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Ciné-o-Max

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Critiques de films et de séries depuis 2015 - BOOK Photos : https://rando-normandie.artfolio.com/


Les films vus en Mars 2024

Publié par Cinéo Max sur 31 Mars 2024, 13:57pm

Catégories : #Les Films, #Du crépitement sous les néons, #Dune, #Empire of Light, #Couleurs de l’incendie, #James Bond, #The Covenant, #Vendredi 13, #La La Land, #La Conspiration du Caire

Les films vus en Mars 2024

Vu le 29 mars 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Du crépitement sous les néons (2022)
Les films vus en Mars 2024

Thriller français, sorti en 2022, réalisé par Fabrice Garçon et Kévin Ossona, avec Jérémie Laheurte, Tracy Gotoas, Idir Azougli, Bosh…

 

  • Synopsis : 

Interdit - 12 ans

Sous contrôle judiciaire, Yann rêve d’une nouvelle vie loin de la banlieue. Pour rembourser une dette, il accepte de convoyer jusqu’en Espagne, Dara, une jeune nigériane prisonnière d’un réseau de prostitution dirigé par Sumaï. Alors que Yann est recherché de toutes parts, Dara va tenter d’échapper à son geôlier pour retrouver sa liberté…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer à rattraper des films de 2022, avec Du crépitement sous les néons.

Il s’agit d’un thriller français que j’étais assez curieux de découvrir. Au-delà du sujet et du genre, j’étais surtout intéressé par les présences au casting de Tracy Gotoas (une actrice que j’ai bien aimé dans la série Netflix Braqueurs) et Bosh (rappeur, mais surtout acteur que j’avais également bien aimé dans la série Validé).

J’ai donc rattrapé Du crépitement sous les néons en VOD. Et je dois dire que je l’ai globalement bien aimé, sans plus.

 

De manière générale, le récit c’est du déjà-vu, c’est très prévisible par instants. Mais le long-métrage a tout de même le mérite d’installer avec beaucoup d’efficacité une ambiance assez dramatique et dure. On s’attache très rapidement au personnage de Dara, jouée par Tracy Gotoas. J’ai beaucoup aimé également la manière dont la relation entre Yann, joué par Jérémie Laheurte, et Dara va naître malgré la différence de langage, et donc l’incompréhension qui règne entre eux.

Donc, malgré une intrigue vue et revue, le film arrive tout de même à nous accrocher à travers l’histoire de Yann et Dara, qui est bien racontée, avec des personnages bien écrits, et à travers une ambiance tout à fait maîtrisée.

Dans l’ensemble, le casting est plutôt bon. De même, la mise en scène est plutôt bonne, il n’y aura rien de particulier à noter sur ce point.

 

On n’est pas face au film de l’année, mais Du crépitement sous les néons reste un thriller efficace et maîtrisé. Il arrive à nous accrocher durant toute sa durée. C’est un long-métrage que je peux vous recommander. 

Vu le 27 mars 2024, en blu-ray : 

Dune (1984)
Les films vus en Mars 2024

Film de science-fiction américain, sorti en 1984, réalisé par David Lynch, avec Kyle MacLachlan, Sean Young, Francesca Annis, Patrick Stewart…

  • Synopsis : 

La saga du guerrier intergalactique Paul Atréides et de son ascension messianique pour conduire son peuple luttant pour sa survie. Le jeune héros mène ses guerriers contre un baron maléfique et tente de mettre fin à un trafic d'"épices" à l'échelle de la galaxie.

Allociné

On se retrouve aujourd'hui pour découvrir un film culte que j’avais très envie de voir : Dune, version David Lynch.

C’est bien simple, j’étais très curieux de découvrir cette version tout simplement parce que j’ai énormément apprécié les deux films réalisés par Denis Villeneuve. J’étais donc très curieux de voir cette première adaptation de l'œuvre de Frank Herbert, afin de découvrir une autre vision de cette histoire.

