Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ciné-o-Max

Ciné-o-Max

Critiques de films et de séries depuis 2015 - BOOK Photos : https://rando-normandie.artfolio.com/


Les films vus en Janvier 2024

Publié par Cinéo Max sur 1 Février 2024, 14:39pm

Catégories : #Les Films, #James Bond, #Pauvres Créatures, #Le Cercle des neiges, #Smile, #L’Ombre d’un doute, #Planète Terreur, #Night Swim, #Vaincre ou mourir

Les films vus en Janvier 2024

Vu le 27 janvier 2024, en DVD : 

Rien que pour vos yeux (1981)
Les films vus en Janvier 2024

Film d’espionnage américano-britannique, sorti en 1981, réalisé par John Glen, avec Roger Moore, Carole Bouquet, Chaim Topol, Julian Glover…

 

  • Synopsis : 

Un bateau espion du Royaume-Uni, le Saint Georges, sombre dans les eaux albanaises après avoir heurté une mine, engloutissant avec lui l’ATAC, un système top secret de lancement de missiles. Les services secrets britanniques déclenchent une opération sous-marine discrète pour récupérer l'appareil. L'opération est conduite par un couple d'archéologues marins, Timothy et Iona Havelock. Mais le tueur cubain Hector Gonzales interrompt brutalement les recherches en assassinant le couple sous les yeux de sa fille, Melina. Secondé de cette dernière, désormais vengeresse, James Bond entre alors en scène et s’en va enquêter sur les liens de Gonzales avec le système ATAC…

Allociné

On continue de redécouvrir la saga James Bond avec, cette fois, Rien que pour vos yeux.

L’épisode qui avait été mis en attente pour laisser la place à l’épisode imprévu Moonraker… Et clairement quand je vois Rien que pour vos yeux, je me dis que c’était une erreur. Parce que sincèrement, cet épisode est une très bonne surprise. Il n'est franchement pas mauvais.

 

Bon, sincèrement, j’ai eu une petite douche froide au début du film. Il faut dire que le long-métrage s’ouvre sur James Bond qui se rend sur la tombe de sa femme, morte assassinée par Blofeld dans l’excellent Au service secret de Sa Majesté.

La mort de la femme de James Bond avait déjà été mentionné dans L'Espion qui m'aimait. Mais ici, la pierre tombale établit une continuité directe entre les films de la saga, peu importe l’interprète de James Bond. Et c’est une agréable surprise pour moi.

On enchaîne avec le retour de Blofeld, l’ennemi emblématique de 007. Et là, sincèrement, j’étais vraiment heureux devant le film. Mais ça, c’était avant de voir Blofeld être complètement ridiculisé et évacué en quelques secondes… Énorme douche froide, et sincèrement le doute s’est installé.

 

Ensuite, le film enchaîne pendant quelques temps des scènes un peu ridicules, mais surtout des facilités scénaristiques absolument énormes…

Et puis soudainement, je remarque que le film prend une tournure assez sérieuse, voire même vraiment mature. Il y a une certaine forme de violence, avec des meurtres gratuits… James Bond lui-même se met à tuer par simple envie de vengeance… Les scènes d’action contiennent leur lot de tension… Et je me surprends à être totalement tenu en haleine par le film.

On n’est pourtant pas sur une intrigue particulièrement originale. Plusieurs scènes semblent déjà vues dans la saga… Mais le ton du film a réussi à m’accrocher. Et il y a au moins un retournement de situation bien trouvé.

 

Même si je ne suis toujours pas très fan de Roger Moore dans le rôle-titre, Carole Bouquet m’a agréablement surpris dans le rôle de Melina Havelock.

J’ai globalement bien aimé la bande-originale du film, ainsi que la chanson du générique de début (interprétée par Sheena Easton). Vu l’ambiance des musiques, on sent bien qu’on a fait le grand saut dans les années 80…

 

Donc dans l’ensemble, malgré un énorme doute au début du film, j’ai passé un bon moment devant Rien que pour vos yeux. Finalement, c’est vraiment une bonne surprise. C’est un épisode de James Bond que je peux vous recommander. 

