Les films vus en Novembre 2023

Publié par Cinéo Max sur 1 Décembre 2023, 14:14pm

Catégories : #Les Films, #Blood and Gold, #Nope, #Napoléon, #Quelques minutes après minuit, #Hunger Games, #Gueules noires, #Les Lignes courbes de Dieu, #Peter Pan et Wendy, #Marvel Cinematic Universe, #Le Village des damnés, #Les Cinq Diables, #Flo

Vu le 27 novembre 2023, en streaming, sur Netflix :

Blood and Gold (2023)

Film d’action allemand, sorti en 2023, réalisé par Peter Thorwarth, avec Robert Maaser, Marie Hacke, Alexander Scheer, Jördis Triebel…

Synopsis :

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un déserteur allemand prêt à tout pour rentrer chez lui se retrouve aux prises avec des SS à la recherche d'une cargaison d'or.

Allociné

Aujourd’hui, nous parlons d’un film allemand sorti en mai dernier sur Netflix : Blood and Gold.

Il s’agit d’un film mélangeant les genres : on retrouve du film de guerre au travers du récit à propos d’un déserteur allemand qui cherche à fuir des SS à la fin de la seconde guerre mondiale. Il va aussi y avoir beaucoup d’actions rappelant des films de vengeance à la John Wick par exemple. Et enfin, le long-métrage a assumé une large inspiration des westerns spaghettis durant sa promo.

J’ai donc regardé Blood and Gold sur Netflix avec une certaine curiosité. Je l’ai trouvé plutôt sympathique, même s’il ne me restera certainement pas en mémoire.

En fait, l’intrigue est très banale et cousue de fil blanc. C’est très facile de prévoir à l’avance les rebondissements que le récit va nous apporter et où il va se diriger. Donc, ça manque un peu de surprise. Ça manque aussi d’ambition d’un point de vue scénaristique.

Maintenant, ce qui m’intéressait surtout, c’était ce mélange des genres un peu détonnant, entre film de guerre, film d’action et western spaghetti. Et ce point-là, pour le coup c’est très réussi, ça fonctionne vraiment bien. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Le récit avance sans temps mort.

Je pense que le ton qui domine le plus, c’est l’aspect film d’action bien bourrin et bien violent. Le côté western va surtout se ressentir au travers de la bande originale franchement réussie. Et concernant le côté film de guerre, le récit se déroule à la fin de la seconde guerre mondiale. Donc, oui, c’est bien un film de guerre aussi.

Mais ce mélange de genre est maîtrisé et permet au long-métrage d’être très fun à suivre.

Voilà ce que j’avais à dire sur Blood and Gold. Un récit extrêmement banal, mais une ambiance parfaitement réussie. Ce n’est donc pas un grand film, mais ça fonctionne plutôt bien. Je peux vous le recommander.

Vu le 23 novembre 2023, en streaming, sur Netflix :

Nope (2022)

Film de science-fiction horrifique américain, sorti en 2022, réalisé par Jordan Peele, avec Daniel Kaluuya, Keke Palmer, Steven Yeun, Brandon Perea…

Synopsis :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

En Californie, le décès dans des circonstances étranges de leur père amène un frère et une sœur à enquêter sur les causes. Le résultat est effrayant.

Allociné

Aujourd’hui, je continue de découvrir le cinéma de Jordan Peele avec Nope.

J’ai regardé pour la première fois Get Out il y a quelques semaines. Là j’avais l’occasion de regarder Nope, lorsqu’il est arrivé sur Netflix. Il me restera encore Us à découvrir. Je ne respecte pas l’ordre de sortie, mais ce n’est pas grave, l’important c’est de réussir à rattraper mon retard sur le cinéma de Jordan Peele.

J’ai donc regardé Nope sur Netflix. Et j’avoue que je suis un peu resté sur ma faim.

J’ai vraiment eu du mal à rentrer dans l’intrigue et à y voir de l’intérêt. Ce n’est pas que c’est mal écrit (quoique j’ai l’impression que certaines règles établies par le scénario sont un peu à géométrie variable). Mais j’ai eu du mal à voir où le film voulait nous emmener exactement. Il y a beaucoup de suspense, mais finalement assez peu de surprises. Les révélations sont un peu décevantes car trop vite amenées dans le récit.

Les effets visuels sont très réussis, mais je n’aime pas trop le design de l’objet extraterrestre qui terrifie les personnages (c’est compliqué d’en dire plus sans spoiler l’intrigue).

Dans l’ensemble, le casting fait le travail de manière très correcte. Il n’y aura rien de particulier à noter.

Donc, sans aller jusqu’à dire que le film est mauvais, je suis quand même resté sur ma faim devant Nope. Si je devais comparer, je dirais que j’ai clairement préféré Get Out. Nope a eu beaucoup de mal à m’embarquer dans son récit et à me surprendre.

Vu le 22 novembre 2023, au cinéma :

Napoléon (2023)

Drame historique américano-britannique, sorti en 2023, réalisé par Ridley Scott, avec Joaquin Phoenix, Vanessa Kirby, Tahar Rahim, Ben Miles…

Synopsis :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Fresque spectaculaire, Napoléon s'attache à l'ascension et à la chute de l'Empereur Napoléon Bonaparte. Le film retrace la conquête acharnée du pouvoir par Bonaparte à travers le prisme de ses rapports passionnels et tourmentés avec Joséphine, le grand amour de sa vie.