J’ai eu la chance de trouver ce blu-ray en occasion à Easy Cash. J’ai donc saisi l’occasion pour enfin voir ce Dune de David Lynch. Et, je suis désolé, mais sincèrement il ne sortira pas gagnant de la comparaison avec la version de Denis Villeneuve.

 

Alors, je vais évacuer tout de suite les réponses qu’on pourra me faire à propos de l’âge du film et du fait que ce n’est pas la même époque. C’est vrai qu’il y a tout de même 40 ans qui sont passés entre la sortie de cette version de David Lynch et la sortie de Dune partie 2 de Denis Villeneuve. Et c’est également vrai que le long-métrage de David Lynch a subi les années passées.

Visuellement, il a mal vieilli sous plusieurs aspects (c’est quoi ces boucliers que portent les Altréides ???). Encore que, certaines scènes ne sont franchement pas honteuses par rapport à d’autres. Mais dans l’ensemble, le film n’est clairement pas beau à voir. Mais ça serait idiot de ma part de baser tout mon avis sur ce point. Encore une fois, le film a pris 40 ans, on ne va pas faire de miracle.

 

Ce qui me dérange réellement, c’est la construction du récit.

Rendez-vous compte : Denis Villeneuve a eu besoin deux parties de près de 3 heures chacune, donc près de 6 heures au total, pour raconter l’histoire de Dune. Là où David Lynch l’a racontée en un peu plus de 2 heures. Et pour vous dire, même avec 6 heures, je trouve que la deuxième partie de la version de Denis Villeneuve contient des passages particulièrement expédiés.

Alors, honnêtement, pendant la première heure de la version de David Lynch, j’étais plutôt confiant. J’étais même agréablement surpris de voir que les bases du récit étaient bien posées. Le film prenait le temps qu’il fallait pour présenter son univers, ses personnages et ses enjeux. L’histoire se suivait facilement. Donc, pendant un moment, je me suis dit que David Lynch avait peut-être réussi à trouver la bonne manière de synthétiser l’intrigue de Dune afin de la raconter en seulement 2 heures. Pour vous donner une idée, la première heure correspond à la première partie de Denis Villeneuve (donc David Lynch a réussi à raconter en 1 heure ce que Denis Villeneuve a raconté en près de 3 heures).

Malheureusement, lorsque commence la deuxième heure, le film se met à expédier toute l’intrigue. On a presque l’impression de plus suivre un résumé qu’un vrai long-métrage. Cette impression est largement renforcée par les (trop) nombreuses voix off qui viennent nous expliquer ce que le film n’arrive pas à nous dire par lui-même.

En fait, les voix off servent à narrer l’histoire à travers le personnage d’Irulan (les spectateurs se plaignaient de son manque de présence dans le Dune de 2024, je serais curieux d’avoir leur avis sur son temps de présence ici), et à nous faire entendre les pensées des différents personnages (mais vraiment tous les personnages, que ça soit les principaux, les secondaires et même les tertiaires…).

Autant vous dire que ce film a décidé de ne pas faire dans la subtilité. Le long-métrage préfère être dans la sur-explication plutôt que d’utiliser la mise en scène et la direction d’acteurs pour nous faire comprendre ce qu’il y a à savoir. Et c’est peut-être ce qui m’a le plus dérangé dans cette version.

 

Et comme je disais pour la princesse Irulan, quand je vois des spectateurs se plaindre du peu de temps de présence de certains personnages dans la version de Denis Villeneuve, je me demande ce qu’ils diraient de cette version de David Lynch. Le personnage de Chani est quasiment inexistant. Pour le coup, on se demande vraiment d’où sort sa romance avec Paul Altréides. Et clairement, il y a plusieurs personnages qui auraient pu directement être supprimés du récit.

 

Donc, sincèrement, j’ai vraiment cru en ce Dune de David Lynch durant la première heure. Mais la deuxième moitié du film m’a énormément déçu. Tout est expédié et mal raconté. Je ne vois pas l’intérêt d’un tel long-métrage. 