Vu le 23 janvier 2024, au cinéma : 

Pauvres Créatures (2024)
Les films vus en Janvier 2024

Comédie fantastique irlando-britannico-américaine, sortie en 2024, réalisée par Yórgos Lánthimos, avec Emma Stone, Willem Dafoe, Mark Ruffalo, Ramy Youssef…

 

  • Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Bella est une jeune femme ramenée à la vie par le brillant et peu orthodoxe Dr Godwin Baxter. Sous sa protection, elle a soif d’apprendre. Avide de découvrir le monde dont elle ignore tout, elle s'enfuit avec Duncan Wedderburn, un avocat habile et débauché, et embarque pour une odyssée étourdissante à travers les continents. Imperméable aux préjugés de son époque, Bella est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour une sortie ciné que j’étais très curieux de voir : Pauvres Créatures.

 

J’en ai entendu parler seulement quelques semaines avant sa sortie, et ce film a aussitôt réussi à attirer mon attention. Entre le casting, la bande-annonce et le synopsis, ce long-métrage avait beaucoup d’arguments pour me donner envie de le découvrir.

J’ai donc été voir Pauvres Créatures au cinéma. Et sincèrement, je l’ai beaucoup aimé.

 

L’intrigue est relativement simple à suivre, malgré le côté très fantaisiste du long-métrage. On va suivre Bella, une sorte de créature de Frankenstein au féminin, qui va entreprendre de découvrir le monde. Si elle va débuter cette découverte avec des yeux d’enfant et une attitude très naïve, elle va cependant découvrir des réalités qui vont l’amener à évoluer et prendre conscience des combats qu’elle doit mener pour être réellement libre.

Autant vous dire que j’ai trouvé le récit très intéressant. Il aborde plein de sujets à la fois psychologiques et philosophiques, et pose des questions très pertinentes sur notre société. Personnellement, j’aime beaucoup ce genre de films qui nous pousse à la réflexion.

 

J’ai aussi beaucoup aimé la construction de l’univers du long-métrage. Comme je le disais, on est dans un monde très fantaisiste. On est sur une sorte de conte moderne en fait. La direction artistique va vraiment dans ce sens. Avec des décors qui sont évidemment très factices, mais qui sont vraiment magnifiques à voir. La mise en scène va vraiment bien utiliser ces décors pour nous apporter des séquences tout simplement sublimes et ingénieuses. J’ai également beaucoup aimé la bande-originale composée par Jerskin Fendrix.

 

Le casting est tout simplement excellent. J’ai évidemment beaucoup apprécié les prestations de Willem Dafoe et Mark Ruffalo. Mais clairement, le long-métrage est dominé par Emma Stone, qui est tout simplement parfaite dans le rôle principal. Les prix qu’elle recevra pour ce rôle ne seront absolument pas volés.

 

Éventuellement, si je devais noter un défaut, je parlerais de certaines longueurs. C’est vrai que le long-métrage a parfois tendance à traîner sur certaines situations sans raisons particulières.

Mais autrement, j’ai passé un excellent moment devant Pauvres Créatures. C’est un très bon film. Avec une identité artistique qui lui est propre. Une très bonne expérience de cinéma. Je vous le recommande vivement. 

Vu le 22 janvier 2024, en streaming, sur Netflix : 

Le Cercle des neiges (2024)
Les films vus en Janvier 2024

Drame historique hispano-uruguayen, sorti en 2024, réalisé par Juan Antonio Bayona, avec Enzo Vogrincic, Matías Recalt, Agustín Pardella, Tomás Wolf…

 

  • Synopsis : 

En 1972, un avion uruguayen s'écrase en plein cœur des Andes. Les survivants ne peuvent compter que les uns sur les autres pour réchapper au crash.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un film que j’étais très curieux de découvrir : Le Cercle des neiges.

 

Il est sorti sur Netflix au début du mois de janvier 2024. Et il raconte l’histoire des survivants du crash du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571, en 1972. C’est une histoire assez connue. En tout cas, j’en ai souvent entendu parler auparavant.

Un avion transportant une équipe de rugby uruguayenne s’est crashé en plein cœur de la cordillère des Andes. Les survivants ont dû redoubler d’efforts et de courage pour se maintenir en vie et être sauvés au bout de plusieurs semaines. On peut parler d’un véritable miracle pour les survivants, mais il ne faut pas oublier l’horreur de ce qu’ils ont vécu (ils ont notamment été obligés de se nourrir avec le corps des personnes mortes dans le crash pour survivre).

Encore une fois, c’est une histoire très connue. Je me demandais quand même comment ils allaient bien pouvoir faire un film de 2h30 sur cette histoire.

 

J’ai néanmoins regardé Le Cercle des neiges sur Netflix. Et je l’ai beaucoup apprécié.