Allociné

On se retrouve aujourd’hui pour parler de l’un des événements cinématographiques de cette fin d’année : Napoléon.

Il s’agit d’une nouvelle vision de la vie de Napoléon Bonaparte, cette fois apportée par Ridley Scott.

Je ne vais pas trop rentrer dans le détail. On a déjà beaucoup entendu parler du film ces dernières semaines. Il a déjà connu son lot de polémiques, notamment à cause de certaines libertés prises par rapport aux faits historiques réels.

A titre personnel, je me moque un peu de savoir dans quelle mesure ce qui est relaté dans l’intrigue est exact ou non. Ce qui m'intéresse en premier lieu, c’est l’aspect artistique. Surtout que le film a été vendu en grande partie sur son aspect épique.

J’ai donc été voir Napoléon au cinéma.

Et je dois dire que j’en suis ressorti un peu mitigé. Je ne l’ai pas trouvé mauvais, mais il y a certains partis pris qui m’embêtent un peu.

Encore une fois, je me moque de savoir ce qui est vrai ou non par rapport à la réalité historique. Les partis pris qui m'embêtent sont surtout liés à des logiques scénaristiques.

Et en premier lieu, l’importance de Joséphine dans le récit m’ennuie un peu. Et pourtant, il faut avouer que c’était clairement annoncé par la promo. Mais je trouve que se baser sur sa relation avec Joséphine pour justifier la plupart des choix de Napoléon, ça m’a souvent paru excessif et illogique d’un point de vue scénaristique.

Mais en fait, on sait déjà qu’il y a une version longue qui va sortir sur Apple TV+. Et je pense que ce point là, comme d’autres qui m’ont aussi dérangé, sera sûrement corrigé dans cette version longue.

Parce que je me suis quand même fait la réflexion que le long-métrage semblait, par moments, mettre en parallèle l’amour que Napoléon éprouvait pour Joséphine avec celui qu’il éprouvait pour la France. Il y a presque un jeu de triangle amoureux, lorsque la relation entre Napoléon et Joséphine est impactée par les responsabilités qu’aura l’Empereur envers la France.

On ressent que ce sujet est légèrement abordé, mais ce n’est jamais approfondi. Et pourtant, je suis certain que ça expliquerait nettement mieux certains choix de Napoléon que je trouvais illogique dans le film.

De même, le long-métrage a tendance à osciller constamment entre une représentation de l’Empereur assez iconique (souvent à travers de plans s’inspirant clairement de célèbres tableaux) et une autre plutôt caricaturale, tournant Napoléon en ridicule. Et alors quand le film part en mode caricatural, il y va à fond, autant dans la mise en scène que dans les musiques utilisées. On pense forcément à des satires d’époque, ce qui est plutôt bien je trouve.

Mais, le passage d’une représentation à l’autre peut parfois surprendre. Pourtant, la représentation caricaturale de Napoléon apporte tout de même un certain développement sur sa psychologie qui est plutôt intéressante.

Comme je le disais, je pense que la version longue pourrait apporter un peu plus d’équilibre entre les deux représentations.

Concernant la mise en scène, c’est pour moi le point fort du film. Le travail sur les décors, sur les costumes, sur la représentation de l’époque, est excellent. Pour le coup, on ne nous a pas menti, les scènes de bataille sont vraiment impressionnantes.

J’avoue qu’au début du film, j’étais un peu surpris par la rapidité avec laquelle ces scènes étaient expédiées… Mais au bout du compte, on a quand même le droit aux batailles les plus célèbres, et elles sont très bien réalisées.

Dans l’ensemble, le casting est très bon. Joaquin Phoenix est évidemment excellent. Ceci-dit, il y a des passages où Napoléon se met à rigoler sans raisons particulières. J’avoue que sur l’instant je me suis dit “mince, il ne faudrait pas que Joaquin Phoenix se mette à jouer Napoléon comme s’il jouait le Joker”...

Par contre, Vanessa Kirby est absolument parfaite dans le rôle de Joséphine.

J’ai beaucoup aimé la musique composée par Martin Phipps. J’ai déjà parlé des musiques utilisées dans des scènes légères. Mais celles utilisées dans des séquences plus dramatiques, en particulier lors des échecs militaires de Napoléon, sont justes excellentes.

Voilà ce que j’avais à dire aujourd’hui sur Napoléon. Je suis assez mitigé. Certains partis pris scénaristiques m’ont un peu laissé sur le côté. Mais la mise en scène est excellente. Je lui laisserai sûrement une seconde chance lorsque la version longue sortira.

Vu le 19 novembre 2023, en DVD :

Quelques minutes après minuit (2017)

Drame fantastique américano-hispano-canado-britannique, sorti en 2017, réalisé par Juan Antonio Bayona, avec Lewis MacDougall, Liam Neeson, Sigourney Weaver, Felicity Jones…

Synopsis :

Conor a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout affronter la vérité…

Allociné

Petite séance découverte aujourd’hui avec le film Quelques minutes après minuit.

J’ai emprunté le DVD à la médiathèque avec beaucoup de curiosité. Le synopsis m’intriguait. Le réalisateur et le casting m’intéressaient aussi énormément.

C’est donc en étant très curieux que j’ai regardé Quelques minutes après minuit. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce film.

