[Film] Avatar : la Voie de l’eau (2022)

Film de science-fiction américain, sorti en 2022, réalisé par James Cameron, avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang… 

• Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.

Allociné

Bonjour tout le monde !

Nous nous retrouvons pour parler de l'événement cinématographique de l’année : Avatar : la Voie de l’eau.

13 ans que nous attendions ce film !

Le premier volet de la saga initiée par James Cameron avait été un énorme événement lors de sa sortie en 2009. Et malgré ce que disent les mauvaises langues, il a véritablement marqué toute une génération. La preuve, on continue à en parler comme une référence 13 ans plus tard…

À titre personnel, j’avais énormément apprécié le premier épisode. Malgré une intrigue au final assez classique, on avait le droit à un film absolument magnifique, que ça soit visuellement ou émotionnellement. La musique apportait énormément. Les sujets abordés étaient très intéressants. Et oui, il faut le dire, visuellement ce long-métrage était vraiment dingue. Une grande réussite. 

Bon, sincèrement, je l’ai revu il n’y a pas longtemps, il faut avouer que certaines images de synthèse ont un peu mal vieilli. Mais ça ne m’a pas empêché de redécouvrir le film avec beaucoup de plaisir.

C’est donc tout naturellement que j’ai été voir ce second volet, Avatar : la Voie de l’eau, au cinéma, avec beaucoup d’attentes.

Et très sincèrement, même si je garde une petite préférence pour le premier film, j’ai tout de même pris une énorme claque devant celui-ci.

En fait, c’est très simple, cette suite est dans la droite lignée du premier film : de nombreux éléments reviennent (peut-être un peu trop), dont les qualités, sauf une peut-être, et les défauts.

Bon, pour la qualité du premier film qui n’est pas de retour ici, c’est la qualité musicale du long-métrage. 

L'excellente bande originale du 1^er volet a été composée par James Horner. Le compositeur est malheureusement décédé en 2015. Il est donc remplacé ici par Simon Franglen (qui avait déjà travaillé avec le regretté compositeur par le passé).

Et malheureusement, l’absence de James Horner se fait ressentir tout au long du film.

On sent bien que Simon Franglen cherche à rester dans le ton que James Horner avait donné au premier long-métrage (quitte à reprendre totalement certains thèmes musicaux), mais ça manque un peu d’originalité et de l’intensité que pouvait avoir la bande originale du long-métrage précédent.

En dehors de ça, la plupart des qualités du premier film sont de retour, et peut-être encore meilleures. Les images sont de nouveau absolument magnifiques. 

Et pour le coup, je serais même tenté de dire qu’elles sont encore plus sublimes que dans le film de 2009… On sent les 13 ans d’innovations techniques qui sont passés par là.

L’attraction principale de ce nouveau volet, c’est évidemment les scènes dans l’eau, qui sont vraiment belles. L’ensemble du long-métrage est d’un réalisme absolument bluffant. Concrètement, rien que pour les visuels qu’il nous propose, le film est une excellente expérience à vivre sur grand écran.

L’ambiance est globalement très bien maîtrisée aussi. Même si la musique n’aide pas forcément. On ressent tout de même beaucoup d’émotion, de la tension, et aussi de l’émerveillement devant les découvertes visuelles du long-métrage.

De nouveau les sujets abordés sont très intéressants. 

Ce qui peut être vu aussi comme un défaut ceci dit. En effet, ce nouveau film reprend un schéma narratif très similaire au long-métrage précédent, et donc forcément la plupart des sujets abordés sont une redite de ce que le 1^er volet nous disait déjà.

Cependant, ce second opus va tout de même faire l’effort d’aller aussi sur de nouveaux terrains thématiques.

On notera que le film nous montre rapidement qu’il existe une forme de discrimination au sein même des différents peuples de Pandora. Très sincèrement, j’espère que ce point sera davantage développé dans les prochains opus, ça pourrait être très intéressant.

Mais la nouveauté principale du long-métrage, c’est la présence des enfants de Jake et Neytiri. Déjà, on a un panel très diversifié des enfants de cinéma… 

Les deux adolescents que tout oppose (le fils modèle et celui qui a du mal à trouver sa place, un peu rebelle). La fille adoptive qui se sent à l’écart du reste du monde. La petite dernière, qui est à deux doigts d’être la mascotte, le quota de mignonnerie, du long-métrage.

Et il y a même le jeune garçon qui ne fait officiellement pas partie de la famille, mais qui va tout de même s’y attacher, quitte à se trouver tiraillé entre sa vraie famille et celle d’adoption. Après le premier film qui reprenait un peu l’histoire de Pocahontas, on pourrait dire qu’à travers l’arc narratif de ce jeune garçon, le film reprend un peu l’histoire de Mowgli ou Tarzan.

En tout cas, ces profils assez diversifiés vont permettre au long-métrage de traiter sous plusieurs aspects différents les thématiques liées à la parentalité.  

D’autant plus que la plupart des enfants vont avoir le droit à leurs propres arcs narratifs avec leur propre développement.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Kiri, j’espère que son arc narratif sera bien traité dans les prochains épisodes de la saga.

Nous avons donc un long-métrage tellement prenant, que je n’ai sincèrement pas vu passer les 3^h12 de film.

Il y a un léger ventre mou en milieu de film, mais on découvre tellement de belles images que ça ne m’a pas trop dérangé pour autant.

Autrement, si je devais noter quelques petits défauts supplémentaires, je parlerai très rapidement des quelques nouveautés au sein de l’intrigue qui semblent un peu étranges par rapport au film précédent. En fait, il y a surtout un nouveau personnage qui sort un peu de nulle part, et ça me semble un peu trop surprenant qu’on n’en ait pas entendu parler avant. 

Concrètement, on est sur une facilité scénaristique un peu trop grosse à mon goût…

J’ai trouvé un peu facile aussi le fait que Jake explique au début du film que la langue Na’vi est devenue sa langue maternelle pour justifier qu’ils se mettent tous à parler anglais au lieu d’exploiter la langue créée pour le premier film…

C’est un choix d’autant plus étrange que lorsque les Na’vi se retrouvent confrontés à des envahisseurs, le film est obligé de remettre en place la barrière de la langue…

Enfin, je voudrais bien revenir sur un choix scénaristique un peu illogique. Lorsque Jake décide d’aller se cacher dans une autre tribu pour ne pas mettre en danger la sienne : on est d’accord que ça ne protégera en aucun cas sa tribu, en plus de mettre en danger celle où il va se réfugier ? 
 

Concernant le casting, c’est un peu particulier de parler des actrices et des acteurs, puisqu’on ne les voit jamais en fait… Mais ils sont tout de même très bons dans leurs rôles respectifs, même si la technologie de la motion capture a sûrement dû les aider grandement.

Voilà ce que j’avais à dire sur Avatar : la Voie de l’eau. S’il est un tout petit peu en dessous du premier opus, il m’a tout de même mis la claque que j’espérais.

C’est un long-métrage visuellement grandiose, avec un réalisme bluffant. Si le schéma narratif reprend celui du film précédent, il n’en est pas moins intéressant. L’ambiance est maîtrisée. Les enfants du couple Jake et Neytiri sont vraiment bien développés et très attachants.

Hormis un léger ventre mou en milieu de film, le rythme est globalement suffisamment bien maîtrisé pour que je ne voie pas passer les 3^h12 de film.

Je suis donc très satisfait de cet Avatar : la Voie de l’eau. Il fait clairement partie des claques de l’année, je vous le recommande vivement. 

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