Vu le 24 mars 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Empire of Light (2023)
Les films vus en Mars 2024

Drame britannico-américain, sorti en 2023, réalisé par Sam Mendes, avec Olivia Colman, Micheal Ward, Colin Firth, Toby Jones…

 

  • Synopsis : 

Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe…

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer les rattrapages des films de 2023 avec Empire of Light.

C’est un film que j’attendais essentiellement pour la présence de Sam Mendes à la réalisation et au scénario. Le casting me plaisait bien aussi. Enfin, le sujet, ou plutôt le contexte, m’intéressait aussi. Il faut savoir que début 2023, il y a eu trois films que j’attendais énormément qui parlaient de cinéma : Babylon, The Fabelmans et enfin cet Empire of Light. J’ai pu voir les deux premiers (que j’ai énormément aimé). Mais celui-ci, je n’avais pas eu l’occasion d’aller le voir.

J’ai donc rattrapé Empire of Light en VOD. Et je dois dire que je l’ai globalement bien aimé, même si je ne le trouve pas à la hauteur de Babylon et The Fabelmans.

 

En même temps, il faut dire qu’ils n’abordent pas exactement les mêmes sujets. Babylon et The Fabelmans parlent surtout des coulisses et de l’histoire du Cinéma. Là où Empire of Light, c’est plutôt les coulisses d’un petit cinéma des années 80. D’un côté, on parle des créateurs. De l’autre, on va plutôt se concentrer sur les exploitants de salles, ceux qui partagent.

D'ailleurs, dans cet esprit de partage, j’ai beaucoup aimé le personnage de Norman, le projectionniste, interprété par Toby Jones. Même s’il n’a pas énormément de temps d’écran, c’est sûrement lui qui apporte le discours le plus intéressant sur les coulisses d’une salle de cinéma et sur la passion du partage qu’ont les exploitants.

 

Autrement, le récit est un drame romantique qui va utiliser tous les codes et respecter le schéma narratif classique de ce genre d’intrigue. Ici, il y a quelques valeurs ajoutées quand même. Le cadre d’un cinéma de quartier des années 80 rajoute énormément d’intérêt pour les passionnés de cinéma. Le contexte des années 80, avec une discrimination raciale importante et parfois violente, va aussi rajouter une thématique très intéressante. Donc, on est sur un schéma narratif relativement classique, mais qui contient tout de même des sujets très intéressants.

 

Dans l’ensemble, le casting est très bon. La prestation d’Olivia Colman est tout simplement parfaite. La mise en scène de Sam Mendes est très maîtrisée (ce qui ne me surprend pas venant de lui). Le ton global du récit fonctionne bien.

 

J’ai donc passé un bon moment devant Empire of Light. Le récit est relativement simple, mais il est tout de même très intéressant. Le film est dans l’ensemble très réussi. Je vous le recommande avec plaisir. 

Vu le 21 mars 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Couleurs de l’incendie (2022)
Les films vus en Mars 2024

Drame franco-belge, sorti en 2022, réalisé par Clovis Cornillac, avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz, Olivier Gourmet…

 

  • Synopsis : 

Adaptation de Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaitre, suite de la saga initiée par Au revoir là-haut.

Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour un rattrapage d’un film de 2022 : Couleurs de l’incendie.

 

Il s’agit de l’adaptation du roman qui faisait suite à Au revoir là-haut. J’avais beaucoup aimé l’adaptation d’Au revoir là-haut, qui était réalisé par Albert Dupontel. Donc, dès que j’ai appris l’existence de ce projet, adapté de la suite du roman de Pierre Lemaitre, j’étais très curieux de voir ce que ça pouvait donner.