On est face à un long-métrage très touchant. C’est une fable fantastique à la fois très dramatique et très poétique.

Au départ, en lisant le synopsis, je me suis dit qu’on serait visiblement face à un film sur le deuil, comme on en a assez régulièrement, autant dans le cinéma pour enfants que dans le cinéma plus tourné vers les adultes. Au bout du compte, on est plutôt sur un récit qui va explorer la psychologie d’une personne confrontée à la perte imminente d’un être cher. Ici, c’est un enfant confronté à la disparition à venir de sa mère.

On n’est donc pas seulement dans un film sur le deuil. Le récit aborde surtout la thématique de l’anticipation du deuil, de la préparation à vivre un drame. On peut comprendre à travers ce long-métrage que Conor, l’enfant, va vivre le deuil en deux étapes : en premier lieu, il y aura l’anticipation (qui est aussi le deuil de tout espoir de voir sa mère guérir), puis le deuil de sa mère lorsqu’elle sera partie.

Ça c’est la partie purement dramatique. Puis en parallèle, va venir une ambiance plus fantastique avec ce monstre qui va venir voir Conor chaque nuit pour lui raconter des histoires.

Chaque histoire aura une morale en lien avec ce que vit Conor et aura pour but de l’aider à évoluer. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est que l’idée n’était pas seulement de l’aider à accepter la perte de sa mère, mais plutôt de l’aider à mettre des mots sur ses émotions afin qu’il puisse les exprimer avant qu’il ne soit trop tard.

En fait, le film va utiliser toute une thématique et une imagerie fantastique pour aborder son thème principal en lui donnant du relief. Les métaphores apportées par les histoires du monstre vont amener à un développement très intéressant de la psychologie de Conor. De plus, elles vont déconstruire certains clichés de personnages établis au début du récit (les camarades de classe maltraitants, le père absent et la grand-mère sévère) en leur donnant plus de nuances.

On est sur un film qui reprend de nombreux codes d’une fable classique tout en déconstruisant ses clichés au passage.

L’ensemble est porté par un excellent casting. Le jeune Lewis MacDougall, qui interprète Conor, propose un jeu très juste. Mais les deux actrices qui m’ont le plus impressionné sont Sigourney Weaver (la grand-mère) et Felicity Jones (la mère), qui sont justes impériales dans leurs rôles respectifs. Sans être mauvais, Toby Kebbell (le père) est un peu plus en retrait. Mais en fait, c’est son rôle qui veut ça puisqu’il interprète le père qui semble absent, en retrait dans la vie de Conor.

Je ne vais pas trop m’attarder sur le rôle de Liam Neeson. Il interprète le monstre auquel il prête sa voix.

La mise en scène, de manière générale, est très belle. Le côté poétique dont je parlais précédemment est énormément amené par la réalisation de Juan Antonio Bayona. J’ai notamment trouvé très pertinent le double sens présent dans les cauchemars récurrents du jeune Conor.

Voilà ce que j’avais à dire aujourd’hui sur Quelques minutes après minuit. C’est un très beau film, très triste, mais aussi très touchant. Et surtout très bien réalisé et parfaitement interprété par son casting. Je vous recommande très vivement de découvrir Quelques minutes après minuit.

Vu le 18 novembre 2023, au cinéma :

Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur (2023)

Film de science-fiction américain, sorti en 2023, réalisé par Francis Lawrence, avec Tom Blyth, Rachel Zegler, Viola Davis, Josh Andres Rivera…

Synopsis :

Le jeune Coriolanus est le dernier espoir de sa lignée, la famille Snow autrefois riche et fière est aujourd’hui tombée en disgrâce dans un Capitole d'après-guerre. À l’approche des 10ème HUNGER GAMES, il est assigné à contrecœur à être le mentor de Lucy Gray Baird, une tribut originaire du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem. Le charme de Lucy Gray ayant captivé le public, Snow y voit l’opportunité de changer son destin, et va s’allier à elle pour faire pencher le sort en leur faveur. Luttant contre ses instincts, déchiré entre le bien et le mal, Snow se lance dans une course contre la montre pour survivre et découvrir s’il deviendra finalement un oiseau chanteur ou un serpent.

Allociné

En plus de Gueules noires, il y avait un deuxième film que j’attendais avec impatience qui sortait ce mercredi 15 novembre : Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur.

L’adaptation du prequel de la célèbre saga. Le prequel en question est sorti en roman en mai 2020, à la fin du premier confinement. Et je me rappelle que j’avais énormément aimé ce livre. J’étais passé par de nombreuses émotions en le lisant, mais je me rappelle qu’il m’avait beaucoup touché. Je me demande même si ce n’est pas le livre que je préfère dans la saga. J’attendais donc cette adaptation avec une grande impatience.

Avec une certaine curiosité aussi. En effet, le livre est un sacré pavé, le plus long de la saga. Le récit fait plusieurs sauts dans le temps. Et concrètement, la dernière partie était très calme, il n’y avait que très peu d’action. En fait, c’était l’inverse des livres précédents qui s’ouvraient sur une longue introduction avant le début de l’action dans l’arène (le troisième roman est un petit peu particulier puisqu’il n’y avait pas d’arène). Ici, l’arène se trouve plutôt dans la première moitié du récit.

Je me demandais donc comment ils allaient réussir à retranscrire tout ça au cinéma. Et finalement, on a le droit au film le plus long de la saga. Ce qui est logique. Et surtout, on a le droit à un casting assez fou.