 

Je vais tout de même évacuer certains défauts tout de suite. Déjà, en effet, 2h30 c’est assez long… On est face à un long-métrage très contemplatif. On peut donc ressentir certaines longueurs par instants.

Et l’autre point négatif que j’ai remarqué, c’est qu’il y a beaucoup de personnages. Et en fait, il y en a trop pour qu’on puisse réellement tous les développer, et donc s’attacher à eux tous. Je vous avouerais qu’à la fin du film, il y avait encore des personnages dont j’ignorais totalement les noms et dont je ne me souvenais même pas de les avoir vus au début du long-métrage.

 

Je ne sais pas trop comment le récit a pu choisir sur quels personnages s’attarder. J’ai notamment été surpris de constater que le narrateur n’était pas forcément celui qui allait avoir le plus d’importance dans les événements racontés par le film. Ceci-dit, le narrateur fait tout de même partie des personnages les mieux développés, et donc on est beaucoup plus impacté par ce qu’il va vivre tout au long du film.

 

Pour le coup, le long-métrage nous envoie beaucoup d'émotions. Il pose également la question de ce qu'on est prêt à entreprendre pour survivre. Il est aussi très terre à terre. Clairement, le film ne nous épargne rien de ce qu’ont vécu les personnages. Ce n’est pas pour les spectateurs les plus sensibles.

Mais au-delà de ça, le long-métrage est très bien réalisé. Je savais déjà que Juan Antonio Bayona est un très bon réalisateur. Il le prouve encore une fois ici. On a des plans absolument magnifiques sur le lieu du crash. La souffrance des personnages est parfaitement retranscrite simplement avec la mise en scène. Il n’y a aucunement besoin d’un surplus de dialogue quand la mise en scène est aussi efficace.

Le casting est très bon aussi.

 

Vous comprendrez donc qu’en dehors de quelques longueurs, j’ai beaucoup apprécié Le Cercle des neiges. C’est un excellent film. Très dur, parce que l’histoire racontée est dure de toute façon. Mais très bien réalisé et puissant en émotion. Je vous le recommande vivement. 

Vu le 21 janvier 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Smile (2022)
Les films vus en Janvier 2024

Film d’horreur américain, sorti en 2022, réalisé par Parker Finn, avec Sosie Bacon, Kyle Gallner, Caitlin Stasey, Jessie T. Usher…

 

  • Synopsis : 

Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement

Après avoir été témoin d'un incident traumatisant impliquant l’une de ses patientes, la vie de la psychiatre Rose Cotter tourne au cauchemar. Terrassée par une force mystérieuse, Rose va devoir se confronter à son passé pour tenter de survivre…

Allociné

Séance rattrapage des films de 2022 aujourd’hui, avec le film d’horreur Smile.

 

C’est un long-métrage dont le concept m'intriguait énormément. Je me demandais sérieusement comment ce genre d’idée pouvait durer près de deux heures. C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai regardé en VOD Smile. Et je dois dire que j’ai passé un bon moment devant. Ce n’est pas un chef d'œuvre, mais il fonctionne plutôt bien.

 

L’ambiance est très angoissante, c’est totalement ce que j’attends de ce type de film. Elle va aussi énormément flirter avec un côté très thriller psychologique. Et vu le sujet du long-métrage, je trouve ça plutôt approprié et bien amené. On a d'ailleurs le droit à un développement de personnage très intéressant pour Rose Cotter, interprétée par Sosie Bacon.

J’ai aussi bien aimé la mise en scène. Les mouvements de caméra sont fluides et apportent énormément à l’ambiance très angoissante du film.

 

Alors à côté de ça, on a tout de même un récit globalement prévisible. Les schémas des films d’horreur sont totalement respectés.

Mais ça fonctionne, c’est très efficace, et c’est plutôt intéressant. C’est déjà pas mal. En tout cas, je ne regrette pas d’avoir vu Smile. C’est un film que je peux vous recommander.

Vu le 11 janvier 2024, en DVD : 

L’Ombre d’un doute (1943)
Les films vus en Janvier 2024

Thriller américain, sorti en 1943, réalisé par Alfred Hitchcock, avec Teresa Wright, Joseph Cotten, Macdonald Carey, Henry Travers…

 

  • Synopsis : 

Oncle Charlie et sa nièce sont tres attachés l'un à l'autre. Enfin, jusqu'à un certain point, car Charlie n'apprécie vraiment pas que sa nièce puisse le soupconner d'être l'affreux assassin que recherche la police.