Même si ce n’est pas la même équipe derrière et devant la caméra. C’est vrai que cette information m’a un peu déstabilisé au départ. Néanmoins, l’idée de voir une forme de suite à Au revoir là-haut et le casting cinq étoiles chargé de porter le long-métrage me donnaient envie de voir le film.

J’ai donc regardé Couleurs de l’incendie en VOD. Et je dois dire que je l’ai vraiment bien aimé.

 

On est sur un film globalement moins fantaisiste qu’Au revoir là-haut. Pour autant, on retrouve tout de même un ton similaire à celui qui a fait le charme du film précédent.

Le récit se suit facilement et avec plaisir. J’ai rapidement été emporté dans l’histoire de Madeleine Péricourt et l’intrigue a su m’accrocher jusqu’à la fin du film. Il faut dire aussi que le contexte historique dans lequel se déroule le récit (l’intrigue débute en 1929 et va suivre les années précédant la seconde guerre mondiale) apporte de nombreux sujets et des rebondissements très intéressants.

Le film est porté par un excellent casting. En tête de liste, on pourra retenir tout particulièrement les excellentes prestations de Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz et Fanny Ardant.

Clovis Cornillac joue très bien aussi. Mais il va surtout nous impressionner ici à travers son excellente réalisation. Il nous propose une très bonne mise en scène, minutieusement travaillée.

 

Vous comprendrez donc que j’ai passé un bon moment devant Couleurs de l’incendie. J’ai vraiment bien aimé ce film. J’ai suivi cette histoire très intéressante avec plaisir. Je vous recommande ce long-métrage. 

Vu le 13 mars 2024, en DVD : 

Tuer n’est pas jouer (1987)
Les films vus en Mars 2024

Film d’espionnage britannique, sorti en 1987, réalisé par John Glen, avec Timothy Dalton, Maryam d'Abo, Jeroen Krabbé, Joe Don Baker…

 

  • Synopsis : 

Après que Bond ait aidé un officier soviétique à traverser le Rideau de Fer pour passer à l'ouest, il découvre avec stupeur que celui-ci a été retrouvé et kidnappé. La piste le mène sur les traces d'une belle violoncelliste, Kara, qui va l'entraîner dans une suite de situations dangereuses, avec comme paroxysme une base militaire en Afghanistan où il doit stopper un trafic d'armes.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour continuer de redécouvrir la saga James Bond avec Tuer n’est pas jouer.

 

Le premier épisode avec Timothy Dalton dans le rôle principal. Le quatrième réalisé par John Glen.

D’ailleurs, je me rappelle que devant Dangereusement Vôtre, je me disais que John Glen devrait peut-être songer à passer la main. Bon, au final, il se trouve qu’il a réalisé les deux opus avec Timothy Dalton. Donc, après celui-ci, il m’en reste encore un à découvrir pour analyser pleinement le travail de John Glen sur la saga.

En tout cas, j’étais assez content de découvrir Tuer n’est pas jouer, parce que j’en avais un peu marre de l'ère Roger Moore. Voir un nouvel acteur dans le rôle principal pouvait amener un peu de fraîcheur à la saga. Et en effet, je dois avouer que j’ai globalement bien aimé Tuer n’est pas jouer.

 

Déjà, c’est vrai que Timothy Dalton apporte une nouvelle dynamique au personnage de James Bond. Je ne dirais pas qu’il réécrit totalement le rôle, mais il accentue certains traits de caractères qui étaient peu mis en avant auparavant.

On découvre donc un James Bond un peu plus violent et prêt à aller à l’encontre des ordres de ses supérieurs s’il le juge nécessaire. Il a toujours un humour assez british et le côté charmeur est toujours présent. Mais dans l’ensemble, je trouve que l’écriture du personnage est plutôt bien équilibrée. Ce qui fait que j’ai bien aimé cette première prestation de Timothy Dalton dans le rôle de James Bond.