J’étais donc très content de pouvoir enfin découvrir Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur au cinéma.

Je ne vais pas faire traîner le suspense, je l’ai beaucoup aimé.

Comme c’était déjà le cas sur les films précédents, l’adaptation est extrêmement respectueuse de l'œuvre originale. Il y a évidemment eu des coupes dans le récit. Mais sincèrement, ça n’a pas de grandes incidences sur le déroulé de l’intrigue. Le long-métrage réussit à transmettre toute la palette d'émotions que nous apportait le livre.

Je regrette peut-être que le développement psychologique de Coriolanus Snow ne soit pas autant appuyé que dans le livre. En même temps, le livre prenait le temps de décrire ses pensées, ce que le film ne peut pas faire. Mais c’est vrai que ça peut, par moments, jouer sur l’émotion générale du film.

Le récit reste tout de même très intéressant. Il va aborder des thématiques assez fortes, parfois dures, et les questionner intelligemment. C’était déjà le cas dans les épisodes précédents, mais je pense que ça l’est encore plus ici.

Je pense que ça vient du fait que cette fois on suit un membre important du Capitole, destiné à devenir un dictateur. On est de l’autre côté du miroir par rapport aux épisodes précédents. Et on peut donc découvrir une société qui nous paraissait luxueuse alors qu’elle est en réalité remplie elle-même de misère et de discrimination.

Sans rendre Coriolanus Snow aimable, le film l’humanise et nous amène à comprendre comment il est devenu le tyran qu’on a connu dans les épisodes précédents. Ce qui peut parfois nous troubler.

L’ensemble est porté par un casting absolument parfait. On pourrait évidemment citer les valeurs sûres que sont Viola Davis, Peter Dinklage, ou même Burn Gorman qui a un petit rôle. Mais celui qui m’a réellement impressionné, c’est Tom Blyth qui est tout simplement parfait dans le rôle de Coriolanus Snow.

Sans grande surprise, Rachel Zegler est excellente dans le rôle de Lucy Gray Baird. C’est un personnage que j’ai énormément apprécié dans le livre, et je m’inquiétais beaucoup de son adaptation sur grand écran. Et je peux vous dire que je ne suis absolument pas déçu. Son interprétation manque peut-être de subtilité sur la fin du récit, mais dans l’ensemble elle s’en sort très bien. Et son interprétation des différentes chansons du personnage (dont l’incontournable L’Arbre du Pendu) est excellente.

Les décors sont globalement très bien réalisés. La bande-originale, de nouveau composée par James Newton Howard, est toujours aussi bonne. La mise en scène propose des plans assez bien travaillés par instants, même si je pense que la réalisation de Francis Lawrence manque un peu de personnalité dans l’ensemble.

En tout cas, j’ai passé un excellent moment devant Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur. C’est de nouveau une excellente adaptation pour cette saga. Dans l’ensemble, j’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé dans le livre. Je ne suis absolument pas déçu. Je ne peux que vous recommander de découvrir ce préquel de la saga Hunger Games au cinéma.

Vu le 15 novembre 2023, au cinéma :

Gueules noires (2023)

Film fantastique français, sorti en 2023, réalisé par Mathieu Turi, avec Samuel Le Bihan, Amir El Kacem, Thomas Solivérès, Jean-Hugues Anglade…

Synopsis :

Interdit aux moins de 12 ans

1956, dans le nord de la France. Une bande de mineurs de fond se voit obligée de conduire un professeur faire des prélèvements à mille mètres sous terre. Après un éboulement qui les empêche de remonter, ils découvrent une crypte d’un autre temps, et réveillent sans le savoir quelque chose qui aurait dû rester endormi…

Allociné

Aujourd’hui, je vous parle d’une de mes grosses attentes de cette fin d’année, le nouveau film de Mathieu Turi : Gueules noires.

J’ai beaucoup apprécié le précédent long-métrage du cinéaste (Méandre). J’étais donc très curieux de découvrir celui-ci. D’autant plus qu’ils prenaient comme décor (et aussi comme sujet principal d’une certaine manière) les mines du Nord de la France.

J’en ai déjà parlé, mais c’est une région où j’ai passé de nombreuses vacances en famille. J’étais donc curieux de voir l’une de ses caractéristiques historiques au cœur d’un long-métrage fantastique, fortement tourné vers l’horreur.

J’ai donc été voir Gueules noires, dès le jour de sa sortie. Et je n’ai absolument pas été déçu.

Si je devais définir le long-métrage, il y a une réflexion qui m'est venue à l’esprit durant le visionnage : on est face à un film Predator ou Alien se déroulant dans les années 50 dans une mine du Nord… C’est particulier. Mais c’est vraiment efficace et bien travaillé.

Déjà, très rapidement, les décors sont très bien réalisés. Après Méandre, Mathieu Turi semble avoir une vraie passion pour les tunnels obscurs et étroits. Mais quand c’est bien mis en scène, comme c’est le cas ici, ça apporte une ambiance angoissante absolument parfaite.

L’ambiance est d’ailleurs exacerbée par le jeu avec les lumières (durant une large partie du film, le seul éclairage provient des lampes des mineurs).

