantômes : La Menace de glace.

 

S.O.S Fantômes, c’est une franchise que j’aime bien. Dans l’ensemble, je trouve les films très sympathiques. Y compris le dernier en date, L’Héritage. J’étais donc assez curieux de découvrir ce nouvel épisode, qui signe un véritable retour aux sources puisque l’action revient à New York, avec le célèbre QG et les membres originaux de l’équipe S.O.S Fantômes.

J’ai été voir S.O.S Fantômes : La Menace de glace au cinéma. Et je l’ai trouvé globalement sympa, sans plus.

 

Le volet précédent, L’Héritage, était conçu comme un véritable hommage aux deux films originaux, comme un véritable hommage d’un réalisateur à son père (le long-métrage était réalisé par Jason Reitman, fils d’Ivan Reitman, le réalisateur des deux premiers films).

Celui-ci est conçu comme une suite à part entière, avec sa propre intrigue… Et malgré ça, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup plus de fan service dans celui-ci… A tel point que je me demande même si ce n’est pas plutôt de la redite inconsciente que du véritable fan service.

Pour vous dire, il y a toute une intrigue autour de l’efficacité du stockage des fantômes capturés par les chasseurs. Une intrigue qui rappelle fortement le S.O.S Fantômes 2… Tout comme le maire Walter Peck, qui n’est autre que le personnage de S.O.S Fantômes 2 qui cherchait à dissoudre l’équipe de chasseurs de fantômes…

Heureusement, malgré cet effet de redite, le long-métrage va aborder de nouvelles thématiques. Par exemple, j’ai bien aimé l’arc narratif autour de Phoebe Spengler, toujours aussi bien interprétée par Mckenna Grace.

Heureusement qu’il y a au moins cet arc narratif d’ailleurs. Parce qu’autrement, l’intrigue principale se laisse suivre, mais ne révolutionne pas la franchise… Elle reste très basique, voire même particulièrement prévisible par instants.

 

Dans l’ensemble, le casting est très correct. Evidemment, ça fait plaisir de revoir le casting original. La mise en scène fait le travail aussi. On remarque que le metteur en scène essaie à plusieurs reprises de reprendre les codes des premiers épisodes.

 

Ce S.O.S Fantômes : La Menace de glace est donc un long-métrage qui saura nous divertir et nous faire passer un moment sympathique. Mais il n'apporte rien de plus à la franchise. C’est une simple aventure de plus. C’est plaisant pour les fans de la saga. Mais il ne faut pas aller chercher plus loin si on veut apprécier ce film. 

Vu le 08 avril 2024, au cinéma : 

Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
Les films vus en Avril 2024

Film de science-fiction américain, sorti en 2024, réalisé par Adam Wingard, avec Rebecca Hall, Dan Stevens, Brian Tyree Henry, Kaylee Hottle…

 

  • Synopsis : 

Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. GODZILLA X KONG : LE NOUVEL EMPIRE remonte à l’origine des deux titans et aux mystères de Skull Island, tout en révélant le combat mythique qui a contribué à façonner ces deux créatures hors du commun et lié leur sort à celui de l’homme pour toujours…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler du nouvel opus du Monsterverse de Legendary Pictures : Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire.

 

Pour faire un rapide récapitulatif de mon avis global sur ce Monsterverse, j’ai globalement bien aimé les deux premiers films sur Godzilla. Plus pour le grand spectacle qu’ils nous offraient que pour leurs scénarios. J’ai beaucoup de problèmes avec Kong : Skull Island. Pour celui-ci, le spectacle ne réussit pas à combler les lacunes scénaristiques et l’écriture extrêmement mauvaise des différents personnages. Et enfin, je n’ai pas aimé Godzilla vs Kong. Le grand spectacle était surtout une accumulation à l’excès d’effets numériques. Et le scénario partait dans tous les sens, sans réussir à m’intéresser.

 

Je suis donc allé voir Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire au cinéma, avec assez peu de conviction. Et j’y ai retrouvé les défauts habituels de cet univers cinématographique.

 

Le scénario est d’une simplicité déconcertante. Même s’il essaie de se faire passer pour plus intelligent qu’il ne l’est réellement… Le film tente très régulièrement d’exposer un semblant de développement de l’univers et des personnages. Mais en réalité, il n’approfondit rien. J’ai vraiment eu l’impression que le réalisateur n’était absolument pas intéressé par ses personnages ou par son univers.

Tout ce qui semble lui importer, c’est de montrer un maximum de baston entre des gros monstres et un maximum de destruction… Et peu importe si le scénario est rempli d’incohérences et de facilités… Peu importe si Godzilla semble faire de la figuration dans un film qui porte pourtant son nom… Peu importe si Kong est décrédibilisé dès les premières minutes (on débute le long-métrage avec le célèbre gorille confronté à une rage de dents…).  Et peu importe si un simple civil semble avoir plus d’esprit logique que des scientifiques et des explorateurs professionnels. Non, tout ce qui importe c’est de montrer un maximum de scènes d’action bien bourrin… Concrètement, si c’est pour ça que le spectateur vient voir le film, il sera diverti.

 

Les scènes d’action sont assez folles. Je me suis même surpris à prendre du plaisir devant certains combats. Pour le coup, je ne me suis pas ennuyé. Franchement, sur ce point, le film est bien maîtrisé. Mais uniquement sur ce point.

Comme je vous le disais, l’intrigue générale est vraiment très faible. Le casting n’a donc pas grand-chose à nous offrir.