 

L’intrigue est relativement simple, mais j’ai également apprécié l’idée que James Bond se retrouve à ne pas suivre les ordres de ses supérieurs car il pense qu’ils se sont fait berner. James Bond va même aller jusqu’à collaborer avec un général Russe. On détourne ainsi le traditionnel conflit de l’espion occidental face à des généraux russes (chose qu’on retrouvait un peu trop souvent dans les épisodes précédents).

Bon, sincèrement la plupart des rebondissements, je les avais prévu dès le début du film. Mais c’est intéressant de voir un James Bond qui décide ouvertement de ne pas suivre les ordres. Cependant, je trouve que ça se fait un peu trop facilement. On a l’impression que personne ne réagit et qu’il peut faire ce qu’il veut…

 

Pendant que je suis sur les quelques reproches que je peux avoir, il faut rapidement parler de Miss Moneypenny. Puisqu’ils ont rajeuni l’image de James Bond, ils ont décidé également de rajeunir le personnage de Miss Moneypenny, en embauchant l’actrice Caroline Bliss.

Je vous avouerai que je ne suis pas vraiment convaincu par son interprétation. Je trouve qu’elle en fait un peu trop. Autant, j’apprécie le côté plus sérieux de Timothy Dalton dans le rôle de James Bond. Autant je trouve que Caroline Bliss est dans une forme de parodie du personnage interprété auparavant par Lois Maxwell.

 

Autrement, le film est globalement bien rythmé. Les scènes d’action sont efficaces.

J’ai donc passé un bon moment devant Tuer n’est pas jouer. Globalement, je trouve que c’est un opus très efficace. Je trouve Timothy Dalton très convaincant pour sa première sortie dans le rôle de James Bond. J’aime bien aussi l’ambiance générale du film, plus sérieuse que ce qu’on a pu connaître par le passé dans la saga. L’intrigue fonctionne plutôt bien, même si elle est assez prévisible. Je suis donc satisfait de Tuer n’est pas jouer. Je vous le recommande.

Vu le 11 mars 2024, en streaming, sur Prime Video : 

The Covenant : Mission en Afghanistan (2023)
Les films vus en Mars 2024

Drame britanniquo-hispano-américain, sorti en 2023, réalisé par Guy Ritchie, avec Jake Gyllenhaal, Emily Beecham, Dar Salim, Alexander Ludwig…

 

  • Synopsis : 

Lors de sa dernière mission en Afghanistan, le sergent John Kinley fait équipe avec l'interprète Ahmed pour arpenter la région. Lorsque leur unité tombe dans une embuscade au cours d'une patrouille, Kinley et Ahmed sont les seuls survivants. Alors que des combattants ennemis les poursuivent, Ahmed risque sa vie pour transporter Kinley, blessé, en sécurité. De retour sur le sol américain, Kinley apprend qu'Ahmed et sa famille n'ont pas obtenu la possibilité d'entrer aux Etats-Unis comme promis. Déterminé à protéger son ami et à rembourser sa dette, Kinley retourne dans la zone de guerre pour récupérer Ahmed et les siens…

Allociné

Séance rattrapage aujourd’hui, avec le dernier long-métrage de Guy Ritchie : The Covenant.

 

Globalement, j’apprécie le cinéma de Guy Ritchie. Je ne suis pas forcément à l'affût de chaque nouveau film du cinéaste, mais j’ai bien aimé ceux que j’ai eu l’occasion de voir. J’étais donc curieux de voir celui-ci. Surtout qu’il paraissait assez éloigné du style habituel de Guy Ritchie.

La présence au casting de Jake Gyllenhaal m'intéressait également. C’est un acteur que j’apprécie beaucoup.

J’ai donc regardé The Covenant sur Prime Video. Et sincèrement, je l’ai vraiment bien aimé ce film.

 

Alors on est sur un film de guerre contemporain des plus classiques. Il y a toujours le risque d’arriver sur quelque chose de particulièrement cliché. Mais globalement, je trouve que ça fonctionne bien.