L’intrigue est très simple, mais fonctionne très bien. J’avoue que j’avais un peu peur de voir une histoire de mineurs se diriger vers une histoire de dieux antiques et mythologiques. Pour être honnête, je ne voyais pas trop le rapport et le sens que ça avait.

Pour autant, l’intrigue est très bien ficelée et ce mélange des genres ne choque finalement pas. Je regrette peut-être un peu le manque de développement autour de la mythologie exposée dans l’intrigue. Mais franchement, en dehors de ça, l’intrigue fonctionne très bien et nous embarque avec elle durant un peu moins de deux heures.

Dans l’ensemble, le casting est plutôt bon. J’ai surtout été surpris par Thomas Solivérès et Bruno Sanches que j’avais surtout l’habitude de voir dans des registres nettement plus légers et comiques.

D’un point de vue visuel, la créature est très bien conçue. J’ai l’impression qu’elle a été créée en effets pratiques plus que numériques. Ce qui peut rappeler, encore une fois, les xénomorphes d’Alien.

Voilà ce que j’avais à dire aujourd’hui sur Gueules noires. Après Méandre, Mathieu Turi ne m’a absolument pas déçu. Je suis très content de ce nouveau film. Je vous le recommande vivement.

Vu le 14 novembre 2023, en streaming, sur Netflix :

Les Lignes courbes de Dieu (2022)

Thriller espagnol, sorti en 2022, réalisé par Oriol Paulo, avec Bárbara Lennie, Eduard Fernández, Loreto Mauleón, Javier Beltrán…

Synopsis :

Une détective privée qui prétend souffrir de paranoïa se fait interner dans un hôpital psychiatrique afin d'enquêter sur la mort mystérieuse d'un autre patient.

Allociné

Curiosité du jour, un film sorti l’année dernière sur Netflix : Les Lignes courbes de Dieu.

Il s’agit d’un thriller espagnol. Très sincèrement, ce qui m’a motivé à regarder ce film, c’est son synopsis et les excellents retours que j’ai pu voir sur internet.

J’ai donc visionner Les Lignes courbes de Dieu sur Netflix. Et franchement, je l’ai énormément apprécié.

On est sur une intrigue vraiment prenante et surtout surprenante. Le récit va jouer sur la folie supposée du personnage principal pour conserver un suspense jusqu’au bout et nous surprendre tout au long du film. Même une fois le film fini, on continue à se questionner, et ça, c’est quelque chose que j’aime beaucoup.

Il y a l’une des meilleures utilisations du concept de flashback que j’ai pu voir dans un film. En fait, c’est simple : les flashbacks ont une utilité très importante, mais surtout assez originale, dont on ne prend conscience que dans la dernière partie du long-métrage. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise, mais au final, on n’est vraiment pas sur des simples flashbacks.

L’enquête menée par Alice, le personnage principal, est aussi très intéressante puisque ça nous permet de plonger dans le monde de la psychiatrie des années 70 en Espagne. Ce qui amène des questionnements intéressants et qui installe aussi une ambiance absolument parfaite pour ce type de thriller.

Le casting est excellent. Bárbara Lennie est tout simplement parfaite dans le rôle principal. J’ai aussi beaucoup apprécié la prestation d’Eduard Fernández.

Je ne vais pas en dire plus. Encore une fois, il y a beaucoup de rebondissements surprenants dans ce film, et je ne veux surtout pas vous le spoiler. En tout cas, j’ai beaucoup aimé Les Lignes courbes de Dieu. C’est un film très réussi. Je vous le recommande vivement.

Vu le 13 novembre, en streaming, sur Disney+ :

Peter Pan et Wendy (2023)

Film d’aventures fantastique américain, sorti en 2023, réalisé par David Lowery, avec Alexander Molony, Ever Anderson, Jude Law, Yara Shahidi…

Synopsis :

Wendy Darling, une jeune fille inquiète de laisser derrière elle la maison de son enfance, rencontre Peter Pan, un garçon qui refuse de grandir. Avec ses frères et une petite fée, la fée Clochette, elle voyage avec Peter dans le monde magique du Pays Imaginaire. Au détour de ses aventures, elle va rencontrer un capitaine pirate maléfique, le capitaine Crochet, et vivre des aventures aussi palpitantes que périlleuses, bien loin de sa famille et de son foyer.

Allociné

Séance rattrapage du jour, j’ai enfin pris le temps de découvrir le remake live action de Peter Pan de Disney, intitulé cette fois : Peter Pan et Wendy.

J’aime beaucoup l’histoire de Peter Pan ainsi que les différentes adaptations qu’elle a pu connaître au cinéma. J’aime énormément le film de 2003, réalisé par P. J. Hogan. Je le trouve extrêmement sous-côté celui-ci. En revanche, jusqu’ici, la version cinématographique de Peter Pan que j’aimais le moins, c’était Pan, réalisé par Joe Wright.

Malgré cette petite overdose de remake live action des dessins animés Disney ces dernières années, j’étais très curieux de voir celui-ci. Parce que c’est Peter Pan. Mais aussi parce qu’il était réalisé par David Lowery, à qui on doit le remake de Peter et Elliott le dragon, mais aussi d’autres films comme A Ghost Story ou, plus récemment, The Green Knight.

J’ai donc regardé Peter Pan et Wendy sur Disney+. Et je dois dire que j’en ressort avec un avis assez mitigé.