Allociné

On continue de découvrir des classiques du cinéma avec, aujourd’hui, L’Ombre d’un doute, d’Alfred Hitchcock.

Comme assez souvent, c’est un DVD que j’ai emprunté à la médiathèque où j’ai mes habitudes. J’ai de la chance, ils ont un stock de classiques du cinéma assez important, et ils renouvellent ce stock assez régulièrement. Ils ont notamment plusieurs films d’Alfred Hitchcock. C’est peut-être l’un des réalisateurs dont je suis le plus curieux de découvrir la filmographie.

Alors, j’avoue que L’Ombre d’un doute n’était pas forcément son long-métrage dont j’avais le plus entendu parler. Néanmoins, le synopsis m’a vraiment intrigué. J’étais donc assez curieux de découvrir ce film.

 

J’ai donc regardé L’Ombre d’un doute. Et je l’ai énormément aimé.

 

Je crois que ce que j’ai préféré dans le film, c’est son atmosphère.

On débute le récit avec le personnage de Charlie qui cherche à échapper à deux personnages mystérieux qui enquêtent sur lui. On est donc sur un thriller policier, presque d’espionnage.

On enchaîne ensuite sur ce même Charlie qui se retrouve dans la posture de l’oncle sympathique qui vient rendre visite à sa famille, pour la plus grande joie de ses nièces et neveux. D’un seul coup, le film bouscule nos attentes. On bascule dans la parfaite comédie familiale à l’américaine. Et ça fonctionne à la perfection, on y croit réellement. Le film est sorti en 1943, j’avais tout de même l’impression de voir une comédie familiale contemporaine. C’est dire à quel point ce film est intemporel.

Malgré tout, au milieu de cette ambiance en apparence joviale, nous allons remarquer que le comportement de Charlie est parfois sur la défensive. On a l’impression qu’il fuit quelque chose. On se pose des questions. Et au fur et à mesure que le récit avance, le suspense s’installe et prend de plus en plus de place. Jusqu’au moment où le long-métrage devient un thriller pur et dur.

 

Le récit va nous raconter la trajectoire de plusieurs personnages très bien écrits. La relation entre Charlie et sa nièce est extrêmement intrigante. Mais je crois que le personnage le plus intéressant, c’est la jeune Ann Newton, interprétée par Edna May Wonacott. Elle est à la fois très intéressante par son caractère, mais aussi assez drôle dans son comportement.

 

Le casting est excellent. Joseph Cotten est tout simplement parfait dans le rôle de l’Oncle Charlie.

La mise en scène d’Alfred Hitchcock est terriblement efficace.

 

J’ai donc passé un très bon moment devant L’Ombre d’un doute. Alfred Hitchcock disait qu’il s’agissait de son film préféré dans sa filmographie. Eh bien, je ne peux que le comprendre. C’est un thriller, finalement assez simple dans sa forme, mais tout de même ingénieux et extrêmement efficace. Je vous le recommande très vivement. 

Vu le 10 janvier 2024, en DVD : 

Planète Terreur (2007)
Les films vus en Janvier 2024

Comédie horrifique américaine, sortie en 2007, réalisée par Robert Rodriguez, avec Rose McGowan, Freddy Rodríguez, Marley Shelton, Josh Brolin…

 

  • Synopsis : 

Interdit aux moins de 12 ans

Dans une petite ville, William et Dakota Block, un couple de médecins, constatent que leurs patients sont soudain frappés par la gangrène et affectés par un regard vide et inquiétant...

De son côté, Cherry, go-go danseuse, s'est fait arracher la jambe lors d'une attaque. Wray, son ex-petit copain, veille sur elle. Mais Cherry a beau être au plus mal, elle n'a pas dit son dernier mot.

Tandis que les malades se multiplient et deviennent des agresseurs enragés, Cherry et Wray prennent la tête d'une armée destinée à empêcher l'épidémie de se propager. Si des millions d'individus sont contaminés et beaucoup succombent, une poignée d'entre eux se battront jusqu'au bout pour se réfugier dans un lieu sûr…

Allociné

Séance découverte aujourd’hui avec le film Planète Terreur.