D’une part, la mise en scène est parfaitement maîtrisée. Et d’autre part, le film regorge d'émotions. Notamment grâce à la bande-originale composée par Christopher Benstead. Et aussi grâce à l’excellent casting. Le duo Jake Gyllenhaal/Dar Salim est absolument parfait.

Et malgré une intrigue relativement classique, je trouve que le sujet des interprètes afghans menacés par les talibans pour avoir aidé les soldats américains, et visiblement parfois abandonnés sur le terrain par les Etats-Unis, est un sujet très intéressant.

 

J’ai donc passé un bon moment devant The Covenant. C’est un film que j’ai trouvé plutôt intéressant et bien construit : bien réalisé et bien interprété. C’est un film que je peux vous recommander. 

Vu le 06 mars 2024, en streaming, sur Paramount+ : 

Le Tueur du vendredi (1981)
Les films vus en Mars 2024

Film d’horreur américain, sorti en 1981, réalisé par Steve Miner, avec Amy Steel, John Furey, Stuart Charno, Tom McBride…

 

  • Synopsis : 

Alors qu'on le croyait mort noyé au fond de Crystal Lake, Jason Vorhees revient se venger du sort réservé à sa mère. Après avoir assassiné Alice, seule survivante du premier opus, il massacre les innocents campeurs présents, puis doit faire face à Ginny, dotée de pouvoirs psychiques, et son ami Paul.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler du chapitre 2 de la saga Vendredi 13 : Le Tueur du vendredi.

 

J’ai découvert le premier épisode au mois de février. Je l’avais globalement bien aimé. J’étais donc curieux de voir ce second chapitre. J’ai donc regardé Le Tueur du vendredi sur Paramount+. Et très clairement, ce second film, je le trouve beaucoup plus moyen.

 

En fait, dans l’ensemble, on est sur une redite du premier volet. Une redite qui commence par détruire la fin du premier film d’ailleurs. C’est le genre de chose qui m’agace en règle générale.

Ce coup-ci, le tueur est enfin Jason. Sauf que l’origine du personnage me paraît un peu ridicule personnellement.

Et on retrouve le groupe de jeunes moniteurs de colonie qui font absolument n’importe quoi avant de se faire assassiner à tour de rôle. Mais quand je dis qu’ils font n’importe quoi, ils ont vraiment des réactions stupides. Je pense notamment à un personnage qui cherche son ami en fauteuil roulant, et qui va aller le chercher en haut des escaliers… Au cas où son ami en fauteuil roulant aurait réussi à monter les marches tout seul… Et ça, c’est juste un exemple de réaction stupide parmi beaucoup d’autres…

Même Jason a des passages assez idiots… C’est inquiétant de se dire qu’on va le suivre pendant plusieurs films.

 

La mise en scène essaie d’utiliser quelques effets de style similaires au premier épisode. Mais c’est très mal utilisé en réalité. Je pense notamment à une scène où un personnage va se faire assassiner. Il y a plusieurs changements de plan où on voit le personnage de dos puis de face. Avant qu’il se fasse assassiner par derrière. Et donc la grande question est : quand on le voit de face, comment ça se fait qu’on ne voit jamais le tueur arriver ? C’est bien de vouloir reprendre les effets de style du premier film, encore faut-il les exploiter convenablement.

 

Donc je suis un peu déçu de ce chapitre 2 de Vendredi 13. Le film essaie de reprendre ce qui a marché dans le premier film. Mais il n’y arrive pas. Au contraire, ça manque d’originalité, et ça paraît particulièrement ridicule par instants. Je n’ai donc pas envie de vous recommander ce second chapitre, Le Tueur du vendredi. On pouvait se contenter du premier film au final. 

Vu le 02 mars 2024, en DVD : 

La La Land (2016)
Les films vus en Mars 2024

Comédie musicale américaine, sortie en 2016, réalisée par Damien Chazelle, avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, J. K. Simmons…

 

  • Synopsis : 

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.