On est plus sur une réécriture que sur un remake à proprement parler. On retrouve des inspirations évidentes venues du dessin animé de 1953. Cependant, le film va très vite s’éloigner du récit classique pour écrire sa propre histoire. En faisant cela, il abandonne certaines thématiques importantes du récit original et va en développer d’autres. Certains questionnements seront aussi abordés différemment.

Dans un certain sens, c’est quelque chose qu’on peut saluer. Habituellement, on a plutôt tendance à critiquer le fait que les remake live action de Disney ne sont que de simple copié collé. Ici, ce n’est clairement pas le cas. David Lowery va vraiment faire preuve d’inventivité dans sa version de Peter Pan. Certains changements, certaines idées visuelles et certains thèmes apportés vont vraiment être pertinents et intéressants.

Maintenant, il y a d’autres idées qui manquent de sens, je trouve, par rapport au récit original. Et je n’ai pas pu m’empêcher d’être attristé par certaines modifications dans l’intrigue qui enlevait clairement des réflexions importantes à l’histoire.

Si certaines idées visuelles sont plutôt bonnes, je trouve que l’ensemble est beaucoup trop terne. On ne retrouve pas la magie et la féérie propre au Pays Imaginaire. C’était visiblement l’ambition des scénaristes qui voulaient proposer quelque chose de plus “réaliste”. Maintenant, je ne suis pas certain que cette idée soit très pertinente pour parler d’un monde imaginaire…

Concernant le casting, le film est dominé par les prestations de Ever Anderson, Jude Law et Yara Shahidi. Cette dernière est vraiment LA surprise pour moi dans le rôle de la Fée Clochette. Cependant, leurs excellentes prestations font de l’ombre au jeu d’Alexander Molony, qui interprète Peter Pan.

Voilà ce que j’avais à dire sur Peter Pan et Wendy. Je suis assez mitigé. Il y a beaucoup d’idées intéressantes pour démarquer cette version des précédentes. Maintenant, certaines idées manquent clairement de pertinence et de sens. Je suis donc un peu resté sur ma faim par instants.

Vu le 10 novembre 2023, au cinéma :

The Marvels (2023)

Film de super-héros américain, sorti en 2023, réalisé par Nia DaCosta, avec Brie Larson, Teyonah Parris, Iman Vellani, Samuel L. Jackson…

Synopsis :

Carol Danvers, alias Captain Marvel, doit faire face aux conséquences imprévues de sa victoire contre les Krees. Des effets inattendus l’obligent désormais à assumer le fardeau d'un univers déstabilisé. Au cours d’une mission qui la propulse au sein d’un étrange vortex étroitement lié aux actions d’une révolutionnaire Kree, ses pouvoirs se mêlent à ceux de Kamala Khan - alias Miss Marvel, sa super-fan de Jersey City - et à ceux de sa « nièce », la Capitaine Monica Rambeau, désormais astronaute au sein du S.A.B.E.R. D’abord chaotique, ce trio improbable se retrouve bientôt obligé de faire équipe et d’apprendre à travailler de concert pour sauver l'univers. Un seul nom pour cela : "The Marvels" !

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Après avoir terminé la série Loki, on enchaîne directement avec le nouveau film du MCU : The Marvels.

Alors très sincèrement, ce n’était clairement pas le film que j’attendais le plus. Je m’en moquais totalement avant sa sortie. La promo n'avait pas su attiser ma curiosité.

La seule chose qui m’intéressait un minimum, c’était l’idée de retrouver sur grand écran Miss Marvel. C’est un personnage que j’aime bien dans les comics et les séries animées. Je dois faire partie des rares personnes à avoir apprécié la série sortie sur Disney+. J’étais donc assez content de pouvoir retrouver ce personnage sur grand écran. Mais en dehors de ça, il n’y avait pas grand chose qui m’intéressait dans ce film.

Marvel Studios a dû s'apercevoir qu’ils avaient du mal à alimenter l’intérêt du public vu le nombre de spoilers dévoilés ces derniers jours durant la promo.

Mais bon, je me suis tout de même motivé à aller le voir par acquis de conscience. Avec le MCU, si tu rates un projet, tu es totalement perdu derrière… J’ai donc été voir The Marvels au cinéma.

Je n’en attendais rien, le film ne m’a rien apporté. Il y a une certaine logique. Je ne peux même pas dire que je suis déçu. Je ne pense pas avoir grand-chose à dire finalement. On est sur des défauts et des qualités relativement habituels dans le MCU.

L’intrigue ne raconte finalement pas grand-chose. C’est juste un prétexte pour accumuler des scènes d’action qui manquent tout de même d’impact…

On oubliera très vite le récit, l’antagoniste ainsi que les enjeux du long-métrage. Ce qui est un peu dommage. Le film tente par moments de développer l’histoire du peuple Kree. C’est malheureusement très superficiel, mais on peut ressentir tout de même que le récit avait visiblement du potentiel qui n’a pas été pleinement exploité.

Mais en même temps, comment être surpris ? On voit bien avec tout l’humour et toutes les scènes ridicules dans ce film, que Marvel ne prend pas assez au sérieux son univers et ses personnages pour proposer un développement réellement pertinent de certains sujets.

J’ai vu certaines personnes estimer que tout le teasing à la fin du film augmentait sa qualité. Je ne suis absolument pas d’accord avec ce point de vue, mais c’est pareil, j’en ai déjà parlé à propos de Marvel.