Il fait partie d’un diptyque avec le long-métrage Boulevard de la mort, réalisé par Quentin Tarantino. Les deux films ont été diffusés dans le cadre d’un hommage par Robert Rodriguez et Quentin Tarantino aux séances Grindhouse, des salles de cinéma qui diffusaient des films de séries B en double-programme : deux films, avec des bandes-annonces entre deux.

 

Je n’avais jamais vu ces deux projets. Mais, j’ai trouvé Planète Terreur en DVD dans un magasin Noz, à 1 ou 2€. Je l’ai donc pris par curiosité. Et après quelque temps à le laisser prendre la poussière dans mes étagères, j’ai enfin pris le temps de le découvrir.

Et je dois dire que j’ai globalement passé un bon moment devant Planète Terreur.

 

Alors, le principal avec ce film, c’est d’accepter le parti pris. Le film est un véritable hommage aux séries B diffusées dans les grindhouses, jusque dans sa forme. On débute avec une bande-annonce fictive (qui deviendra un véritable film quelques années plus tard…). Et ensuite, tout le montage et toute la réalisation vont clairement nous faire penser à des films de série B des années 80/90.

On va retrouver le charme de ces films de genre, mais aussi tous leurs défauts. On peut être dérangé par cela. C’est vrai que l’hommage à un genre ne justifie pas forcément la présence de tous ces défauts pour autant. Hommage ou pas hommage, des défauts restent des défauts.

Mais c’est vrai qu’ici, il faut vraiment contextualiser les choses. On parle de deux films qui ont été conçus pour être avant tout une reconstitution d’une expérience de cinéma qui a, aujourd’hui, disparu. Donc, on peut analyser ce film comme un seul projet à part entière, puisque c’est comme cela qu’il a été diffusé en France. Mais ce serait finalement oublier ce qu’il était censé être à l’origine. L’analyse serait donc, à mon sens, incomplète.

On est vraiment face à un long-métrage qui a été conçu pour représenter une expérience de cinéma bien précise. Et qui fonctionne parfaitement dans ce sens. Tout est calculé au millimètre près, que ce soit dans le montage (aux transitions absolument parfaites) ou la réalisation. Le jeu des acteurs va aussi dans ce sens.

 

Le parti pris peut donc déranger certains spectateurs. Mais en fait, la promesse d’origine est largement tenue. Et le résultat est cohérent avec le projet. J’ai donc passé un bon moment devant Planète Terreur. Je vous le recommande avec plaisir. 

Vu le 08 janvier 2024, en DVD : 

Moonraker (1979)
Les films vus en Janvier 2024

Film d’espionnage franco-américano-britannique, sorti en 1979, réalisé par Lewis Gilbert, avec Roger Moore, Lois Chiles, Michael Lonsdale, Richard Kiel…

 

  • Synopsis : 

Une navette spatiale américaine, Moonraker, confiée au gouvernement britannique disparaît soudainement. L'agent 007 est chargé d'enquêter mais il découvre vite que le responsable n'est autre que le constructeur de l'engin spatial lui-même, Hugo Drax. Ce dernier tend à recréer une nouvelle race d'hommes parfaits en anéantissant l'humanité actuelle.

Allociné

On continue de redécouvrir la saga James Bond avec Moonraker.

Un épisode assez intéressant dans la saga puisque déjà, il faut savoir qu’il n’était pas prévu au départ. A la fin de l’épisode précédent, on nous annonçait que James Bond reviendrait dans Rien que pour vos yeux.

Finalement, avant de produire celui-ci, les producteurs de la franchise ont décidé de porter à l’écran Moonraker. L’idée était de rebondir sur le succès de Star Wars en 1977 en proposant un film James Bond flirtant avec la science-fiction (il y a également un petit clin d’œil à Rencontres du Troisième Type, sorti aussi en 1977).

Ce qui rappelle quelque chose d’important, c’est que si cette franchise a connu une telle longévité, c’est justement parce qu’elle a su s’adapter aux différentes évolutions du cinéma au fil des décennies.

 

Maintenant, la question c’est : Est-ce que Moonraker a réussi ce pari d’amener James Bond dans le domaine de la science-fiction ? Eh bien la réponse c’est non. Et globalement, cet épisode confirme une tendance désormais très nette : je n’apprécie qu’un film James Bond sur deux.

Autant j’ai bien aimé L'Espion qui m'aimait, autant je n’ai pas du tout apprécié ce Moonraker. Je commence aussi à me dire qu’il ne faut pas qu’un réalisateur bosse deux fois d'affilée sur la saga. Mais éventuellement, je crois que l’histoire de la saga peut me donner tort.