De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.

Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…

Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour rattraper (enfin !) La La Land.

C’était presque honteux pour moi, qui aime beaucoup les films musicaux, de ne pas avoir encore pris le temps de découvrir ce long-métrage. En effet, il a très rapidement acquis le statut de comédie musicale culte aux yeux du grand public.

De plus, j’ai énormément apprécié les deux derniers films de Damien Chazelle, First Man et Babylon. Il était donc grand temps que je me décide à découvrir le reste de sa carrière.

J’ai eu la chance de tomber sur La La Land en médiathèque. J’ai donc pu le regarder en DVD. Et très concrètement, ce long-métrage confirme tout le bien que je pense de Damien Chazelle. J’ai énormément aimé La La Land.

 

En fait, je l’ai apprécié à peu près pour les mêmes raisons que Babylon. En le découvrant, j’ai pu facilement remarquer les nombreux liens qui réunissent Babylon et La La Land. Mais j’ai aussi noté des thématiques qui reviennent également dans First Man. Je pense que ça contribue à augmenter l'intérêt que je porte à la carrière de Damien Chazelle, d’autant plus que ce sont des thématiques qui me parlent.

 

Donc, comme c’était le cas sur Babylon, et comme c’était le cas sur First Man, j’ai été totalement embarqué dans ce récit.

Dans le fond, il n’est pas particulièrement original. Mais, Damien Chazelle aborde son récit de manière assez mélancolique et dramatique. Nettement moins dramatique que ce qu’il a pu proposer dans First Man et Babylon, mais dramatique quand même.

Et au-delà de l’intrigue, ce qui me touche particulièrement, ce sont les personnages que le cinéaste va nous proposer de suivre. Deux personnes qui sont portées par leurs rêves, qui ne se reconnaissent pas dans la société qui les entoure, qui vont tout faire pour réaliser leurs rêves, même si ceux-ci vont leur faire du mal. On a clairement ce même type de développement de personnage dans First man et dans Babylon. Ils ne vivent pas les mêmes histoires, heureusement (quoique dans Babylon, on retrouve le contexte d’Hollywood). Mais on retrouve ces personnages, un peu en décalage avec la société qui les entoure, qui vont se battre pour vivre leurs rêves, et qui malgré ça, ne connaîtront pas forcément la fin heureuse qu’ils avaient imaginée.

Dans Babylon, ils se retrouvent en décalage avec la société précisément parce qu’ils ont réalisé leur rêve…

 

Ces thématiques, qui apportent beaucoup d’émotions, sont servies par une excellente mise en scène. J’ai retrouvé quelques gimmicks de réalisations que j'avais déjà remarqué dans Babylon. Notamment des gags qui viennent de l'arrière-plan et qui sont très bien pensés. C’est d’ailleurs souvent pertinent par rapport aux thématiques abordées.

Je pense notamment à une scène où les deux personnages principaux vivent une scène digne des comédies musicales des années 50/60, et la chanson va être interrompue par la sonnerie d’un téléphone portable. Encore une fois on retrouve ce décalage avec la société : deux personnages qui s'imaginent dans une autre époque, qui vont être ramenés sur Terre par un élément aussi moderne qu’un téléphone… On retrouve cet esprit dans un autre gag avec une rue à sens unique.

 

Donc, on a des thématiques très intéressantes, un excellent développement de personnages, et le tout est porté par une excellente mise en scène. Il faut aussi saluer les superbes prestations de Ryan Gosling et Emma Stone.

Mais on parle d’un film musical, donc il faut mentionner les excellentes musiques de Justin Hurwitz. On retrouve d’ailleurs certains thèmes que le compositeur a ensuite utilisés de nouveau dans Babylon. Un petit lien supplémentaire entre La La Land et Babylon.