C’est vrai que ce qui est annoncé à la fin du film et dans la scène mi-générique donne envie d’en voir plus. Mais c’est le principe même du teasing en fait… C’est de la promo en réalité. On termine le film en faisant en sorte que le spectateur voudra voir la suite. Comme les cliffhangers à la fin d’un épisode de série.

Mais en réalité, le fait d’annoncer que la suite sera bien, ne rend absolument pas meilleur le film présent. Et ça ne veut pas dire que la suite sera réellement bien. Combien de fois on nous a annoncé de bonnes choses pour des suites qui nous ont finalement déçus ?

Donc, on a une intrigue extrêmement faible. Heureusement, les trois super-héroïnes ont une bonne alchimie et arrivent à être plutôt attachantes. Surtout Miss Marvel, dans laquelle on ne peut que se reconnaître si on est fan de cet univers.

Le casting livre une prestation très correcte. Hormis Zawe Ashton qui en fait un peu trop dans le rôle de la méchante. Mais bon, il faut dire que ce personnage a tellement peu d’intérêt que l’actrice est peut-être obligée d’en faire un peu trop pour lui donner du relief.

Je ne vais pas avoir grand-chose à dire de plus sur The Marvels. C’est un film du MCU extrêmement banal, mais très inoffensif au final. Il n’est pas à proprement parler mauvais. On peut passer un bon moment devant. Mais il n’apporte pas grand-chose. Si vous n’êtes pas spécialement fan de Marvel, je ne vois pas l’intérêt de vous le recommander.

Vu le 09 novembre 2023, en DVD :

Le Village des damnés (1995)

Film de science-fiction américain, sorti en 1995, réalisé par John Carpenter, avec Christopher Reeve, Kirstie Alley, Mark Hamill, Linda Kozlowski…

Synopsis :

Interdit aux moins de 12 ans

Un jour d'automne, une force invisible et mystérieuse endort les habitants du modeste village de Midwich. Quelques semaines plus tard, le docteur Alan Chaffee découvre qu'une dizaine de ses patientes attendent un heureux évènement.

Allociné

Petite curiosité aujourd’hui avec le film Le Village des damnés.

Un film de science-fiction et horrifique que j’ai trouvé en DVD à la médiathèque.

Je n’avais jamais entendu parler de ce film. Et pourtant, il est réalisé par John Carpenter. On retrouve Christopher Reeve dans le rôle principal (ce sera l’un de ses derniers grands rôles au cinéma d’ailleurs). Il y a aussi Mark Hamill dans un rôle plus secondaire. Il y avait de quoi attiser ma curiosité.

Il faut noter que ce film est en réalité un remake d’un film britannique (du même titre) sorti en 1960. Lui-même était l’adaptation d’un roman publié en 1957 et écrit par John Wyndham. Le roman en question a de nouveau été adapté en 2022, cette fois en série TV.

Mais revenons au film de 1995. Et sincèrement, c’était intéressant à découvrir, mais je ne l’ai pas trouvé bon.

Alors, on pourrait sortir la carte du “ça a juste mal vieilli”. Une carte légitime (le film a 28 ans après tout). Qui peut s’appliquer à la mise en scène de manière générale, et plus particulièrement aux effets spéciaux plus que douteux…

Maintenant le casting qui est dans l'exagération constante, qui ne semble pas capable de livrer une seule prestation juste et crédible, je ne vois pas en quoi ça provient de la date de sortie… Les acteurs n’ont pas appris à jouer seulement après 1995… Et pour avoir vu Christopher Reeve et Mark Hamill dans d’autres films auparavant, ils savaient jouer correctement en principe…

Je ne sais pas si ça provient d’une mauvaise direction d’acteur, ou si ça vient d’un scénario trop stupide pour que le casting puisse y croire. Je pense que ça provient d’un peu des deux.

Mais c’est vrai que c’est dommage, parce que sur le papier, l’intrigue aurait pu être très efficace. Il y a quelques bonnes idées. Mais il y a aussi des retournements de situation totalement idiots et qui semblent sortir de nulle part…

Je suis donc un peu déçu du Village des damnés. J’étais curieux de voir un film de John Carpenter que je ne connaissais pas. J’étais aussi content de voir quelques têtes d’affiche que je connaissais déjà. Mais le résultat n’est franchement pas convaincant.

Vu le 06 novembre 2021, en VOD, sur Prime Video :

Les Cinq Diables (2022)

Drame fantastique français, sorti en 2022, réalisé par Léa Mysius, avec Adèle Exarchopoulos, Sally Dramé, Swala Emati, Moustapha Mbengue…

Synopsis :

Vicky, petite fille étrange et solitaire, a un don : elle peut sentir et reproduire toutes les odeurs de son choix qu’elle collectionne dans des bocaux étiquetés avec soin. Elle a extrait en secret l’odeur de sa mère, Joanne, à qui elle voue un amour fou et exclusif, presque maladif. Un jour Julia, la soeur de son père, fait irruption dans leur vie. Vicky se lance dans l’élaboration de son odeur. Elle est alors transportée dans des souvenirs obscurs et magiques où elle découvrira les secrets de son village, de sa famille et de sa propre existence.

Allociné

Séance rattrapage aujourd’hui. J’ai enfin pris le temps de découvrir le film Les Cinq Diables, sorti en 2022.