 

En tout cas, c’est bien simple, je trouve que Moonraker est particulièrement ridicule. Je trouve qu’il y a beaucoup trop de séquences cartoonesques, complètement illogiques. Le récit n’a aucun sens. On passe d’une situation à une autre sans réelle cohérence. Les personnages obtiennent des informations qui semblent tomber du ciel.

Le personnage de Requin est de retour. Et très clairement, je n’apprécie pas du tout son traitement ici. Il ne devient qu’un simple comic relief, et ne représente plus vraiment une menace aussi importante que dans le film précédent.  

Et alors, l’acte final, dans l’espace, c’est une catastrophe. La bataille spatiale est ridicule et immonde à découvrir.

 

Là où je trouvais des bonnes idées dans le film précédent, ici il n’y a rien d’intéressant. Je me suis vraiment ennuyé devant ce Moonraker. Et le pire, c’est qu’il reprend même des bonnes idées de l’épisode précédent, mais il en fait n’importe quoi. Je suis donc très déçu de Moonraker. Très clairement, je n’ai pas envie de vous le recommander. 

Vu le 05 janvier 2024, au cinéma : 

Night Swim (2024)
Les films vus en Janvier 2024

Film d’horreur américain, sorti en 2024, réalisé par Bryce McGuire, avec Wyatt Russell, Kerry Condon, Amélie Hoeferle, Gavin Warren…

 

  • Synopsis : 

Ray Waller est un ancien joueur de football américain qui a dû abandonner sa carrière en raison d’une maladie dégénérative, lors de son emménagement dans une nouvelle maison, avec sa famille : sa femme Eve, leur fille Izzy et leur plus jeune fils. Ray, contre toute attente, ne désespère pas de reprendre sa carrière et persuade toute la famille que la piscine qui se trouve dans le jardin sera parfaite pour sa rééducation et pour ses enfants. Mais cette maison cache un lourd passé et ils vont sans le vouloir réveiller une force malveillante qui va tous les précipiter aux tréfonds de l’horreur absolue.

Allociné

Première séance de cinéma en 2024 pour ma part. J’ouvre donc cette année ciné avec un petit film d’horreur : Night Swim.

 

Il s’agit de l’adaptation d’un court-métrage qui était déjà réalisé par Bryce McGuire (en collaboration avec Rod Blackhurst).

Très sincèrement quand j’ai vu le résumé qui tournait autour d’une piscine hantée, je me suis demandé d’où sortait cette idée. Et forcément, j’ai été suffisamment intrigué pour avoir envie d’en savoir plus.

 

J’ai donc été voir Night Swim au cinéma. Et au final, le film n’est pas mauvais. Il n’est pas dingue non plus. C’est très inoffensif, ça se regarde, sans plus.

 

Passé la petite surprise de voir non pas une maison hantée, mais plutôt une piscine hantée, on reste finalement sur une intrigue cousue de fil blanc. C’est très prévisible, parce que ça récupère tous les codes du genre et nous les ressort sans aucune subtilité.  Il n'y a finalement que très peu de surprises.

C’est toujours le risque avec ce genre de concept. Autant ça doit très bien marcher sur un court-métrage, autant le passage au format long peut être très compliqué. On se retrouve avec un film globalement vide, qui va essayer de boucher les trous du récit avec des séquences horrifiques sans grand intérêt.

 

Je suis malgré tout assez satisfait de constater qu’ils ont fait l’effort d’aller chercher une justification intéressante aux phénomènes paranormaux qui se déroulent dans la piscine. Cette justification apporte un bon développement de personnage concernant Ray Waller, interprété par Wyatt Russell, et ses dilemmes par rapport à son handicap.

 

On pourra aussi noter que la réalisation a parfois quelques petits sursauts d’ingéniosité. Je pense notamment au climax dans la piscine qui contient des images assez belles.

Dans l’ensemble, le casting fait le travail. Il n’y pas forcément d’interprétation qui ait pu m'impressionner. Mais ça reste globalement très correct.

 

Pour conclure, je ne dirais pas que Night Swim est mauvais. Au contraire, il se laisse regarder, ce n’est pas désagréable à voir. Il n’y a rien de particulièrement catastrophique dans le long-métrage. Il manque juste d’originalité. C’est un petit film d’horreur comme on en a déjà vu plein auparavant. Il ne fait même pas vraiment peur d’ailleurs. Mais, ça fonctionne, ça se laisse regarder. Il y a quelques petites bonnes idées.