Et je parlais de la mise en scène, il ne faut pas oublier que celle-ci doit également s’adapter à la musique, puisque c’est un film musical. Encore une fois, le pari de Damien Chazelle est largement réussi. Je pense sincèrement que la parfaite collaboration entre Damien Chazelle et Justin Hurwitz (c’était leur troisième film ensemble, aujourd’hui ils en sont à cinq), y est pour beaucoup.

 

Vous comprendrez donc que j’ai passé un super moment devant La La Land. Je suis très content d’avoir enfin pris le temps de le découvrir. Il ne fait que confirmer tout le bien que je pense de Damien Chazelle. Ma prochaine étape va donc être de découvrir Whiplash. Le premier long-métrage du réalisateur, Guy & Madeline, n’est visiblement pas disponible en France actuellement. J’espère que ça changera rapidement. En attendant, je vous recommande très vivement de découvrir La La Land

Vu le 1er mars 2024, en VOD, sur Prime Video : 

La Conspiration du Caire (2022)
Les films vus en Mars 2024

Thriller suédois, sorti en 2022, réalisé par Tarik Saleh, avec Tawfeek Barhom, Fares Fares, Mehdi Dehbi, Makram Khoury…

 

  • Synopsis : 

Prix du scénario au Festival de Cannes 2022.

Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l'Islam sunnite. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l'institution meurt soudainement. Adam se retrouve alors, à son insu, au cœur d'une lutte de pouvoir implacable entre les élites religieuse et politique du pays.

Allociné

Bonjour tout le monde !

On débute ce mois de mars 2024 avec le rattrapage d’un film de 2022 (oui, encore) : La Conspiration du Caire.

 

C’est un long-métrage qui a obtenu de très bons retours lors de sa sortie au cinéma. Il a notamment reçu le prix du scénario au Festival de Cannes 2022. Du coup, j’étais très curieux de pouvoir découvrir ce film. Je n’avais pas pu le voir au cinéma, il était donc sur ma liste de films à rattraper.

J’ai donc regardé La Conspiration du Caire en VOD. Et dans l’ensemble, je l’ai trouvé très bien.

 

On est toujours confronté au même problème lorsqu’on regarde un long-métrage dont on a entendu énormément de bien auparavant. Nos attentes sont décuplées, et on finit par en avoir peut-être un peu trop. C’est plus ou moins mon cas ici. J’avoue qu’avec les excellents retours que j’ai vu passer, je m’attendais à quelque chose de plus grand. Néanmoins, il faut être honnête : le film est très bon.

 

Le scénario fonctionne à la perfection. En soi, on est face à des jeux de pouvoir comme on en a déjà vu énormément au cinéma. Mais le contexte est original et apporte beaucoup d’intérêt au récit. Il nous permet de découvrir une culture et un univers très peu dépeints au cinéma.

Concrètement, le film va énormément parler de la religion musulmane. Dans l’état actuel des choses, où cette religion souffre encore énormément de clichés et d’a priori négatifs, cette intrigue, qui vient nuancer l’image qu’on peut avoir de cette religion et nous montrer les différents courants de pensée existant au sein de l’Islam, n’en est que plus pertinente.

Donc, le schéma narratif n’est pas forcément original, mais l’angle choisi et les thèmes abordés sont très intéressants et ont réussi à m’accrocher pendant toute la durée du film. Pour moi, c’est clairement le point fort du film.

 

De manière générale, le casting est très bon. Il n’y a aucune fausse note. La mise en scène est largement maîtrisée. Le suspense est palpable. On est presque plus sur un thriller psychologique pour  le coup. C’est très efficace. L’ambiance, de manière générale, fonctionne parfaitement.

 

J’ai donc passé un bon moment devant La Conspiration du Caire. C’est un thriller très efficace et très intéressant. Je vous le recommande vivement. 

Merci d’avoir lu cet article, n’hésitez pas à laisser vos avis dans les commentaires ou par message, à le partager s'il vous a intéressé et à vous inscrire à la newsletter du blog afin de recevoir les articles en avant-première. Bonne journée !


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