Il s’agit d’un film fantastique français. J’en avais beaucoup entendu parler lors de sa diffusion au festival de Cannes. Et j’avoue que les retours que j’ai entendus me donnaient envie de le découvrir.

J’ai donc regardé Les Cinq Diables en VOD. Et c’est vrai que j’ai globalement bien aimé ce film.

On est sur un film dramatique à la française à première vue très classique. Le récit va être très social. Et au fur et à mesure qu’on avance dans l’intrigue, plusieurs secrets de famille vont émerger. L’ensemble est vu à travers les yeux d’une mère de famille et de sa fille.

Ce qui va permettre au film de sortir du lot, c’est toute la notion fantastique qui va venir enrichir le récit, ainsi que le ton du film. En effet, cela va apporter une certaine étrangeté au long-métrage.

C’est très particulier par instants. C’est à la fois sombre et fantaisiste. Et toute cette partie fantastique va permettre d’aller questionner la notion de destin. Il va y avoir une boucle temporelle étrange qui va s’installer au fil du récit, pour poser la question de l’existence de Vicky, la petite fille qui a des visions, qui finalement ne tenait qu’à un fil.

J’ai vraiment été pris par cette intrigue, en apparence très simple, mais à la construction très intéressante et originale.

L’ambiance alternant entre drame pur et conte fantastique, ainsi que l’excellente mise en scène de Léa Mysius, ont vraiment réussi à me charmer et m’emporter dans ce récit.

Les décors sont très bien choisis pour installer ce récit très mystérieux. La musique joue parfaitement bien son rôle pour appuyer le côté mystique du récit.

Le casting n’était pas toujours parfait. Mais heureusement, Adèle Exarchopoulos est excellente dans son rôle et en portant le film sur ses épaules, elle arrive à éclipser le jeu des autres actrices et acteurs.

Donc, hormis quelques fausses notes au niveau du casting, j’ai passé un très bon moment devant Les Cinq Diables. C’est un drame fantastique très intéressant. Je vous le recommande vivement.

Vu le 1^er novembre 2023, au cinéma :

Flo (2023)

Biopic français, sorti en 2023, réalisé par Géraldine Danon, avec Stéphane Caillard, Pierre Deladonchamps, Alison Wheeler, Alexis Michalik…

Synopsis :

Connue comme "la petite fiancée de l’Atlantique", Florence Arthaud fut surtout une grande navigatrice. Son palmarès exceptionnel, et unique dans cet univers masculin, connut son apogée avec sa victoire de la Route du Rhum en 1990.

Au-delà de ces exploits, FLO raconte l’incroyable destin d’une femme farouchement libre qui - après un accident de la route ayant failli lui coûter la vie - décide de rejeter son milieu bourgeois et la vie qui lui avait été tracée, pour vivre pleinement ses rêves.

Allociné

On va débuter ce mois de novembre avec un biopic que j’attendais beaucoup : Flo.

Le film revient donc sur l’histoire de la navigatrice Florence Arthaud, décédée dans un accident d’hélicoptère en 2015.

Ce biopic a été annoncé il y a maintenant plusieurs années. Et personnellement, moi qui aime bien la mer et les sports nautiques (on a la chance d’avoir la Transat Jacques Vabre au Havre, une course à laquelle a d’ailleurs participé Florence Arthaud en 2007), j’étais très curieux de voir ce biopic.

J’ai donc pu aller le voir dès le jour de sa sortie. Et j’ai globalement bien aimé ce film.

Sincèrement, on sent que l’histoire de Florence Arthaud a sûrement été largement romancée. Il y a même des passages qui peuvent sembler un peu trop faciles (et dont l’intérêt n’est pas toujours justifié).

Maintenant, le récit est tout de même assez intéressant. L’image que le long-métrage va nous présenter de Florence Arthaud m’a un peu surpris. On va dire que cette image n’est pas toujours très flatteuse. J’ai été surpris, même un peu décontenancé par instants. Maintenant, ce n’est pas un défaut.

Au contraire, ça permet même au long-métrage de ne pas tomber dans un piège classique dans les biopics, qui consisterait à donner une image d’un personnage principal beaucoup trop lisse pour être crédible. Ici, on voit les failles de Florence Arthaud, mais on voit surtout qu’elle était humaine en réalité. Et c’est ce qui va aussi nous permettre de nous attacher plus facilement à elle.

Ce qui va nous permettre aussi de passer par plusieurs émotions. On rigole, on pleure, on est ému, on est en colère, on est soulagé… Sincèrement, on est face à un film qui se ressent et qui se vit. On est impliqué dans le récit.

Cela vient d’un casting très solide, avec en tête Stéphane Caillard qui est excellente dans le rôle de Florence Arthaud. Il faut saluer aussi la très bonne mise en scène de Géraldine Danon. Il y a de très beaux plans, et des idées assez intéressantes pour montrer les moments de doutes de Florence Arthaud.

J’ai aussi beaucoup aimé la musique composée par Adrien Bekerman. Celle que l’on entend lors de la première grande victoire de Florence Arthaud m’a mis énormément de frisson.

Je ne vais pas avoir beaucoup plus de choses à dire sur Flo. C’est un film que j’ai bien aimé. Il n’est pas parfait, il a ses petits défauts. Mais dans l’ensemble, je suis très satisfait. Je vous recommande de découvrir Flo.

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