Est-ce que ça vaut le coup de vous le recommander ? Si vous aimez ce genre de film, allez-y. Mais ne vous attendez pas à être particulièrement surpris. 

Vu le 03 janvier 2024, en DVD : 

L'Espion qui m'aimait (1977)
Les films vus en Janvier 2024

Film d’espionnage américano-britannique, sorti en 1977, réalisé par Lewis Gilbert, avec Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel…

 

  • Synopsis : 

Un sous-marin nucléaire britannique, le "Ranger", disparaît. Quelques heures plus tard c'est le "Potemkine", sous-marin nucléaire soviétique qui, à son tour, se volatilise. Les Services Secrets soviétiques et britanniques décident de collaborer. James Bond part pour le Caire où il retrouve sa séduisante homologue soviétique Anya Amassova. Ensemble, ils décident de retrouver un microfilm qui expliquerait ces disparitions mystérieuses et révèlerait l'identité des responsables.

Allociné

Aujourd’hui, on continue à redécouvrir la saga James Bond, avec L’Espion qui m’aimait.

 

Il s’agit du troisième épisode avec Roger Moore dans le rôle principal. Mais c’est surtout la première apparition dans la saga de Richard Kiel dans la peau du méchant emblématique Requin.

 

Dans ma volonté de redécouvrir tous les films sur James Bond, j’ai donc regardé L’Espion qui m’aimait en DVD. Et je dois dire que je l’ai vraiment bien aimé.

 

Déjà, je trouve l’intrigue plutôt bien ficelée et plutôt intéressante. Dans une époque de guerre froide où les films qui sortaient au cinéma avaient souvent tendance à mettre en scène la rivalité entre le monde occidental et l’URSS, voir un épisode de James Bond où les services secrets britanniques et soviétiques se retrouvent à travailler ensemble face à un ennemi commun, je trouve ça vraiment intéressant. Et ça donne une dynamique au récit assez particulière par rapport aux autres films de la saga.

 

Également dans cet esprit, j’ai bien aimé la relation entre James Bond et Anya Amasova, la James Bond Girl de cet épisode, incarnée par Barbara Bach. Il y a une véritable tension entre eux. Déjà parce que l’un est britannique et l’autre russe.

Mais aussi parce qu’Anya Amasova va démontrer qu’elle détient des informations sur le passé de James Bond qui s’avère sensible aux yeux du célèbre espion britannique. Je crois bien que c’est la première fois que je vois James Bond sérieusement décontenancé face à une James Bond Girl.

La tension entre les deux personnages va aussi être alimentée par le fait que James Bond a tué, au cours d’une ancienne mission, le compagnon d’Anya Amasova. Cette tension reste au final assez superficielle, mais ça apporte un peu de profondeur qui dénote avec les films précédents.

 

Il y a aussi quelques scènes que j’ai particulièrement bien aimées. Surtout durant la séquence en Egypte. Il y a un passage dans un temple où les décors sont utilisés avec beaucoup d’intelligence pour augmenter le suspense.

Il y a aussi une scène au pied des pyramides de Gizeh qui se déroule durant un spectacle de son et lumières. Alors là c’est simple : les décors sont très bien utilisés, l’éclairage est très bien utilisé, les sons du spectacle de son et lumières sont parfaitement bien utilisés. C’est sûrement l’une de mes scènes préférées du film.

 

Et au-delà de ça, pour moi cet épisode est clairement au-dessus des deux autres longs-métrages avec Roger Moore, et même d’une large partie des films James Bond précédents.

Vous comprendrez donc que j’apprécie beaucoup L’Espion qui m’aimait. C’est un très bon film James Bond. Je vous le recommande vivement. 

Vu le 02 janvier 2024, en VOD, sur Prime Video : 

Vaincre ou mourir (2023)
Les films vus en Janvier 2024

Film historique français, sorti en 2023, réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez, avec Hugo Becker, Rod Paradot, Gilles Cohen, Grégory Fitoussi…

 

  • Synopsis : 

1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer…

Allociné

On commence ce mois de Janvier 2024 avec une séance rattrapage de Vaincre ou mourir.

Il s’agit du premier film produit par le Puy du Fou. Il revient sur l’histoire de Charette, un ancien officier de la Marine Royale qui a mené une rébellion contre la République, tout juste installée suite à la Révolution Française.