 

Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire est donc un divertissement plutôt efficace en matière d’action et de spectacle. Mais ça se limite à ça. Le scénario n’a aucun intérêt et est rempli de défauts. Je vous recommande donc ce film uniquement si vous voulez vous divertir devant un long-métrage avec beaucoup d’action et de destruction… 

Vu le 02 avril 2024, en streaming, sur Netflix : 

La Demoiselle et le Dragon (2024)
Les films vus en Avril 2024

Film d’aventures fantastique américain, sorti en 2024, réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, avec Millie Bobby Brown, Ray Winstone, Angela Bassett, Nick Robinson…

 

  • Synopsis : 

Une jeune fille dévouée accepte d’épouser un prince séduisant. Mais elle découvre qu’elle a été choisie pour être sacrifiée et rembourser ainsi une dette ancienne. Enfermée dans une grotte, elle doit affronter un dragon cracheur de feu. Elle ne peut désormais plus compter que sur son intelligence et son courage pour espérer s’en sortir…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un film Netflix : La Demoiselle et le Dragon.

 

Il s’agit d’un film de fantasy sorti au mois de mars 2024. J’étais curieux de le voir surtout pour le plaisir de découvrir un petit divertissement. Au-delà de ça, je dois dire que je n’attendais pas grand chose de ce film.

J’ai donc regardé La Demoiselle et le Dragon sur Netflix. Et je n’ai pas passé un mauvais moment. Ce film est un petit divertissement, très simple, mais efficace.

 

On est sur un scénario très basique et très simpliste. Il n’y a rien de particulièrement surprenant. Au contraire, le récit est même particulièrement prévisible par instants. Mais, ça fonctionne tout de même. J’aime bien l’atmosphère globale du long-métrage, qui rappelle davantage les films de survival que les films de fantasy classiques. Il y a une certaine tension qui émane du long-métrage, dès qu’Elodie se retrouve coincée dans l’antre du dragon.

Il y a même quelques images assez violentes. Ce qui surprend par rapport à l’aspect très enfantin de l’univers que nous découvrons en début de film. D’ailleurs, je ne peux pas m’empêcher de me dire que le long-métrage aurait dû faire un choix entre cet univers enfantin et l’imagerie assez violente. Concrètement, dans le cas présent, je ne sais pas trop à quel public le conseiller.

Dans l’ensemble, le casting et la mise en scène sont très corrects. Le travail est fait, sans en faire plus que ce que l’on pouvait attendre.

 

Je ne vais pas avoir beaucoup plus de choses à dire. La Demoiselle et le Dragon est un film très classique, qui n’invente rien de particulier. Mais c’est un divertissement efficace, qui vous fera passer un moment agréable. Je vous recommande donc de découvrir La Demoiselle et le Dragon

Vu le 1er Avril 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Whiplash (2014)
Les films vus en Avril 2024

Film dramatique américain, sorti en 2014, réalisé par Damien Chazelle, avec Miles Teller, J. K. Simmons, Paul Reiser, Melissa Benoist…

 

  • Synopsis : 

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…

Allociné

Bonjour tout le monde !

On débute ce mois d’avril avec un film que j’étais très curieux de voir  : Whiplash.

 

Après avoir eu des coups de cœur pour First Man et Babylon (que j’avais vu au cinéma), ainsi que pour La La Land (que j’avais enfin découvert en DVD le mois dernier), j’avais très envie de voir Whiplash, le film qui a révélé Damien Chazelle au grand public.

J’ai donc regardé Whiplash en VOD, et, sans surprise au final, je l’ai beaucoup apprécié.

 

J’y ai retrouvé les thématiques que j’ai aimé dans les films suivants du cinéaste. On retrouve ce personnage principal, Andrew, ici interprété par Miles Teller, qui veut à tout prix vivre ses rêves et sa passion pour la musique, même si cela doit le faire souffrir, et malgré l’incompréhension de son entourage.

Face à lui, on retrouve Terence Fletcher, son professeur, interprété par J. K. Simmons, qui va se placer comme un antagoniste. Pourtant, ce personnage, même s’il est présenté comme un antagoniste, est très proche d’Andrew. Lui aussi est prêt à tout pour vivre ses rêves et sa passion. Il ne va pas nécessairement se faire du mal à lui-même, même si l’incompréhension que suscite sa manière de diriger un orchestre va grandement l’isoler.

On retrouve donc les thématiques habituelles de Damien Chazelle, dans un récit qui va se suivre facilement pendant un peu moins de deux heures.

 

Dans la forme, on retrouve également la passion de Damien Chazelle pour la musique (il adore le jazz visiblement). Justin Hurwitz assurait déjà la composition musicale de ce film (il sera présent sur les longs-métrages suivants de Damien Chazelle). Et concrètement, on ressent déjà l’importance de la musique dans la mise en scène du cinéaste. C’est impressionnant de voir comment le montage et la musique s’accordent avec minutie. La musique rythme le montage. La mise en scène répond à la musique. Les deux fonctionnent ensemble, en symbiose.

Moi qui accorde beaucoup d’importance à la musique des films que je découvre, je ne peux qu’être charmé par cette manière de concevoir un long-métrage.

 

Concernant le casting, le duo principal (Miles Teller/J. K. Simmons) est absolument parfait.

Je ne suis donc absolument pas déçu de Whiplash. C’est vraiment un plaisir de pouvoir encore découvrir la filmographie d’un cinéaste en aimant l’ensemble de son œuvre. J’espère que Damien Chazelle arrivera à continuer comme ça, pour le moment c’est un sans faute à mes yeux. Je vous recommande vivement de découvrir Whiplash et l’ensemble de la filmographie de Damien Chazelle.  

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