Le film a fait énormément parler de lui à sa sortie, et pas forcément en bien. Il y a eu beaucoup de polémiques mettant en cause l’orientation idéologique très marquée des producteurs et distributeurs du long-métrage. Forcément, avec toutes ces polémiques, j’ai préféré attendre plusieurs mois pour découvrir le film afin d’éviter de les avoir trop en tête durant mon visionnage (même si c’était assez compliqué d’oublier d’où sortait le film en le regardant).

 

J’ai donc rattrapé Vaincre ou mourir en VOD. Et très sincèrement, j’ai eu beaucoup de mal avec ce long-métrage.

 

Sincèrement, ce n’est pas nécessairement l’idéologie qui m’a particulièrement dérangée. Je n’ai jamais eu de problème avec le fait qu’un film, ou qu’une autre œuvre d’art, puisse chercher à défendre une idéologie particulière, que je sois d’accord avec ou non.

Alors ici, le long-métrage se positionne clairement sur des idées avec lesquelles je ne suis pas totalement d’accord, mais ce n’est pas un réel défaut. Ce qui me dérange un peu plus, c’est que le film semble se faire passer pour ce qu’il n’est pas. En s’ouvrant sur des interviews de plusieurs historiens et en optant pour une réalisation qui n’a absolument rien de cinématographique (on est plus proche des petites scènes de reconstitution dans des documentaires ou des reportages), le film semble se faire passer pour un véritable documentaire, basé sur des faits avérés, au lieu d’assumer le fait de n’être qu’une fiction inspirée de faits réels.

En fait, j’ai un peu pensé au film Napoléon de Ridley Scott, à qui on a reproché plusieurs inexactitudes par rapport aux faits historiques. Sauf que Napoléon, contrairement à Vaincre ou mourir, ne se fait jamais passer pour une sorte de documentaire. Et pour le coup, il assume pleinement un angle de vue purement artistique et idéologique. Vaincre ou mourir, fait le choix opposé. Sauf que d’autres historiens ont depuis précisé que le film s'autorise plusieurs libertés avec l’histoire réelle.

 

On se retrouve donc avec un long-métrage qui fait le choix de ne pas être cinématographique, ce qui pose un sérieux problème lorsqu’on souhaite regarder un film de cinéma, et qui rate totalement l’aspect documentaire.

Donc, moi qui arrive en me disant “je vais voir un film de cinéma”, je me retrouve bien embêté. Je n’ai rien à défendre dans ce film. La mise en scène est inintéressante. Et pourtant, vu le récit, il y avait du potentiel. Les acteurs en font des caisses. Le récit est beaucoup trop vite expédié. Et ce n’est pas la voix off qui arrange les choses, puisqu’elle passe son temps à nous expliquer des choses qu’une bonne mise en scène aurait pu directement nous montrer.

 

Et au bout du compte, c’est terriblement dommage. Parce qu’en fait, l’histoire que souhaite nous raconter le film, c’est un angle de vue, plus sombre et négatif, à propos de la Révolution Française qui n’est que rarement exploité, et qui a pourtant réellement existé. Donc, le récit avait vraiment le potentiel d’être intéressant et pertinent. Sauf qu’en essayant de se faire passer pour un film documentaire, ce qu’il n’est pas, le long-métrage s’est bridé tout seul.

Peut-être aurait-il dû assumer de s’écarter parfois des faits historiques (ce qu’il fait de toute façon) pour vraiment proposer une vision artistique (ce qui aurait fait passer la vision idéologique beaucoup plus facilement, je pense).

 

Vous comprendrez donc que je suis particulièrement déçu de Vaincre ou mourir. Je pense qu’à force de vouloir se faire passer pour ce qu’il n’est pas, le film passe totalement à côté de son sujet et de son potentiel. Ce n’est donc clairement pas un long-métrage que je vous recommanderai. 

Merci d’avoir lu cet article, n’hésitez pas à laisser vos avis dans les commentaires ou par message, à le partager s'il vous a intéressé et à vous inscrire à la newsletter du blog afin de recevoir les articles en avant-première. Bonne journée !


Retrouvez Ciné-O-Max sur les réseaux sociaux :

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Pour ma part, je suis fan de films d’horreur et je dois avouer que Smile est un titre qui m’a plu ! Eh oui, au premier coup d’œil, on se demande s’il ne va pas être lourd, mais au bout du compte, c’est une œuvre qui tient ses promesses.
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents